« Les candidats de nos listes
pour les élections européennes sont les candidats de l’espoir, l’espoir pour les
peuples d’une Europe mue par d’autres choix politiques », résumait Éric Vuoso,
un des dirigeants du Front de gauche des Alpes de Haute-Provence et
coordinateur
du mouvement Ensemble, hier place
Pagnol à Manosque à l’occasion d’une conférence de presse pour la campagne des
élections européennes.
« Nous sommes porteurs d’une alternative
dans cette campagne malheureusement trop courte et atone », renchérissait Alain
Sfrecola, secrétaire départemental du PCF, avant de procéder à une brève
présentation des différents candidats de la liste pour la circonscription du
Sud-Est (Rhône- Alpes, PACA, Corse) : « En tête de liste, nous reconduisons
Marie-Christine Vergiat, députée sortante, qui est issue de la société civile»,
ajoutait-il en précisant que la campagne du Front de gauche était axée sur la
lutte contre les politiques d’austérité.
L’humain avant la finance « Beaucoup
font un amalgame fâcheux entre nous et des partis politiques anti-européens,
argumentait à sont tour Jean-Louis Pin, coordinateur du PG 04 (Parti de
gauche), or, si nous sommes profondément pro-européens, nous sommes contre cette
Europe-là, celle qui privilégie les intérêts de la finance contre les besoins
des peuples ».
Le responsable du PG poursuivait en
fustigeant la campagne du PS, qui se veut contre l’austérité alors que le
gouvernement impose des politiques ultra-libérales en France : « C’est le fin
du fin de l’hypocrisie, persiflait-il, que l’on aille pas nous faire croire que
Martin
Schulz (candidat
«social-démocrate à la présidence européenne, NDLR) est un homme de gauche alors
qu’il est ministre des finances d’Angela Merkel ».
Un groupe parlementaire très
mobilisé « Contrairement à ceux du FN qu’on ne voit jamais, les députés
européens sont très présents », faisait valoir à son tour Claude Testanière, responsable
du PG à Manosque. Ce dernier rappelait que les parlementaires du Front de
gauche avaient été les premiers à tirer la sonnette d’alarme au sujet du projet
de traité de libre échange transatlantique.
Et d’ajouter : « Le mandat donné
à nos futurs élus européens sera clair : faire échec à ce projet. Le 25 mai,
l’occasion sera donc donnée aux peuples de dire non à ce projet néfaste et
antidémocratique ». Et d’enfoncer le clou : « Qui aurait dit que Syriza, le
parti équivalent du Front de gauche en Grèce, allait passer devant le Pasok en
Grèce? ». Une façon pour Claude Testanière d’afficher l’ambition politique du
Front de gauche : passer devant le PS aux prochaines européennes.
Cet optimisme affiché était
néanmoins tempéré par la crainte de l’abstention, toujours très forte lors des
élections européennes et qui risque de s’avérer cette fois dévastatrice.
Les responsables du Front de
gauche ont affirmé comprendre cette tentation de l’abstention, ce en raison de
politiques du PS et de l’UMP qui ne se distinguent en rien : « La plupart de
ces directives européennes qui nous causent tant de tort sont votées
conjointement par la droite et la social-démocratie », précisait Jean-Louis
Pin.
Alain Sfrecola rappelait les
prochaines échéances de la campagne des européennes dans le département : « Le
17 mai à Sainte-Tulle, le collectif Stop Tafta 04 organise une journée de
rencontres et de débats sur la grand marché transatlantique, que soutient le
Front de
gauche. Enfin, le 21 mai, nous
affrétons des cars pour le meeting du Front de gauche à Marseille ».
Il concluait en appelant les
citoyens à se mobiliser pour le vote le 25 mai prochain
MORGAN TERMEULEN
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