mardi 24 novembre 2015

Réflexion : Roger Martelli, "Pour en finir avec le totalitarisme" - Éd. La Ville Brûle, 2012, 160 p.

Article de Léo Lepinçon pour Cahiers d'Histoire

 

 Roger Martelli, Pour en finir avec le totalitarisme - Éd. La Ville Brûle, 2012, 160 p.

Ancien membre du comité directeur du PCF, membre fondateur de la fondation Copernic et actuellement codirecteur de la revue Regards, Roger Martelli a publié de nombreux ouvrages sur le concept de nation et sur l’histoire du communisme français (1.)

 Ce livre, publié aux éditions « La Ville Brûle (2) », porte toujours sur le communisme mais s’intéresse à une dimension particulièrement délicate : son assimilation aux idéologies totalitaires et, via le stalinisme, au fascisme italien et au nazisme allemand. Cet ouvrage s’adresse à un public déjà intéressé par les questions soulevées et c’est autant un essai sur les totalitarismes qu’une analyse militante de la question.

Partant du constat que, depuis 1995, les programmes scolaires français présentent le totalitarisme en assimilant sans distinguer nazisme, fascisme et stalinisme et que, depuis 2011, on y a ajouté l’expérience soviétique entière (de 1917 à 1991), l’auteur entend déconstruire le concept de « totalitarisme », lui préférant le qualificatif « totalitaire ». Il reconnaît que comparer les trois grands systèmes apporte éclaircissements et précisions sur les mécanismes mis en œuvre lors des processus de totalisation, mais leurs différences, particulièrement idéologique, les rend incompatibles. Sans nier le totalitaire, le « totalitarisme » désigne des régimes, certes liés par un projet commun (création d’une société nouvelle dans le pays ou dans son aire d’influence), mais dans lesquels le totalitaire ne s’est réalisé ni selon les mêmes modalités, ni au même degré, ni pour les mêmes raisons. C’est un mot-concept dont « l’insuffisante rigueur de son abstraction brouille l’analyse davantage qu’elle ne contribue à l’éclairer » (3). Le concept, car il confond les trois systèmes (4), est un raccourci intellectuel et politique. Il en dénonce la « fétichisation libérale » (5) par les adeptes du libéralisme à des fins politiques : le xxe siècle aurait été dominé par l’opposition structurante du libéralisme politico-économique des démocraties occidentales face aux totalitarismes. Cependant, le premier n’a, selon l’auteur, jamais été « autre chose qu’un mythe » (6). Le concept totalitariste « veut dédouaner le parti pris libéral des errements de l’histoire contemporaine » (7). Pour son étude, il privilégie une « histoire globale où les idées, les intentions, les organisations, les pratiques, les trajectoires individuelles et les destins partagés s’entremêlent sans se confondre » (8), sur un « tableau statistique » (9) trop « idéologique » (10).

Le premier chapitre retrace l’origine du concept de totalitarisme, et Roger Martelli montre que son utilisation a été tributaire du contexte géopolitique du « court xxe siècle » (E. Hobsbawm). L’auteur dresse une historiographie du sujet, permettant de montrer la variété des analyses produites (11) et la diversité des écoles de pensée depuis 1945, sur la question du totalitarisme et du communisme.

Ensuite, il entend appliquer la définition à l’analyse des régimes. S’il annonce que des ressemblances entre les systèmes peuvent apparaître, elles ne suffisent pas à faire leur identité. La genèse des trois régimes est liée au traumatisme de 1914-1918 et remettent radicalement en cause la société existante, mais l’auteur place leurs origines en opposition. Les fascismes sont nés en réaction à l’idéal des Lumières, alors que « le stalinisme, surgeon monstrueux du marxisme, s’inscrit dans la continuité des Lumières pour en compléter l’incomplétude et non le pari égalitaire originel » (12). Fascisme et nazisme appartiennent à la même galaxie : projets et idéologies d’inspirations similaires (la race allemande et la nation italienne) où le chef occupe la place centrale ; la violence et l’étatisme sont plus ou moins assumés. Pour le stalinisme, le culte de la personnalité est une imposition, étrangère au marxisme. Si le communisme implique la fondation d’une société sans classe, dans la pensée marxiste, la dictature du prolétariat n’est pensée que transitoirement, pour, à terme, amener l’abolition de l’État. Le stalinisme a fait le contraire : il a renforcé le pouvoir étatique. Si tous font usage de la violence et de la terreur, ce n’est pas dans la même logique. Violence intrinsèque et assumée d’un côté, elle est censée être transitoire en URSS. La NEP de Lénine se voulait un relâchement de l’emprise issue du communisme de guerre. Mais l’accession de Staline au pouvoir marque l’arrêt de cette expérience que Staline ne voit que comme un « expédient provisoire » (13). La terreur et la violence des années 1920-1930 relèveraient plus de l’emballement d’une machine répressive issue des premières années difficiles de l’URSS, que d’une volonté exterminatrice. C’est une entreprise destructrice qui « se développe en processus chaotique et largement incontrôlé » (14). D’un côté, « le totalitaire du fascisme et du nazisme conserve […] le fil d’une cohérence de culture et de projet, [de l’autre] le totalitaire des années staliniennes d’avant-guerre » (15) est la négation du projet initial, doublée d’une fuite en avant incontrôlable. Le nazisme et le fascisme sont vaincus de l’extérieur, alors que l’URSS s’est effondrée d’elle-même. Après 1954, le stalinisme s’atténue, l’URSS est « poststalinien[ne] mais pas démocratique » (16). Martelli y voit donc un système voué à l’échec qui se reproduit pragmatiquement, mais de moins en moins efficacement et qui est « donc de moins en moins totalitaire » (17).

Prolongation de l'Etat d'urgence : les explications de vote

André Chassaigne « Le caractère extrêmement grave de la situation »

entretien réalisé par 
Adrien Rouchaleou - Lundi, 23 Novembre 2015 - L'Humanité


Photo : Joël Saget/AFP  
 

Pour André Chassaigne, président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, l’état d’urgence ne doit pas dissimuler « d’autres urgences ».


Quelles ont été les motivations de votre vote en faveur du projet de loi ?

André Chassaigne : D’abord, nous avons pris en compte le caractère extrêmement grave de la situation avec toujours en tête que ce type d’attentats extrêmement meurtriers pouvait se reproduire. Nous avons pensé que des mesures exceptionnelles étaient justifiées parce qu’il s’agissait de mettre tout en œuvre pour arrêter les meurtriers, mais aussi démanteler les réseaux. Nous avons abordé ce débat avec la volonté chevillée au corps d’offrir la meilleure des sécurités à nos concitoyens, sans mettre en péril les libertés auxquelles ils sont, et nous sommes, tant attachés. C’est l’attente forte des populations que nous représentons. Dans les contacts que les députés ont, notamment dans leur circonscription, ils font part d’une exigence très forte de tout mettre en œuvre pour que les citoyens puissent voir leur sécurité garantie.

Enfin, notre décision s’est appuyée sur le texte lui-même. Même si les choses ont été faites dans l’urgence, nous nous sommes livrés à une étude approfondie du projet de loi, qui se place dans l’État de droit. Nous avons considéré que les mesures qui étaient proposées donnaient une garantie face à la question primordiale des libertés individuelles.

Bien sûr, nous avons tout à fait conscience que, même dans un cadre légal, l’état d’urgence restreint inévitablement certaines libertés. Mais, en l’occurrence, nous avons considéré que les garde-fous étaient présents dans ce projet de loi, notamment par sa limitation dans le temps (trois mois au maximum) et des garanties juridictionnelles, avec des voies de recours devant le juge administratif.

Dans le texte que nous avons voté, les voies de recours sont supérieures à celles qui figuraient dans la loi de 1955. Le juge des référés administratifs peut se prononcer rapidement et annuler des mesures prises.

Nous avons pris connaissance bien évidemment des appréciations des associations. Elles sont dans leur rôle et font fort justement part de leurs inquiétudes, notamment sur les libertés fondamentales. Mais ces prises de position portaient davantage sur la révision constitutionnelle que sur la prorogation de l’état d’urgence. Et nous l’avons dit et redit, ce que nous avons voté sur l’état d’urgence n’anticipe en aucun cas un vote similaire sur la révision constitutionnelle.

Le texte présenté mercredi par le gouvernement a évolué en séance par le biais d’amendements, certains provenant de la droite. Cela a-t-il modifié votre état d’esprit sur le texte ?

mardi 17 novembre 2015

Un jour, un jour




Tout ce que l'homme fut de grand et de sublime
Sa protestation ses chants et ses héros
Au dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime


Et cette bouche absente et Lorca qui s'est tu
Emplissant tout à coup l'univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poète qu'on tue

Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Ah je désespérais de mes frères sauvages
Je voyais je voyais l'avenir à genoux
La Bête triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porté sur nos rivages

Quoi toujours ce serait par atroce marché
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les panthères
Et dont tremble un poignard quand leur main l'a touché

Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Quoi toujours ce serait la guerre la querelle
Des manières de rois et des fronts prosternés
Et l'enfant de la femme inutilement né
Les blés déchiquetés toujours des sauterelles

Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifié d'idoles
Aux cadavres jeté ce manteau de paroles
Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou

Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Poème de Louis Aragon

Face aux attentats, rassemblons-nous pour la liberté, l'égalité, la fraternité, et la paix (Pierre Laurent)



Notre pays vient de vivre l'un des pires événements de son histoire. Les attaques terroristes simultanées de la nuit dernière à Paris et à Saint-Denis, revendiquées par Daesh, faisant à cette heure 127 morts et 200 blessés, sont effroyables. La France est en deuil.
Au lendemain de ce carnage, nos premières pensées se tournent vers les victimes, leurs familles, leurs proches, les témoins et tous ceux dont la vie a été menacée. Pour tous, la douleur est immense. Chacun en France s'en sent profondément meurtri.
Nous saluons l'action des forces de l'ordre, des secours, des urgentistes et personnels de santé et des agents territoriaux dont la mobilisation a été exemplaire ainsi que la solidarité des habitants qui s'est immédiatement manifestée.
Moins d'un an après les attentats de janvier dernier, la République est frappée en son cœur.
Alors que l’État d'urgence vient d'être décrété par le gouvernement, le renforcement des moyens de police et de justice est un impératif. L’État doit trouver durablement les moyens adaptés pour garantir la sécurité de toutes et de tous.
J'appelle notre peuple à ne pas céder à la peur, à se rassembler pour la liberté, l'égalité et la fraternité, et pour la paix. Nous devons refuser les amalgames et les stigmatisations. Ensemble, nous devons rejeter fermement la haine et les racismes.
La France est touchée par la guerre et la déstabilisation qui minent le Proche et le Moyen-Orient. La lutte contre le terrorisme appelle une mobilisation redoublée et des solutions internationales.
Elle ne pourra triompher que dans la mobilisation pour un projet de société solidaire qui place au cœur de tous ses choix l'émancipation humaine, les valeurs de la République et la paix.
Le PCF, ses représentants et ses élus, seront de toutes les initiatives qui, dans les prochains jours, permettront à nos concitoyens de se rassembler pour faire face à cette épreuve et ouvrir un chemin d'espoir pour notre peuple.
Dans ce moment tragique, le PCF a interrompu toute activité de campagne électorale.
 
                Pierre Laurent le 14/11/2015 
Réaction de Pierre LAURENT suite à la rencontre avec François HOLLANDE, Président de la République

jeudi 12 novembre 2015

Prenez le pouvoir ! A celles et ceux qui veulent que ça change



Vous en avez assez des politiques d'austérité subies depuis plus de 20 ans. Nous sommes une majorité en France à être dans le même cas.

La droite, et maintenant le PS, ont appliqué les mêmes recettes produisant les mêmes effets : toujours plus de chômage et de difficultés pour le plus grand nombre, toujours plus de cadeaux aux plus riches, toujours plus de taxes pour la plupart d'entre nous, toujours moins de pouvoir d'achat, de pouvoir de vivre, toujours moins de salaire, de protection sociale et de services publics, toujours l'âge de la retraite qui recule …
Tout cela est voulu et soutenu par un MEDEF qui n'en a jamais assez. Pourtant, nous sommes une majorité à avoir soif de vivre, soif de justice, de liberté, d'égalité et de fraternité. Nous sommes une majorité à être révoltés, à juste titre, contre cette politique qui marche à l'envers mais...

Certains sont écœurés
Nous aussi. Mais renoncer n'a jamais amélioré la vie au quotidien. Quand on s'abstient, on ne change pas le cours des choses, on donne, au contraire, raison à ceux qui nous dominent. Imaginez la force qu'auraient tous les « dégoûtés » en reprenant espoir et en imposant, ensemble, le choix de l'Humain d'abord et pas de l'argent.

Certains veulent mettre un coup de pied dans la fourmilière
Nous aussi. Mais, s'il y a des choses avec lesquelles il faut rompre, il y en a surtout d'autres à construire. Or, que veut le FN par exemple ? Diviser les pauvres et les gens modestes, désigner des boucs-émissaires pour éviter de s'attaquer aux détenteurs de richesses qui continuent à s'enrichir sur notre dos. Il veut le recul de l'âge de départ en retraite et l'allongement de la semaine de travail. Ce n'est pas cela bousculer l'ordre établi, bien au contraire.

Certains ne veulent pas du retour de la droite
Nous aussi. Mais il faut bien reconnaître que, si le peuple français a chassé Nicolas Sarkozy et élu François Hollande,  nos conditions de vies ne se sont pas améliorées. A force de renoncements, certains ne reconnaissent plus la gauche et ses valeurs et constatent que ce gouvernement va droit dans le mur. Ce n'est jamais en faisant profil bas, mais en étant ambitieuse, que la gauche a imposé ses grandes réformes sociales.

Dans notre Région, le Front de gauche
Nous ne sommes pas la gauche de la gauche. La gauche c'est nous ! Celle du courage, celle qui veut construire et inventer  l'Humain d'abord et ne fera jamais le jeu de la droite. Celle qui propose et agit pour protéger nos vies, pour la justice sociale, pour développer et moderniser les services publics, pour l'égalité des territoires. Ses élu-es seront, à vos côtés, de tous vos combats. Vous pouvez  compter sur le Parti communiste et le Front de gauche comme ils comptent sur vous.

LE 6 DÉCEMBRE DANS VOTRE RÉGION VOTEZ FRONT DE GAUCHE


Se loger : un droit pour tous !



► La France connaît une très grave crise du logement : près de 4 millions de mal-logés et plus de 100.000 personnes sont à la rue. On compte plus d'1,8 million de demandeurs de logement social. Même ceux qui souhaitaient accéder à la propriété ne le peuvent plus compte tenu de la spéculation immobilière et des prix du foncier.
► Se loger est devenu un luxe, la principale charge dans le budget des ménages. Pour certains d'entre eux, le logement représente plus de 50 % des dépenses dans un contexte de stagnation des salaires.
► La politique menée par le gouvernement aggrave encore cette situation : par exemple avec la quasi disparition des aides publiques à la construction de logements sociaux. Par ailleurs le basculement de nombreuses villes à droite en 2014 a mis un coup d'arrêt terrible à la construction de logements publics.
► L'accès à un logement de qualité est un droit. Les régions sont des acteurs importants qui peuvent le faire progresser. En aidant les Maires bâtisseurs, en oeuvrant pour l'interdiction des expulsions locatives sans relogement ou encore par l'encadrement des loyers en zone tendue, et en cessant toute aide aux communes qui ne respectent pas la Loi SRU.
 Le logement est une source de spéculation et d'enrichissement considérable pour quelques uns, mais un problème au quotidien pour des millions de personnes mal-logées, et une charge très lourde dans le budget d'une majorité de familles. C'est aussi une source de relégation des plus modestes loin des centres urbains. Cette situation est le produit des politiques menées en France, ces trente dernières années. Elle ont principalement consisté en une multiplication de niches fiscales au détriment des aides à la construction de logements sociaux, de logements pour tous.

La santé : une priorité pour répondre aux besoins de la population


► Le gouvernement applique aussi sa politique d'austérité à la santé. Beaucoup d'hôpitaux sont en danger, des Urgences ou des maternités menacées. Un grand nombre de nos concitoyen-ne-s renoncent ou reculent le moment de se soigner
► Pourtant, les solutions existent, régionalement et nationalement, pour un système de protection sociale, universelle et solidaire. Et l’argent est disponible !
► Le vote du 6 décembre pour la liste du Front de gauche sera l'occasion de porter des exigences dans ce domaine aussi



Les choix gouvernementaux de restructuration dans la santé ont des conséquences au quotidien pour les femmes et les hommes dans la région. Ce sont les fermetures d’activité, des budgets réduits, des délais d’attente qui s’allongent aux urgences comme dans les consultations hospitalières et en ville. Des luttes sont en cours dans tous les départements pour défendre ici une maternité, là les urgences, ailleurs l’établissement sanitaire, partout, c’est la réponse publique de proximité sanitaire et médico-sociale qui est en jeu.

L’Austérité dans la santé, c’est :
► Des restrictions budgétaires dans tous les secteurs qui s’amplifieront en 2016, comme l’exige la prochaine Loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) en application du plan Valls.
► C’est aussi l’augmentation des restes à charge pour les patients !   
► La promotion des partenariats publics-privés qui dilapident l’argent public pour le plus grand profit des Vinci et Bouygues est renforcée par la politique gouvernementale et doit être combattue par le conseil régional.
► Les franchises instaurées par la droite qui persistent, les dépassements d’honoraires qui se multiplient, le coût des complémentaires qui augmente, la fermeture de centres de sécurité sociale sont autant de facettes de l’austérité dans la santé… !

"La légende noire du soldat O" - Le 14/11/2015 à 16h à MANOSQUE



"Eysses, une épopée résistante" - Film de Stéphane Bihan (Sur France 3 le 16/11/2015)


 Diffusé sur France 3 national le 16 Novembre 2015 à 23h30


L’abbaye bénédictine d’Eysses fut transformée en maison centrale de détention en 1803. Convertie en 1895 en colonie correctionnelle pour mineurs délinquants, elle redevint une maison centrale pour hommes en 1940. Le 26 octobre 1943, une circulaire signée René Bousquet (secrétaire général de la police), décidait d’affecter à Eysses tous les condamnés par les sections spéciales de zone sud et par le tribunal d’État de Lyon, pour menées communistes terroristes anarchistes ou subversives. Dès décembre 1943, plusieurs convois supplémentaires arrivèrent de Paris et du nord, parmi lesquels cent prisonniers transférés de la Santé le 12 février 1944.

Avec 1400 condamnés politiques passés dans ses murs, la centrale d’Eysses concentrait au 22 mai 1944 70% du total des condamnés politiques détenus dans les prisons françaises. Unis au sein d’un même collectif, ces hommes mirent au point une organisation résistante perfectionnée à l’intérieur de la prison. Fait unique dans l’histoire pénitentiaire, ils formèrent un bataillon F.F.I clandestin, un bloc, une union arrachant à l’administration pénitentiaire des améliorations des conditions de vie : droit d’enseigner (c’est ainsi que le détenu Georges Charpak dispensa des leçons de physique), droit de circuler librement dans les cours etc…On y rédigea même des journaux « le Patriote enchaîné », « L’unité ». Toutes ces activités étaient tendues vers un but : la préparation d’une évasion collective qui aurait permis de lancer dans le combat 1200 hommes supplémentaires.

En décembre 1943, une centaine de ces internés d'Eysses sont transférés à la Citadelle de Sisteron (Basses-Alpes). Evadés, devenus maquisards.

Soulèvement en février 1944 et déportation des 1200 mutins à Dachau.

Cette résistance en milieu carcéral hors du commun avait notamment pour responsable un bas-alpin: Henri AUZIAS (né à Villevieille/Val de Chalvagne, près d'Annot). Il est au centre de la photo ci-dessus. Fusillé à Eysses.



A lire : La Revue du Projet : Dossier Climat - Le temps des choix politiques





mardi 10 novembre 2015

Journal L'Humanité en grève - Lire l'édition du jour en ligne




 
Aucun quotidien national ne devrait paraître aujourd'hui, en raison d'une grève à l'appel de la CGT du Livre, en soutien à un appel à la grève de 24 heures à l'Agence France-Presse dans le cadre d'une négociation sociale. 

 
 
Communiqué intersyndical CGT: Comité INTER-CGT-SIP, INFO’COM, SPP CGT 
 
Vous ne détruirez pas nos conventions collectives !

Alerté par la situation inadmissible des salariés de l'AFP, le Comité Inter-CGT, après avoir informé ses mandants, a pris la décision d'une non-parution des quotidiens nationaux pour le 10 novembre ainsi que pour le 11 novembre pour les quotidiens nationaux.

En effet, la remise en cause de nos conventions collectives est pour le Comité Inter CGT une attaque sans précédent dans notre profession. Ceci dans un contexte gouvernemental grave, puisque ce diktat de la direction de l'AFP fait écho à la volonté du gouvernement de redéfinir et d’abroger les règles sociales.

Cette action doit porter un message fort, évidemment à l'adresse de cette direction, mais surtout rappeler à notre gouvernement que notre convention collective ne peut être bradée sur l'autel de la productivité, de la concurrence ou de la compétitivité.

Ce mouvement répond à une dérégulation sociale inédite qui tend à éradiquer le code du travail de ses vertus protectrices pour l’ensemble des salariés.

Paris, le 9 novembre 2015 
...........................................................................
 
Communiqué des syndicats CGT-FO-CFE-CGC
Dénonciation des accords, travailler plus pour gagner moins, la direction persiste

(Appel à l'AG du personnel de l'AFP, lundi 9 novembre 2015, à 14h00)

La première réunion de négociation avec la direction après la suspension par la justice de la dénonciation des accords d'entreprise s'est tenue jeudi.
Malgré l'opposition du personnel exprimée avec force en juillet avec quatre jours de grève,
malgré l'opposition au CE de toutes les organisations syndicales
et l'avis négatif motivé de tous les élus du CHSCT,
le PDG Emmanuel Hoog persiste, droit dans ses bottes, et maintient cette dénonciation.

Lors de la réunion de jeudi, la direction a précisé aux organisations syndicales quelques-unes de ses intentions pour imposer au personnel de travailler plus pour gagner moins, comme la baisse, parfois considérable, des salaires d'embauche de plusieurs catégories de personnel.

Les syndicats CGT toutes catégories, FO toutes catégories et CFE-CGC ont refusé de prendre comme base de négociation le soi-disant Grand Accord proposé par la direction et ont exigé que chaque texte dénoncé soit sur la table.

Les syndicats ont également réaffirmé qu'un nouvel accord ne pouvait pas être construit en sacrifiant les acquis sociaux du personnel: RTT, congés, horaires et conditions de travail, salaires, emploi, perspectives de carrière...

Les syndicats CGT toutes catégories, FO toutes catégories et CFE-CGC appellent les personnels à une Assemblée Générale lundi 9 novembre à 14 heures dans la salle des desks de la rue Vivienne. Ils appelleront à une grève de 24 heures.

Seule la mobilisation de tous les salariés de l'AFP fera abandonner à la direction ses projets funestes.

Le 6 novembre 2015

CGT, FO et CFE-CGC de l'AFP

lundi 9 novembre 2015

Putch à la métropole Aix Marseille Provence !!!!!




Putch à la métropole : Alors que la séance était close sans élection du Président, Guy Teyssier, Président de la Communauté Urbaine de Marseille a fait reprendre la séance pour effectuer le vote alors que près de la moitié des Élus étaient partis et que la séance est manifestement illégale ! Gaby CHARROUX à déclaré "devant cette mascarade, je ne serais pas candidat et refuse de participer au vote, je préfère aller à la rencontre des agents qui manifestent devant la salle..."

J.C. GAUDIN élu Président de la métropole avec 119 voix soit moins de la moitié des Conseillers métropolitains au cours d'une séance manifestement illégale... PUTSCH à la marseillaise avec la bénédiction du gouvernement !
Gérard F. 

 

Sur requête de la commune d’Eguilles, le juge des référés du tribunal administratif de Marseille a suspendu l’exécution des arrêtés préfectoraux des 1er septembre et 12 octobre 2015 fixant le nombre et la répartition des sièges du conseil de la métropole Aix-Marseille-Provence et arrêtant la composition de ce conseil.

Cette décision, prise en application de la procédure de référé-suspension, fait obstacle provisoirement à la mise en place des instances dirigeantes de la future métropole.

Par une décision du même jour, le tribunal a transmis au Conseil d’État une question prioritaire de constitutionnalité relative aux règles, propres à la métropole d’Aix-Marseille-Provence, fixant la composition du conseil de la métropole et codifiée à l’article L 5211-6-1 du code général des collectivités territoriales.
 
Ordonnance Tribunal 1508734 du 6 novembre 2015

La mascarade en direct sur la Marseillaise !


Gaby Charroux s'exprime !



Introduction de Jean- Marc Coppola au Grand rassemblement de la Région Coopérative, le 7 novembre, à Marseille.


Bienvenue à toutes et à tous, Bienvenue à Marseille,

Permettez-moi de vous saluer toutes et tous
Vous qui venez de toutes les contrées de notre magnifique Région,
Vous qui êtes candidates et candidats, militants politiques, militants syndicaux, militants associatifs culturels, sportifs, de l’éducation populaire.
Je veux saluer votre engagement, et parmi nous se trouvent des candidates et des candidats pour qui cette campagne est le premier acte en politique, si l’on peut dire.
Je veux saluer votre engagement parce qu’à l’heure où la politique est décriée, méprisée, plus que jamais il y a besoin de l’engagement d’hommes et de femmes comme vous.
Non pas pour défendre une sorte de caste dont nous ne sommes pas, mais pour transformer la politique, la rendre utile à nos vies, la révolutionner !
Cette assemblée est belle, multicolore dans les cœurs, sur les visages, et surtout dans les idées et les valeurs.
Cette assemblée est à l’image de notre région, à l’image d’un peuple debout qui résiste, qui a le courage de défricher des voies nouvelles.
Ce que veulent les hommes et les femmes qui nous entourent, c’est des solutions, c’est de l’espoir, c’est de l’avenir.
Ce qu’ils veulent ce sont des réponses face à la crise, face aux défis, face aux envies.
Certains doutaient de notre capacité à nous rassembler, eh bien nous voilà présents, unis dans la diversité pour relever le défi démocratique, le défi social, le défi écologique et climatique.
C’est cela, la noblesse de la politique, c’est cela la raison d’être de notre engagement.
Se rassembler, à l’heure où notre peuple est divisé, où des forces n’ont qu’une obsession, celle de le couper en morceaux pour mieux le maintenir sous leur coupe.
Se rassembler, à l’heure où ce qui nous unit est bien souvent piétiné et relégué au rang des accessoires.
Se rassembler pour prendre et donner confiance, pour torpiller les peurs qui font toujours le lit du repli, de la régression, du totalitarisme.
Se rassembler face à la droite et l’extrême droite, bien sûr, mais aussi et surtout sur des causes communes.
Souvent, on oppose politiques sociales et environnementales, alors que ce sont deux dimensions inséparables d’un même combat, d’un combat pour vivre mieux, pour vivre égaux, pour vivre dans le respect de l’humain et de la planète. 

Paroles de candidats, paroles de soutiens - Elections Régionales 2015 (Vidéos)



Audrey PRIETO - Championne du monde de lutte 2007 

 

 

Mahamadou TOUNKARA

 

 

Julie Morel - Syndicaliste CGT Air France

 

 

Gérard Miller - Psychanalyste

 

 

 Réna DOUROU - Gouverneuse de l'Attique - Grèce (SYRIZA) 

 

 

 Alexandre et Délia - Cirque Romanès

 

 

 SOFIA BOUTRIH - Saint-Denis

 

 

 Sophie de La Rochefoucauld - comédienne

 

 

 Denis GRAVOUIL - syndicaliste culture

 

 

Liberté d'expression. Pourquoi les actions de boycott deviennent-elles illégales ? (L'Humanité - P. Le Hyaric)


 Par Patrick le Hyaric, directeur de l'Humanité. Depuis un arrêt de la Cour de cassation du 20 octobre dernier, la France risque de devenir l’un des seuls pays au monde où le simple appel au boycott comme moyen d’action devient illégal.

Depuis un arrêt de la Cour de cassation du 20 octobre dernier, la France risque de devenir l’un des seuls pays au monde où le simple appel au boycott comme moyen d’action devient illégal. En effet, la haute juridiction vient de confirmer la condamnation par la cour d’appel de Colmar de 12 militants. Il leur est reproché d’avoir participé, le 26 septembre 2009 puis le 22 mai 2010, à une manifestation devant un magasin du groupe Carrefour près de Mulhouse. Celle-ci appelait au boycott de produits en provenance d’Israël et notamment ceux issus des terres colonisées et occupées, en violation du droit international. À l’occasion de cette initiative, aucune dégradation n’a eu lieu, aucune entrave au fonctionnement du magasin ni à la liberté du commerce n’a été constatée, aucune plainte du magasin lui-même n’a été déposée, aucun propos antisémite n’a été tenu.

Un appel aux citoyens à exercer leur liberté 
lors de choix d’achat

Cela n’empêche pas la cour d’y voir un acte constitutif d’un délit de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». On croit rêver au pays des droits de l’homme, dans ce pays où le temps n’est pas si lointain où toutes les forces politiques et les médias expliquaient qu’ils avaient contribué à la libération de Nelson Mandela et à la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Reconnaissance, tardive pour certains, d’un mouvement international de boycott des produits sud-africains, utilisé comme action politique, d’une grande efficacité pour obtenir la libération de ce pays. Le même mode d’intervention citoyenne a été utilisé contre la junte birmane ou même contre le Mexique pour obtenir la libération de Florence Cassez. Aucun n’a fait l’objet de poursuites et c’est heureux ! Jamais un gouvernement français n’avait promulgué des circulaires, comme celles des anciens ministres M. Mercier et Mme Alliot-Marie en 2010, demandant aux procureurs de poursuivre avec fermeté les militants de l’application du droit international en Palestine.

En Israël même, cette question fait débat. Votée en juillet 2011 avec une seule voix de majorité à la Knesset, la loi punissant « toute personne ou entité appelant à un boycott économique, culturel ou académique » des colonies israéliennes en Cisjordanie est toujours suspendue par la Cour suprême de Tel-Aviv. Comment, dans ces conditions, justifier un arrêt de la Cour de cassation française, en l’occurrence plus royaliste que le roi ? Sinon par la volonté politique d’étouffer une mobilisation qui utilise le mouvement de boycott pour que s’applique… le droit international. Ce dernier, fondé à l’initiative de 171 organisations internationales, est un appel aux citoyens à exercer leur liberté lors de choix d’achat. Il n’entrave donc en rien la liberté du commerce tandis que les importateurs ou les sociétés étrangères qui tirent profit de territoires occupés s’exonèrent sans sourciller du droit international.

C’est d’autant moins défendable que des États, dont le nôtre et l’Union européenne, utilisent l’arme de l’embargo comme outil de combat politique et diplomatique. Il est urgent de réclamer avec force au gouvernement qu’il fasse annuler les circulaires des ministres de droite Mercier et Alliot-Marie. Le Parlement devrait être saisi de cette atteinte caractérisée à la liberté d’expression et de manifestation. Les juristes, qui vont en appeler à la Cour européenne des droits de l’homme, méritent d’être soutenus. C’est de la liberté d’expression dont il s’agit !

Pierre Laurent et Evo Morales (pcf.fr)





Une rencontre amicale entre le président bolivien Evo Morales * et le secrétaire national du PCF Pierre Laurent a eu lieu ce lundi 9 novembre à Paris. Les deux dirigeants ont pu échanger leurs points de vue sur l'actualité en Europe et en Amérique latine et plus particulièrement sur la prochaine COP 21 qui aura lieu à Paris dans quelques semaines.
Pierre Laurent a profité de cette rencontre pour remercier le président bolivien pour l'accueil qu'il a reçu lors de sa visite visite en Bolivie en décembre dernier.
Le président Bolivien était en France pour recevoir les insignes de Docteur Honoris Causa de l'Université de Pau et des Pays de l’Adour.
 
 




dimanche 8 novembre 2015

Les cafés citoyens à Manosque : une initiative de la Région coopérative (liste 04)


Pierre Laurent à l'antenne




Pierre Laurent 
 
France inter, lundi 9 novembre, à partir de 8h20
 
Public Sénat, mardi 10 novembre, à partir de 8h sur http://www.publicsenat.fr/
avec rediffusion prévue à 10h30 sur http://replay.publicsenat.fr/
 

La question préalable des sources de la Série « APOCALYPSE STALINE » sur France 2 (Annie Lacroix-Riz)



 Par Annie Lacroix-Riz, professeur émérite
d’histoire contemporaine, université
Paris 7 - http://www.historiographie.info/aposta3112015l.pdf

L’histoire de Guerre froide entre Göbbels et l’ère américaine 

 

Les trois heures de diffusion de la série « Apocalypse Staline » diffusée le 3 novembre 2015 sur France 2 battent des records de contrevérité historique, rapidement résumés ci-dessous.

Une bande de sauvages ivres de représailles (on ignore pour quel motif) ont ravagé la Russie, dont la famille régnante, qui se baignait vaillamment, avant 1914, dans les eaux glacées de la Baltique, était pourtant si sympathique. « Tels les cavaliers de l’apocalypse, les bolcheviques sèment la mort et la désolation pour se maintenir au pouvoir. Ils vont continuer pendant 20 ans, jusqu’à ce que les Allemands soient aux portes de Moscou. […] Lénine et une poignée d’hommes ont plongé Russie dans le chaos » (1er épisode, « Le possédé »).

Ces fous sanguinaires ont inventé une « guerre civile » (on ignore entre qui et qui, dans cette riante Russie tsariste). L’enfer s’étend sous la houlette du barbare Lénine, quasi dément qui prétend changer la nature humaine, et de ses acolytes monstrueux dont Staline, pire que tous les autres réunis, « ni juif ni russe », géorgien, élevé dans l’orthodoxie mais « de mentalité proche des tyrans du Moyen-Orient » (la barbarie, comprend-on, est incompatible avec le christianisme). Fils d’alcoolique, taré, contrefait, boiteux et bourré de complexes (surtout face au si brillant Trotski, intelligent et populaire), dépourvu de sens de l’honneur et de tout sentiment, hypocrite, obsédé sexuel, honteux de sa pitoyable famille, Staline hait et rackette les riches, pille les banques, etc. (j’arrête l’énumération). On reconnaît dans le tableau de cet « asiate » les poncifs de classe ou racistes auxquels le colonialisme « occidental » recourt depuis ses origines.

samedi 7 novembre 2015

La lutte des classes au XXIème siècle

Comment se fait-il que la classe ouvrière, minoritaire au départ, ait réussi, pendant un siècle, à devenir cette puissance sociale qui a bousculé, transformé les sociétés voire même fait vaciller le capitalisme dans certains endroits du monde ?

Comment sa force a t-elle pu ensuite décliner alors qu'elle représente encore actuellement 23% des actifs (50% si l'on inclut les employés) ?

Comment se fait-il qu'elle n'arrive pas à empêcher la régression sociale ?



mercredi 4 novembre 2015

Elections régionales des 6 et 13 Décembre 2015 - Les Alpes de Haute Provence dans la presse


http://region-cooperative.org/

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France 3 Provence-Alpes le 30/10/2015
Europe Ecologie les Verts et le Front de Gauche regroupés au sein de "la région coopérative sociale, écologiste et citoyenne" exclus d'un débat de la CCI

Ce jeudi, à Marseille, les têtes de liste, Sophie Camard(EELV) et Jean-Marc Coppola (Front de gauche) ont tenu une conférence de presse pour dénoncer leur exclusion du débat organisé par la CCI autour des orientations économiques des candidats aux régionales.
Selon les EELV et le Front de Gauche, la Chambre de Commerce et d'Industrie Régionale a limité son audition aux seuls trois représentants du PS, des"Républicains" et du FN, ignorant ainsi volontairement la liste" La Région Coopérative, Sociale, Ecologiste et Citoyenne" emmenée par Sophie Camard(EELV) et Jean-Marc Coppola (Front de gauche)...


La Marseillaise le 29/10/2015
L'économie sociale et solidaire, un gros potentiel à développer pour la liste #EELV/FdG

Économie sociale et solidaire. Co-têtes de liste de la Région solidaire (EELV/FdG), Sophie Camard et Jean-Marc Coppola sur le terrain de la Ressourcerie de Haute-Provence, à Sainte-Tulle.
Sophie Camard et Jean-Marc Coppola, co-têtes de liste de la Région coopérative (EELV/FdG/Société civile) étaient mercredi dans les Alpes de Haute-Provence pour une visite qui a commencé à Sainte-Tulle sur le terrain de l’ESS (Économie sociale et solidaire). Rejoints par les candidats du département, emmenés par Colette Charriau (EELV) et Serge Garcia (FdG), ils ont été accueillis par Bernard Elefterakis, directeur de l’association Porte Accueil

Lire la suite en cliquant ici :  http://www.lamarseillaise.fr/alpes/politique/42962-titre-par-defaut

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Fréquence Mistral Manosque le 27/10/2015
Colette Charriau et Serge Garcia : La Région coopérative

Aujourd'hui François Malabave reçoit Colette Charriau et Serge Garcia, deux candidats aux élections régionales. La première est vice-présidente au logement-foncier et habitat à la Région. Membre d'Europe Ecologie les Verts (EELV). Le second, directeur d'école et élu municipal d'opposition à Sainte-Tulle, il est aussi militant associatif. Il est membre du Front de gauche (qui regroupe le PCF, le Parti de Gauche et Ensemble). Un binôme qui défend des idées communes pour la région avec un slogan : la Région coopérative sociale, écologiste et citoyenne.

Lire la suite en cliquant ici : http://www.frequencemistral.com/Colette-Charriau-et-Serge-Garcia-La-Region-cooperative_a2079.html

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La Marseillaise le 23/10/2015


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Haute Provence Info le 14/10/2015
Régionales : La liste Région Coopérative a présenté sa liste départementale

La liste de rassemblement Région Coopérative formée entre Front de Gauche, et Europe Ecologie les Verts avec Sophie Camard et Jean-Marc Coppola, a présenté sa déclinaison départementale hier mardi 13 octobre à Digne.
Coopérative, sociale, écologiste et citoyenne, sont les maîtres mots qui guident l'esprit d'un large mouvement qui a pris naissance il y a quelques mois, pour aboutir à l'union autour de ce qui les rassemble, avec Sophie Camard et Jean-Marc Coppola, têtes de liste pour ces élections régionales des 6 et 13 décembre. Hier quatre des candidats sur six se présentaient...

Lire la suite en cliquant ici :  http://www.hauteprovenceinfo.com/article-8465-regionales-la-liste-region-cooperative-a-presente-sa-liste-departementale.html

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Alpes 1 le 14/10/2015
Alpes de Haute-Provence : une liste politique et citoyenne pour les régionales

Une liste citoyenne aux élections régionales PACA, c’est que souhaite Sophie Camard et Jean-Marc Coppola, candidats de la liste « Région Coopérative, sociale, écologiste et citoyenne ». Une liste qui réunit le Front de Gauche, Europe-Écologie-les-Verts, mais aussi la société civile. La liste départementale, des Alpes de Haute-Provence, a été présentée ce mardi soir à Digne-les-Bains...

Lire la suite en cliquant ici : http://alpesdusud.alpes1.com/infos/infos-locales?view=info&id_news=36324

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La Marseillaise le 06/10/2015
La Région Coopérative a présenté ses têtes de liste

La liste " La Région coopérative " menée Jean-Marc Coppola et Sophie Camard a présenté ces têtes de listes départementales pour les prochaines élections régionales. Gros plan "audio" avec l'un d'eux : Emmanuel Serafini tête de liste dans le Vaucluse.
Une semaine après avoir officialisé leur liste commune de rassemblement à la gauche du Parti socialiste, l'écologiste Sophie Camard et le communiste Jean-Marc Coppola ont présenté ce mardi leurs têtes de liste dans les six départements de la Région Paca pour les élections régionales des 6 et 13 décembre. Colette Charriau dans les Alpes de Haute-Provence...


La Marseillaise le 30/09/2015
Accord majeur entre EELV et Front de gauche en Paca

Sophie Camard et Jean-Marc Coppola conduiront en binôme une liste de rassemblement inédite, intitulée « la Région coopérative, sociale, écologiste et citoyenne » pour les élections régionales de décembre 2015 en Paca.
Tribune inédite mercredi, au bien nommé restaurant la Passerelle : Sophie Camard (EELV) et Jean-Marc Coppola (PCF) représentant le Front de gauche aux côtés de Frédéric Blanchard (PG) et de Jean-Philippe Izquierdo (Ensemble !) officialisent leur accord pour une liste commune aux régionales des 6 et 13 décembre. Le binôme de têtes de liste...