samedi 27 septembre 2014

Sfrecola (PCF 04): « L’oligarchie a peur du peuple et elle n’a pas tort »

Samedi soir, en présence des candidats Front de gauche aux élections sénatoriales. PHOTO M.T.  

Discours remarqué du secrétaire départemental du PCF04 Alain Sfrecola lors de l’assemblée générale des communistes samedi soir aux Mées.

Catastrophe. Crash. Déconfiture. Décrépitude. Déliquescence. C’est par cette énumération qu’Alain Sfrecola, secrétaire départemental du Parti communiste français, entamait son discours pour l’assemblée générale de cette formation politique, samedi dernier dans la Maison des Associationa aux Mées. « Vous voyez de quoi je parle ? Je continue ? », interrogeait-il sous le regard amusé des nombreux militants présents ce soir-là. Des militants au diapason desquels le discours du dirigeant communiste était accordé, tant la colère était palpable face aux orientations sociales et économiques des politiques gouvernementales : « Je pourrais continuer longtemps mais vous n’êtes pas venus pour que je vous récite le dictionnaire mais bien parce que vous n’acceptez pas cette politique ni l’autoritarisme qui l’accompagne », poursuivait Alain Sfrecola en rappelant les sacrifices endurés par les générations précédentes pour que les mouvements d’émancipation arrachent une par une les conquêtes sociales qu’on nous enlève aujourd’hui. Dans cette histoire, Alain Sfrecola n’a pas oublié de rappeler l’héritage du PCF : « Nous le savons bien, ici, avec l’action menée par Pierre Girardot, et tant d’autres, les communistes ont joué un rôle majeur, ils ont coloré de leurs idéaux le cours de l’histoire et fait grandir des réponses novatrices pour répondre aux attentes immenses de tout un peuple », faisait-il observer.
Une mémoire pour le présent
« Nous avons de la mémoire, mais nous vivons dans le présent », ajoutait Alain Sfrecola en rappelant qu’après que Nicolas Sarkozy fustigeait en son temps les chômeurs, pour le gouvernement actuel, « les responsables, ce sont ceux qui travaillent aujourd’hui et bénéficient de droits sociaux et de salaires trop élevés ». Et d’enfoncer le clou : « Personne n’est affligé de ce misérable discours puisé dans le catéchisme libéral. Non, ce qui est affligeant, c’est qu’il sorte de la bouche de gens qui se réclament de la gauche ».
S’agissant de la nomination d’Emmanuel Macron au minsitère de l’économie, le dirigeant du PCF 04 faisait l’analyse d’une oligarchie qui se sent en danger et place ses pions aux avant-postes tout en accentuant le discours idéologique et frauduleux destiné à stigmatiser les chômeurs : « Pour Manuel Valls, nous vivons au-dessus de nos moyens depuis 40 ans. Ce sont les patrons du CAC 40, les actionnaires et les banquiers qui vivent au-dessus de leurs moyens ! Ce sont eux qui n’en finissent pas de voler les richesses produites par les salariés ! », rappelait-il en mettant l’accent sur la lutte des communistes auprès des salariés « pour l’avenir de nos emplois, de nos savoir-faire, de nos territoires ».
« Derrière l’arrogance, il y a quand même de la peur. Elle a peur, cette oligarchie qui dirige nos vies. Elle craint que les événements lui échappent », ajoutait Alain Sfrecola. Peur de quoi? : « Avec le Front de gauche, nous avons donné le signal, nous avons amorcé un rassemblement, nous avons fait entendre une autre voix à gauche. C’est pour nous un bien précieux. Cela nous donne confiance pour aller de l’avant ».
MORGAN TERMEULEN

dimanche 21 septembre 2014

Quel bilan tirer de la lutte du mois de juin 2014 contre la « réforme ferroviaire » ?


Entretien avec Matthieu BOLLE REDAT, secrétaire du syndicat CGT des cheminots de Versailles

Qu’est-ce que la loi de portant réforme ferroviaire ?

La loi portant réforme ferroviaire a 2 grands volets : l’un sur la structuration du système ferroviaire français et l’autre sur les conditions de travail et donc sur le statut spécifique des cheminots.
Sur le volet structuration, la loi dispose de la dissolution de la Société Nationale des Chemins de fer Français (SNCF) au 1° janvier 2015, et la création de 3 nouvelles entreprises publiques au sein d’un groupe :SNCF (holding de tête), SNCF Réseau (regroupant les 55000 agents de la maintenance de l’infrastructure et de la circulation ferroviaire) et SNCF Mobilité (compagnie regroupant les 100 000 agents du « produit train » : commerciaux en gare, conducteurs, contrôleurs, agents de maintenance des rames…). C’est la dislocation de la famille cheminote, avec d’un côté SNCF réseau quiprend en charge l’infrastructure et la dette du ferroviaire et restera publique ; et de l’autre SNCF Mobilité qui forme une compagnie « comme les autres », vouée à un marché concurrentiel comme air France ou EDF et ayant vocation à être privatisée.

Hommage rendu par Hervé Bramy, au nom de la fédération du PCF 93, à Pierrette PETITOT le 14 septembre 2014

Pierrette nous a quittés. Les adhérents, les compagnons de route du parti communiste français et les Villetaneusiens et les Villetaneusiennes dont elle s’est faite la porte-parole durant trente deux ans sont en deuil.
Notre peine est immense. Je veux vous dire combien vous pouvez être fiers et combien les communistes de la Seine-Saint-Denis sont fiers d’avoir compté Pierrette parmi les leurs.
Je veux voir un symbole au fait que cet hommage rendu à Pierrette, se tienne le jour de l’ouverture de la fête de l’Humanité 2014.

Au pays de Jaurès, les lapins ne se laissent pas abattre...(Fête de l'Humanité 2014)


Fête de l'Humanité 2014 en couleurs

Les Amoureux de la Fête 
Étudiants CE3P - École de Photographie