Section locale : 30 Rue Soubeyran 04100 MANOSQUE Tél : 04 92 72 12 72 Mail : pcf.manosque@gmail.com
samedi 28 février 2015
Non à la criminalisation syndicale !
Pétition 8 responsables syndicaux mis en examen : NON à la criminalisation de l'action syndicale !
Signer en cliquant ici
Henri Martin avait l’internationalisme au cœur - Patrick Le Hyaric
http://patrick-le-hyaric.fr/henri-martin-avait-linternationalisme-au-coeur/ |
C’est avec une immense tristesse que j’apprends le décès d’Henri Martin. Figure universelle de la lutte anticoloniale, personne n’aura incarné en France avec tant de panache la lutte contre la « sale guerre » d’Indochine. Henri était un homme modeste, humble parmi les humbles, généreux, bon, érudit. Il portait en lui les valeurs du communisme et de l’internationalisme.
Ouvrier métallurgiste, il s’engage très jeune dans la Résistance au sein du Parti communiste clandestin et des Francs Tireurs et Partisans. A la Libération, il rejoint la marine française avant d’être envoyé en Indochine où il découvre les horreurs de du colonialisme. Très vite, fidèle à ses idéaux et aux combats menés par les mutins de la mer noire pendant la première guerre mondiale, il tente de mobiliser ses camarades contre la « sale guerre ».
Arrêté en 1950 pour « participation à une entreprise de démoralisation de l’armée ayant pour but de nuire à la défense nationale » et pour le sabotage d’un navire de guerre, il est condamné à 5 ans de prison.
Ouvrier métallurgiste, il s’engage très jeune dans la Résistance au sein du Parti communiste clandestin et des Francs Tireurs et Partisans. A la Libération, il rejoint la marine française avant d’être envoyé en Indochine où il découvre les horreurs de du colonialisme. Très vite, fidèle à ses idéaux et aux combats menés par les mutins de la mer noire pendant la première guerre mondiale, il tente de mobiliser ses camarades contre la « sale guerre ».
Arrêté en 1950 pour « participation à une entreprise de démoralisation de l’armée ayant pour but de nuire à la défense nationale » et pour le sabotage d’un navire de guerre, il est condamné à 5 ans de prison.
Son arrestation déclenche un vaste mouvement de soutien. Fleurissent alors partout en France des « comités Henri Martin » pour exiger sa libération, des pièces de théâtres se montent pour l’ériger en symbole de la lutte contre la domination coloniale. Les slogans « libérez Henri Martin » et « Paix au Vietnam » incrustent encore les murs des villes ouvrières.
Ce qui fut vite nommé « l’affaire Henri Martin » constitua le point d’orgue du combat contre la guerre d’Indochine. La mobilisation extraordinaire et unique sous la quatrième République de l’opinion publique et des intellectuels de tous bords, finit par provoquer, après quarante et un mois d’emprisonnement, sa libération tant attendue.
C’est au sein de l’Union de la jeunesse républicaine de France et de la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique où il croisa de nombreux combattants anticoloniaux, qu’il poursuivit son combat contre toutes les dominations et les guerres impérialistes. Il y acquit très vite une grande épaisseur intellectuelle. J’ai personnellement eu la chance de passer quatre mois, passionnants et formateurs, à l’Ecole nationale du Parti Communiste Français lorsqu’il en assurait la direction.
Membre du Comité central du PCF durant de longues années, il continuait partout où il le pouvait, à témoigner de l’importance du combat anticolonial et de la liberté des peuples à disposer d’eux mêmes.
J’avais toujours plaisir à discuter avec lui dans les multiples initiatives auxquelles il ne manquait pas de participer, avec ce regard toujours vif et critique sur l’actualité. Il me témoignait régulièrement de son attachement à l’Humanité, toujours avec un regard critique pour son amélioration.
Nous pleurons aujourd’hui, la disparition d’une conscience internationaliste et d’un infatigable militant communiste J’adresse à sa famille et à ses proches mes condoléances les plus attristées.
NICO BACKTON & WIZARDS OF BLUES (FR) - Samedi 14 MARS 2015 à 20h30 Salle de l’Eden à ORAISON (04)
Influencé
fortement par
la musique
noire-américaine,
Nico Backton
sort son 1er
album
acoustique «
Yazoo River
Blues » en
1996. En mars
2001, c’est la
naissance du
groupe « Nico
Backton &
Wizards of
Blues ». Pour
Nico Backton
et ses
sorciers du
blues, le
stade de la
confirmation
est dépassé
tant ils sont
établis dans
le paysage
blues
international.
La voix
exceptionnelle
de Nico, la
parfaite
osmose des
Wizards, leur
amour pour
cette musique
et leur désir
de communion
avec le
public, font
de leurs
concerts des
moments hors
du commun.
Nico Backton :
guitare et
chant, Thierry
Lopez :
guitare, Jean
Denux : basse
et trombone,
Philippe
Dourou :
batterie.
Vidéos
:
en
première
partie:
LORETTA & THE
BAD KINGS (Fr)
Loretta
& The Bad
Kings vous
emporteront du
Low Down Blues
au Rock'n'Roll
des plus
débridé. C’est
en 2007 que
Loretta,
chanteuse
étonnante de
fraîcheur et
émouvante à
souhait, a su
réunir autour
d’elle trois
routards
forcenés et
fines
gâchettes :
Anthony
Stelmaszack à
la guitare,
Mig Toquereau
à la basse et
Andy Martin à
la batterie.
Avec des
musiciens
d’une telle
dextérité et
la voix
puissante de
Loretta, cela
donne un
mélange
explosif.
Loretta et ses
Bad Kings
n’ont qu’un
seul but, vous
faire danser.
Venez donc
vous remuer
salle de
l’Eden !
Vidéos
:
ouverture
des portes à 20h00
Réservation Office du Tourisme d’Oraison 04.92.78.60.80 - Billetterie sur place
Tarifs
17 €,
adhérents 13
€, demandeur
d’emploi 10 €
et Gratuit
pour les moins
de 18 ans
Bar /
Snack - Renseignements
06.88.08.40.42
du
BLUES, rien
que du BLUES,
tous les
vendredis de
18h30 à 20h
DISTRICT
BLUES
une
émission
préparée et
présentée par
EDB sur FREQUENCE
MISTRAL
92.8
Manosque - 99.2
Sisteron - 99.3
Digne-Les-Bains
101.8
Castellane - 107.3
Gap - 96.6
Briançon
et sur
le net :
www.frequencemistral.com
Visitez
le site
d’ EDEN
DISTRICT BLUES
Programmes,
Comptes-rendus
des concerts,
Photos, Liens
dimanche 15 février 2015
Jacques Prévert : Il ne faut pas rire avec ces gens-là
Camarades
Vous avez l'oubli trop facile
Et votre colère tombe vite
Vous êtes vivants... vous aimez rire
Le bourgeois raconte qu'il aime rire
Alors vous riez avec lui
Pourtant son rire n'est pas le même que le votre
Ce n'est pas un véritable rire
L'homme rit
Le bourgeois ricane
Ecoutez
En 1871 les communards sont tombés par milliers
Monsieur Thiers souriait
Les femmes du monde souriaient
Elles se payaient une pinte de bon sang
Pendant la fameuse glorieuse dernière avant-dernière grande guerre
Le président Poincaré rigolait dans le cimetière
Oh pas aux éclats naturellement
Un petit rire discret
Un petit gloussement
Un rire d'homme du monde
Un joyeux rire d'outre-tombe
Depuis le mois de février on a tué en France beaucoup d'ouvriers
Le président Doumergue n'a pas cessé de sourire
C'est une habitude... un tic
Deibler aussi quelquefois sourit...
Tardieu sourit...
Hitler aussi...
C'est le sourire du capital le sourire de la bourgeoisie
C'est le rire de la "Vache qui rit"
Un rire aimable
Un sourire impitoyable
Excusez-moi je regrette dans le fond je vous aime bien
Mais si je donne l'ordre de vous abattre comme des chiens
C'est parce que c'est la coutume
Je suis là pour ça je n'y peux rien
C'est la coutume
Il y a trop de travailleurs dans le monde
Il faut les expédier dans l'autre
Trop de travailleurs
Trop de cafés
Trop de fraises des bois
Trop d'instituteurs
À la mer le café
Aux vestiaires la canne à sucre
À l'égout le beurre
Aux chiottes les primeurs
Il ne faut pas rire avec ces gens-là
Vous avez l'oubli trop facile
Et votre colère tombe vite
Vous êtes vivants... vous aimez rire
Le bourgeois raconte qu'il aime rire
Alors vous riez avec lui
Pourtant son rire n'est pas le même que le votre
Ce n'est pas un véritable rire
L'homme rit
Le bourgeois ricane
Ecoutez
En 1871 les communards sont tombés par milliers
Monsieur Thiers souriait
Les femmes du monde souriaient
Elles se payaient une pinte de bon sang
Pendant la fameuse glorieuse dernière avant-dernière grande guerre
Le président Poincaré rigolait dans le cimetière
Oh pas aux éclats naturellement
Un petit rire discret
Un petit gloussement
Un rire d'homme du monde
Un joyeux rire d'outre-tombe
Depuis le mois de février on a tué en France beaucoup d'ouvriers
Le président Doumergue n'a pas cessé de sourire
C'est une habitude... un tic
Deibler aussi quelquefois sourit...
Tardieu sourit...
Hitler aussi...
C'est le sourire du capital le sourire de la bourgeoisie
C'est le rire de la "Vache qui rit"
Un rire aimable
Un sourire impitoyable
Excusez-moi je regrette dans le fond je vous aime bien
Mais si je donne l'ordre de vous abattre comme des chiens
C'est parce que c'est la coutume
Je suis là pour ça je n'y peux rien
C'est la coutume
Il y a trop de travailleurs dans le monde
Il faut les expédier dans l'autre
Trop de travailleurs
Trop de cafés
Trop de fraises des bois
Trop d'instituteurs
À la mer le café
Aux vestiaires la canne à sucre
À l'égout le beurre
Aux chiottes les primeurs
Il ne faut pas rire avec ces gens-là
Paroles sensibles d’anciens salariés de Renault
Les Éditions de l’Atelier
Paroles sensibles d’anciens salariés de
Renault
Alors que Renault annonce 1 000 embauches en France en 2015, un livre poignant consacré aux anciens salariés de l'usine Renault de Billancourt sort aujourd’hui en librairie sous le titre Ceux de Billancourt. Son auteure, Laurence Bagot, est allée à la rencontre de ces ouvriers et salariés qui, de jour ou de nuit, ont fait Renault. Elle les a rencontrés, chez eux, dans l'intimité de leur foyer, restituant avec fidélité leurs propos, souvent émouvants ; ce quotidien fait de douleur, de brimades, de fierté et d'entraide. L’auteure s'éclipse derrière leurs paroles et c’est leur voix que l’on entend. Elle ranime leurs souvenirs et leurs parcours de vie divers pour faire entendre l’écho de la « forteresse ouvrière ».
Près d’un million de personnes de plus de cinquante nationalités sont passées par l’île Seguin, lieu mythique inscrit dans l’histoire et disparu depuis 1992. Après avoir mené de front le combat du déracinement lié à l’émigration, celui de la lutte des droits des salariés, ces hommes et ces femmes de courage mènent aujourd’hui celui de la mémoire. Leur ultime combat. Laurence Bagot restitue la voix de ces témoins pour les mettre en partage.
Près d’un million de personnes de plus de cinquante nationalités sont passées par l’île Seguin, lieu mythique inscrit dans l’histoire et disparu depuis 1992. Après avoir mené de front le combat du déracinement lié à l’émigration, celui de la lutte des droits des salariés, ces hommes et ces femmes de courage mènent aujourd’hui celui de la mémoire. Leur ultime combat. Laurence Bagot restitue la voix de ces témoins pour les mettre en partage.
« Lorsque j'habitais Boulogne, j'allais régulièrement faire des photographies en noir et blanc de l'île Seguin où se dressaient encore l'illustre usine Renault de Billancourt. J'ai continué le projet jusqu'à leur émiettement, leur destruction quasi totale. Une mince partie de cette production a fait l'objet d'une exposition dans une galerie parisienne en novembre 2005. Le jour du vernissage qui ouvrait l'événement, Mohamed, Emmanuelle, Pierre, Mohand et Claude étaient venus au rendez-vous une heure en avance. Je fus accueillie à bras ouverts. Dans l'euphorie, leurs paroles se libéraient et se déployaient dans des anecdotes qui respiraient le vécu. L'usine avait fermé ses portes définitivement en 1992 et le temps s'était déjà bien écoulé depuis, mais leurs gestes s'animaient toujours avec vivacité. Les mots fraternité, pénibilité, famille, qui constituaient le socle des heures de gloire de la célèbre firme résonnaient dans leurs propos. Nous avons échangé pendant un long moment. Je les écoutais. Nous nous promettions de nous retrouver. Par l'intermédiaire de Mohamed - mon fil conducteur -, j'ai pu rencontrer d'autres anciens qui avaient tout autant à dire sur leur expérience respective à Billancourt. Et effectivement, beaucoup me parlaient avec générosité et amabilité, suscitant la nécessité de saisir le moindre détail de leur parole. Initialement, je voulais poursuivre le projet avec des photographies, mais plus je prenais de notes durant les nombreuses heures de rencontres à les écouter, plus je voulais rentrer dans la précision du récit. Alors le fil des mots sortait de sa pelote et l'écriture devenait de plus en plus présente, effaçant presque l'image. Au fur et à mesure, le récit a pris la pleine page, il est devenu la part entière du projet Ceux de Billancourt. » Laurence Bagot (écrivaine et professeure d’Arts plastiques dans un collège de la banlieue parisienne.)
Pour en savoir plus : « Ce
qu’en disent les médias »
Un blog sera prochainement
actif : www.ceuxdebillancourt.com
La connaissance de l'histoire de l'immigration est un facteur de cohésion nationale - Vidéo
Le nouveau président du Musée national de l'Histoire de l'immigration explique au micro de l'Humanité.fr en quoi la connaissance de l'histoire de l'immigration en tant que partie intégrante de l'Histoire commune est un facteur indiscutable et nécessaire de cohésion nationale.
Il insiste également sur le travers qui consiste à réduire l'apport des immigrés à leurs particularismes religieux ou culturels en oubliant qu'ils ont été et restent aujourd'hui les bâtisseurs du pays où ils vivent et travaillent et que nombre d'entre eux sont aux avant-postes de la résistance, de la militance, et des luttes sociales et politiques qui font progresser la liberté et les droits de tous.
Il insiste également sur le travers qui consiste à réduire l'apport des immigrés à leurs particularismes religieux ou culturels en oubliant qu'ils ont été et restent aujourd'hui les bâtisseurs du pays où ils vivent et travaillent et que nombre d'entre eux sont aux avant-postes de la résistance, de la militance, et des luttes sociales et politiques qui font progresser la liberté et les droits de tous.
Communiqué du PCF : Départementales : le ministère de l’intérieur recompose la vie politique par voie administrative
Le ministère de l’Intérieur a décidé d’étiqueter les binômes des élections départementales selon les intérêts politiques conjoncturels du gouvernement. Les binômes composés de titulaires issus du Parti communiste français-Front de gauche et d’Europe écologie les verts seraient étiquetés « divers gauche », alors que tous les binômes alliant un candidat du PS à un titulaire d’une autre formation de gauche, se verraient qualifiés « d’union de la gauche ». Ainsi le ministère de l’intérieur se permet de recomposer la vie politique française par voie administrative.
Cela aussi pose un problème de respect de la loi électorale. En effet les élections départementales ont été définies par le législateur comme un scrutin où les deux candidats titulaires sont à égalité de droit et de devoir. Il ne s’agit en aucune manière d’un scrutin de liste comme aux municipales ou aux régionales. Il n’y a donc aucune raison d’effacer l’appartenance politique d’un des membres du binôme au profit de l’autre, ni d’inventer des étiquettes politiques complètement décalées ou inexactes par rapport à la réalité des rassemblements noués au travers des binômes de candidats. Chaque membre du binôme avec sa formation politique peut légitimement se revendiquer de l’intégralité des voix qui se portent sur leur binôme.
C’est pourquoi le PCF demande au ministère de l’Intérieur d’arrêter de se mêler de politique. Il doit attribuer les voix de chaque candidat à sa formation ou au rassemblement politique auquel il se réfère. Toute autre solution produirait une comptabilité nationale faussée des voix qui profiterait notamment aux binômes 100% FN dont le score serait ainsi survalorisé.
Le PCF veut croire que le ministère de l’Intérieur renoncera à cette tentation étiquetage arbitraire des binômes pour retrouver le chemin de l’impartialité et de la rigueur au service de l’État.
Cela aussi pose un problème de respect de la loi électorale. En effet les élections départementales ont été définies par le législateur comme un scrutin où les deux candidats titulaires sont à égalité de droit et de devoir. Il ne s’agit en aucune manière d’un scrutin de liste comme aux municipales ou aux régionales. Il n’y a donc aucune raison d’effacer l’appartenance politique d’un des membres du binôme au profit de l’autre, ni d’inventer des étiquettes politiques complètement décalées ou inexactes par rapport à la réalité des rassemblements noués au travers des binômes de candidats. Chaque membre du binôme avec sa formation politique peut légitimement se revendiquer de l’intégralité des voix qui se portent sur leur binôme.
C’est pourquoi le PCF demande au ministère de l’Intérieur d’arrêter de se mêler de politique. Il doit attribuer les voix de chaque candidat à sa formation ou au rassemblement politique auquel il se réfère. Toute autre solution produirait une comptabilité nationale faussée des voix qui profiterait notamment aux binômes 100% FN dont le score serait ainsi survalorisé.
Le PCF veut croire que le ministère de l’Intérieur renoncera à cette tentation étiquetage arbitraire des binômes pour retrouver le chemin de l’impartialité et de la rigueur au service de l’État.
Lettre de Nelson Mandela à Fidel Castro et au Peuple Cubain - 2009
Premier secrétaire du parti communiste, président du Conseil d’Etat et du gouvernement de Cuba, Président de la République socialiste de Cuba, Commandant en Chef Fidel Castro, internationalistes cubains qui avez tant fait pour la libération de notre continent.
Peuple Cubain, camarades et amis :
Voici la Cuba révolutionnaire, la Cuba internationaliste, le pays qui à tant fait pour les peuples d’Afrique.
Cela fait longtemps que nous voulions rendre visite à votre pays et vous exprimer nos sentiments sur la Révolution cubaine, et sur le rôle que Cuba à joué en Afrique, en Afrique australe et dans le monde.
Le peuple cubain occupe une place spéciale dans le cœur des peuples de l’Afrique, les internationalistes cubains ont effectué une contribution à l’indépendance, à la liberté et à la justice en Afrique qui n’a pas d’équivalent par les principes et le désintéressement qui la caractérisent.
Dès l’origine, la Révolution cubaine a été une source d’inspiration pour tous les peuples épris de liberté.
Nous admirons le sacrifice du peuple cubain pour préserver son indépendance et sa souveraineté, face à la perfide campagne impérialiste orchestrée pour détruire les impressionnants acquis de la Révolution cubaine.
Nous voulons également être maîtres de notre propre destin. Nous sommes décidés à faire en sorte que le peuple d’Afrique du Sud forge son futur et continue à exercer pleinement ses droits démocratiques après la libération de l’apartheid. Nous ne voulons pas que la participation populaire cesse après la disparition de l’Apartheid. Nous voulons que le moment même de la libération ouvre le chemin à une démocratie de plus en plus grande.
Nous admirons les acquis de la Révolution cubaine dans le domaine de l’assistance sociale. Nous apprécions la manière avec laquelle un pays auquel on avait imposé un retard s’est transformé. Nous reconnaissons les avancées dans les domaines de la santé, l’éducation et la science.
Nous pouvons apprendre beaucoup de choses de son expérience. Nous somme particulièrement émus par l’affirmation du lien historique avec le continent africain et ses peuples. Son engagement immuable à l’éradication du racisme n’a pas de parallèle.
Mais la leçon la plus importante que vous pouvez nous offrir est que peu importe l’adversité, peu importent les difficultés contre lesquelles il faut lutter, il ne faut jamais se rendre !
C’est une affaire de liberté ou de mort !
Peuple Cubain, camarades et amis :
Voici la Cuba révolutionnaire, la Cuba internationaliste, le pays qui à tant fait pour les peuples d’Afrique.
Cela fait longtemps que nous voulions rendre visite à votre pays et vous exprimer nos sentiments sur la Révolution cubaine, et sur le rôle que Cuba à joué en Afrique, en Afrique australe et dans le monde.
Le peuple cubain occupe une place spéciale dans le cœur des peuples de l’Afrique, les internationalistes cubains ont effectué une contribution à l’indépendance, à la liberté et à la justice en Afrique qui n’a pas d’équivalent par les principes et le désintéressement qui la caractérisent.
Dès l’origine, la Révolution cubaine a été une source d’inspiration pour tous les peuples épris de liberté.
Nous admirons le sacrifice du peuple cubain pour préserver son indépendance et sa souveraineté, face à la perfide campagne impérialiste orchestrée pour détruire les impressionnants acquis de la Révolution cubaine.
Nous voulons également être maîtres de notre propre destin. Nous sommes décidés à faire en sorte que le peuple d’Afrique du Sud forge son futur et continue à exercer pleinement ses droits démocratiques après la libération de l’apartheid. Nous ne voulons pas que la participation populaire cesse après la disparition de l’Apartheid. Nous voulons que le moment même de la libération ouvre le chemin à une démocratie de plus en plus grande.
Nous admirons les acquis de la Révolution cubaine dans le domaine de l’assistance sociale. Nous apprécions la manière avec laquelle un pays auquel on avait imposé un retard s’est transformé. Nous reconnaissons les avancées dans les domaines de la santé, l’éducation et la science.
Nous pouvons apprendre beaucoup de choses de son expérience. Nous somme particulièrement émus par l’affirmation du lien historique avec le continent africain et ses peuples. Son engagement immuable à l’éradication du racisme n’a pas de parallèle.
Mais la leçon la plus importante que vous pouvez nous offrir est que peu importe l’adversité, peu importent les difficultés contre lesquelles il faut lutter, il ne faut jamais se rendre !
C’est une affaire de liberté ou de mort !
samedi 14 février 2015
APPEL DE PIERRE LAURENT, PRÉSIDENT DU PGE
Du 11 au 17 février 2015 : une semaine de mobilisation européenne
aux côtés du peuple grec, pour sortir de l'austérité
La
Grèce a un besoin urgent de notre solidarité. Les jours à venir sont
cruciaux. Le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras a engagé la
négociation pour faire respecter le mandat de son peuple. En appliquant
son programme de redressement social et économique et de restauration
démocratique, Syriza peut réussir le changement en Grèce et, avec nous,
changer les règles en Europe pour sortir de l'austérité. La troïka,
Angela Merkel, les libéraux et la finance le savent. Ils veulent
refermer la brèche.
C'est
la raison pour laquelle la Banque centrale européenne a décidé de
changer le régime des garanties d'emprunt des banques grecques. Ils
essayent de semer la panique. Cette brutalité face à la bonne volonté et
aux efforts de négociation fournis par le gouvernement Tsipras, est une
attaque contre tous les peuples européens, contre la démocratie. Elle
indique à quel point le bras de fer qui s'est engagé va être difficile.
Nous devons être aux cotés du gouvernement grec. Les citoyens européens doivent faire pression sur leurs gouvernements
pour qu'ils respectent le vote des Grecs, changent les règles imposées
par la BCE et la troïka et laissent respirer la Grèce.
Le temps nécessaire doit être laissé à Syriza pour reconstruire le
développement du pays sur de nouvelles bases, au lieu de continuer à les
asphyxier. C'est notre combat commun. Tous les peuples européens ont
besoin de sortir de l'austérité et d'agir pour des solutions européennes
et solidaires.
J'appelle
toutes les forces qui refusent l'austérité et le chantage de la dette à
amplifier la pression populaire dans les différents pays de l'UE sur
leurs gouvernements, sur les banques centrales et la BCE en multipliant
les actions de solidarité dans toute l'Europe le 11 février prochain,
jour de la réunion extraordinaire de l'Eurogroup et en poursuivant la
mobilisation toute la semaine du 11 au 17 février, pendant le Conseil
européen des 12 et 13 février et jusqu'à l'Eurogroup du 17 février.
Pierre Laurent, Président du Parti de la gauche européenne,
Paris, le 6 février 2015.
Pierre Laurent - appel à se mobiliser pour la... par CN-PCF
Syriza : les lignes bougent malgré les faux amis - Alain HAYOT (La Marseillaise 31/01/2015)
La formidable victoire de Syriza appartient au peuple grec. Il reste à faire respecter son vote. Nous savons combien c’est difficile puisqu’en 2005 les français se sont fait voler leur non au traité constitutionnel européen. Les grecs vont donc avoir besoin de toute notre solidarité et en retour leur combat profitera à tous ceux qui cherchent à ouvrir une alternative progressiste aux politiques libérales et austéritaires. Rien n’est facile : Syriza, du fait du refus du KKE, a été obligé de s’allier à un parti certes anti-austérité, mais nationaliste et xénophobe. C’est une contradiction qu’il doit gérer mais il reste que c’est le programme de Syriza qui s’applique.
Le FN de Marine le Pen, toute honte bue, a tenté de s’approprier la victoire de Syriza alors que ce parti de gauche est aux antipodes de ce que représente le FN. Il n’y a chez Syriza nulle tentation de repli nationaliste, nulle volonté de rompre la solidarité avec les peuples d’Europe, nul désir de quitter la zone euro. Il n’y a pas chez eux la moindre trace de xénophobie. Le gouvernement Tsipras va accorder aux immigrés qui le souhaitent la nationalité grecque, les mêmes droits sociaux et le droit du sol à leurs enfants.
Le FN collabore à Bruxelles avec le Laos qui a été membre du gouvernement Papandréou-Samaras et a tout cédé à la Troïka. A l’inverse A. Tspiras met en œuvre un programme social en direction des plus pauvres, l’augmentation du smic, la relance de l’emploi et des services publics.
Mais le FN n’est pas seul à tenter de s’identifier à Syriza. Qui n’a pas été choqué par l’indécence des dirigeants socialistes qui se sont félicités du succès de Syriza et qui ont juré la main sur le cœur que s’ils étaient grecs ils auraient voté pour A. Tsipras. Jetant le PASOK aux poubelles de l’histoire ils sont prêts désormais à tout accorder à la Grèce. Malheureusement pour Cambadélis, Le Roux, Dray et autres Bartelone, Hollande et Moscovici ont clairement indiqué qu’il fallait que la Grèce « respecte les engagements qu’elle avait pris ». L’Elysée, Matignon et Solferino ont d’ailleurs toujours refusé de recevoir et de discuter avec A. Tsipras.
Allons ! Un peu de pudeur chers camarades et quand Jean-Marie le Guen déclare sans rire que Tsipras est plus proche de Hollande que du Front de gauche, il faut se souvenir qu’aux européennes le PS soutenait Martin Schultz partisan de la rigueur budgétaire, alors que A. Tsipras était le candidat anti-austérité du parti de la gauche européenne qu’il copréside aux côtés de Pierre Laurent.
La morale de cette histoire ? Nous savons depuis Jean Cocteau (Antigone d’après Sophocle) que lorsque « les mystères vous dépassent il faut feindre d’en être les organisateurs » ou pour se référer à Racine (Britannicus) « il faut embrasser son rival pour mieux l’étouffer ». Ne soyons donc pas dupes mais félicitons nous que les lignes bougent et que notre bataille politique peut et doit encore les faire bouger. Parce que la victoire de Syriza est d’abord un formidable point d’appui en Europe pour les forces antilibérales, en particulier en France où le rassemblement anti-austérité reste à construire.
Le FN de Marine le Pen, toute honte bue, a tenté de s’approprier la victoire de Syriza alors que ce parti de gauche est aux antipodes de ce que représente le FN. Il n’y a chez Syriza nulle tentation de repli nationaliste, nulle volonté de rompre la solidarité avec les peuples d’Europe, nul désir de quitter la zone euro. Il n’y a pas chez eux la moindre trace de xénophobie. Le gouvernement Tsipras va accorder aux immigrés qui le souhaitent la nationalité grecque, les mêmes droits sociaux et le droit du sol à leurs enfants.
Le FN collabore à Bruxelles avec le Laos qui a été membre du gouvernement Papandréou-Samaras et a tout cédé à la Troïka. A l’inverse A. Tspiras met en œuvre un programme social en direction des plus pauvres, l’augmentation du smic, la relance de l’emploi et des services publics.
Mais le FN n’est pas seul à tenter de s’identifier à Syriza. Qui n’a pas été choqué par l’indécence des dirigeants socialistes qui se sont félicités du succès de Syriza et qui ont juré la main sur le cœur que s’ils étaient grecs ils auraient voté pour A. Tsipras. Jetant le PASOK aux poubelles de l’histoire ils sont prêts désormais à tout accorder à la Grèce. Malheureusement pour Cambadélis, Le Roux, Dray et autres Bartelone, Hollande et Moscovici ont clairement indiqué qu’il fallait que la Grèce « respecte les engagements qu’elle avait pris ». L’Elysée, Matignon et Solferino ont d’ailleurs toujours refusé de recevoir et de discuter avec A. Tsipras.
Allons ! Un peu de pudeur chers camarades et quand Jean-Marie le Guen déclare sans rire que Tsipras est plus proche de Hollande que du Front de gauche, il faut se souvenir qu’aux européennes le PS soutenait Martin Schultz partisan de la rigueur budgétaire, alors que A. Tsipras était le candidat anti-austérité du parti de la gauche européenne qu’il copréside aux côtés de Pierre Laurent.
La morale de cette histoire ? Nous savons depuis Jean Cocteau (Antigone d’après Sophocle) que lorsque « les mystères vous dépassent il faut feindre d’en être les organisateurs » ou pour se référer à Racine (Britannicus) « il faut embrasser son rival pour mieux l’étouffer ». Ne soyons donc pas dupes mais félicitons nous que les lignes bougent et que notre bataille politique peut et doit encore les faire bouger. Parce que la victoire de Syriza est d’abord un formidable point d’appui en Europe pour les forces antilibérales, en particulier en France où le rassemblement anti-austérité reste à construire.
Prochains conseils municipaux Manosque : dates prévisionnelles
Dates des prochaines réunions du Conseil Municipal à Manosque
(3 élus FDG dont 2 élues PCF)
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Jeudi 12 février 2015 à 18h30 (reporté car prévu
initialement le 29-01)
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Jeudi 26 février 2015 à 18h30
-
Jeudi 26 mars 2015 à 18h30
-
Jeudi 23 avril 2015 à 18h30
-
Jeudi 28 mai 2015 à 18h30
-
Jeudi 25 juin 2015 à 18h30
-
Jeudi 24 septembre 2015 à 18h30
-
Jeudi 22 octobre 2015 à 18h30
-
Jeudi 26 novembre 2015 à 18h30
-
Jeudi 17 décembre 2015 à 18h30
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