► Le gouvernement applique aussi sa politique d'austérité à
la santé. Beaucoup d'hôpitaux sont en danger, des Urgences ou des
maternités menacées. Un grand nombre de nos concitoyen-ne-s renoncent ou
reculent le moment de se soigner
► Pourtant, les solutions existent, régionalement et nationalement,
pour un système de protection sociale, universelle et solidaire. Et
l’argent est disponible !
► Le vote du 6 décembre pour la liste du Front de gauche sera l'occasion de porter des exigences dans ce domaine aussi
Les choix gouvernementaux de restructuration dans la santé ont des
conséquences au quotidien pour les femmes et les hommes dans la région.
Ce sont les fermetures d’activité, des budgets réduits, des délais
d’attente qui s’allongent aux urgences comme dans les consultations
hospitalières et en ville. Des luttes sont en cours dans tous les
départements pour défendre ici une maternité, là les urgences, ailleurs
l’établissement sanitaire, partout, c’est la réponse publique de
proximité sanitaire et médico-sociale qui est en jeu.
L’Austérité dans la santé, c’est :
► Des restrictions budgétaires dans tous les secteurs qui
s’amplifieront en 2016, comme l’exige la prochaine Loi de financement de
la sécurité sociale (PLFSS) en application du plan Valls.
► C’est aussi l’augmentation des restes à charge pour les patients !
► La promotion des partenariats publics-privés qui dilapident
l’argent public pour le plus grand profit des Vinci et Bouygues est
renforcée par la politique gouvernementale et doit être combattue par le
conseil régional.
► Les franchises instaurées par la droite qui persistent, les
dépassements d’honoraires qui se multiplient, le coût des
complémentaires qui augmente, la fermeture de centres de sécurité
sociale sont autant de facettes de l’austérité dans la santé… !
Des projets encore plus graves
La loi Santé, non encore votée, est déjà en cours d’application sur
ordre de l’Agence régionale de la santé. Il s’agit du découpage de la
région en territoires de santé et de la mise en place de regroupement
des établissements publics, les «Groupements hospitaliers de
territoires». Encore une hyper concentration qui se traduira par de
l'éloignement et moins de possibilités de soin.
Le Front de gauche, l'alternative !
Les militant-e-s et les élu-e-s dans votre Région comme
nationalement se battent contre les effets de cette politique et exigent
le retrait du Plan de l’ARS concernant le découpage de la région. …
Elles et ils proposent la mise en place d’Assises régionales de la santé dans la région. Il s’agit d’une structure pérenne de contrôle démocratique des réponses publiques aux besoins de santé de la population. Ce sera une assemblée tout au long du mandat, tripartite (représentant-e-s des professionnel-le-s, des élu-e-s, des citoyen-ne-s).
Elles et ils proposent la mise en place d’Assises régionales de la santé dans la région. Il s’agit d’une structure pérenne de contrôle démocratique des réponses publiques aux besoins de santé de la population. Ce sera une assemblée tout au long du mandat, tripartite (représentant-e-s des professionnel-le-s, des élu-e-s, des citoyen-ne-s).
Les solutions :
Les solutions existent pour un système de protection sociale
universelle et solidaire, et l’argent est disponible ! Il faut augmenter
les salaires, faire cotiser les revenus financiers, en finir avec les
dizaines de milliards d’exemptions de cotisations patronales sans parler
de leur fraude, du surcoût périmé de la rémunération à l’acte ou des
complémentaires santé !
Nos propositions d’urgence :
► Le remboursement à 100% des soins prescris par la sécurité sociale qui fête ses 70 ans
► Des hôpitaux 100 % publics de plein exercice et un réseau de centres de santé pour répondre aux besoins des populations
► L’abrogation des lois Bachelot et Touraine, et la mise en place
des conditions d’une véritable démocratie sanitaire ; En urgence, un
moratoire sur toutes les restructurations actuelles dans la région.
► L’annulation du projet de 3 Mds € d’économies infligées à
l’hôpital public qui va se traduire par 22 000 suppressions d'emplois et
l’arrêt des restructurations et suppressions de postes
► La remise en cause de la loi de 2011 sur la psychiatrie et son approche sécuritaire
► Le développement de dispositifs de formations initiales et
continues de qualité des personnels de la santé et du médico-social
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