dimanche 31 mai 2015

Zoé Konstantopoulou au Forum européen des alternatives



Au Forum européen des alternatives, samedi à Paris, la présidente du parlement grec, membre de Syriza, a témoigné de la situation de son pays et lancé un appel à renforcer l’Alliance anti austérité

Ils se sont tous levés pour Zoé Konstantopoulou. La présidente de la Vouli, le parlement grec, a eu droit à une standing ovation à la fin de son intervention, samedi 30 mai, sous le chapiteau dressé place de la République à Paris pour accueillir leForum européen des alternatives. Elle participait, devant plusieurs centaines de personnes, à la première plénière intitulée « l’austérité ça suffit. Notre objectif : le développement humain en Europe » avec le communiste Pierre Laurent, la secrétaire nationale d’EELV, Emmanuelle Cosse et le député socialiste Pouria Amirshahi. Dans la salle, Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de gauche, et Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS, étaient assis au premier rang.

« L’austérité tue, elle tue la société, des êtres humains et tue aussi la démocratie et l’Europe des peuples », a rappelé Zoé Konstantopoulou, figure du parti Syriza, au début de son propos. Venue plaider la cause de son pays et « renforcer l’alliance contre l’austérité » qu’elle souhaite voir « jouer un rôle de défense et de protection sociale dans [une] période historique où la démocratie, l’état social et l’état de droit sont agressées par des politiques anti-sociales et inhumaines en Europe », elle a ainsi décrit les enjeux du bas de fer qui se joue au sein de l’Eurogroupe :

« Une lutte entre ceux qui veulent honorer le mandat démocratique du peuple grec, mettre fin à l’austérité, défendre la société, les droits de l’homme, l’état social et la démocratie et ceux qui veulent perpétuer cette austérité atroce et établir un régime anti-démocratique de subordination des peuples sous prétexte de rembourser une dette dans sa plus grande partie illégitime, illégale et odieuse. »

Zoé Konstantopoulou a ensuite d’appelé à la « solidarité » des peuples dans la lutte à laquelle, a-t-elle rappelé, participe le gouvernement grec contre « un nouveau totalitarisme économique qui ne crée que des colonies économiques ».


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