lundi 15 février 2016

Sainte Tulle en 1964 - Ville communiste (Vidéo)


Voici un extrait d'un reportage dénommé REFLETS datant de 1964 et disponible sur le site Ciné-archives Fond Audiovisuel du PCF. 

Cet extrait porte (termes tirés du site) sur " les réalisations et la conduite de la MAIRIE DE SAINTE TULLE, municipalité communiste exemplaire : « du bon usage des équipements et services publics au profit de la population ». Interview du maire, Pierre Girardot, au volant de sa voiture sur les équipements (théâtre, école). Eliane dans son logement dont elle est propriétaire est une électrice communiste. Elle raconte. Le premier adjoint au maire, Gaston Vachier, s'explique sur l'accession à la propriété. La piscine est gratuite (scènes de piscine). Beaucoup d'autres équipements publics le sont d'ailleurs. « C'est le socialisme alors ! ». La Durance est utilisée par les usines qui paient de impôts. Ainsi les équipements peuvent être gratuits. La taxe sur les locaux à usage professionnel est l'impôt le plus démocratique, que le pouvoir gaulliste veut supprimer. Explications sur la gestion « démocratique » d'une mairie : toute la ville participe à la gestion communale (cantine, clubs sportifs, salle des fêtes...). En projet : école maternelle, maison du peuple, maison de retraite, cabinet médical... Portrait de la bibliothécaire (bénévole) 150 inscrits. Très beau plan sur l'ouvrier remontant l'horloge de la ville."

Le documentaire complet peut être visionné à cette adresse : http://parcours.cinearchives.org/Les-films-REFLETS-774-239-…

vendredi 12 février 2016

Lyon 1869 : La grève des ouvrières ovalistes

Suite à l'article publié sur ce blog le 09 février portant sur le 50ème anniversaire de la grève des femmes de la Fabrique Nationale à Herstal en Belgique (1966), une camarade a fait remarquer, à juste titre, que d'autres grèves de femmes, antérieures à 1966, avaient eu lieu sur les mêmes revendications générales "à travail égal, salaire égal", et notamment en 1869 à Lyon par les ovalistes ("ouvrières qui mettaient en canettes les fils de soie du cocon"). L'occasion, ici, de revenir sur cet évènement.

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Depuis 1852, la ville de Lyon n’a plus de maire ni de conseil municipal. Elle est administrée par le préfet du Rhône et une commission municipale nommés par l’empereur. Cependant, l’influence républicaine est forte. Au Corps législatif, depuis 1852, le docteur Louis Hénon, républicain modéré fait partie des cinq «opposants officiels à l’Empire ». 

Les élections législatives de 1869 marquent un glissement sensible vers la gauche de l’électorat populaire. Les radicaux, Raspail et Bancel, sont élus à la place des modérés Jules Favre et Louis Hénon. Lors de ces élections, en l’absence de candidats de l’Internationale, la classe ouvrière donne ses voix aux républicains radicaux opposés à l’Empire. 

Pendant la première moitié du siècle, les ouvriers, pour défendre leurs intérêts, s’unissent dans des sociétés coopératives et mutualistes fortement influencées par Proudhon. En 1866, cent cinquante à deux cents ouvriers s’affilient à l’Internationale créée à Londres en 1864. L’année suivante, 22 groupes de quartiers rassemblent 500 adhérents. 

En 1869, après les élections législatives, des grèves éclatent dans une vingtaine de corporations ouvrières contre les bas salaires et les longues journées de travail dans des ateliers insalubres. L’Internationale appuie ces luttes et aide à leur organisation. La lutte la plus emblématique est la grèves des ovalistes (ouvrières qui dévident les cocons de soie) durant l’été 1869. Le mouvement dure deux mois et est couronné de succès : les salaires sont augmentés et la journée de travail diminuée d’une heure. Les ovalistes sont 2 000 à adhérer collectivement à l’Internationale devenue une large fédération de chambres syndicales et corporatives, rassemblant des milliers d’adhérents.

Source : http://www.commune1871.org/?Lyon-ville-ouvriere-rebelle


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«Lyon, le 21 juin 1869
A Monsieur le Sénateur Préfet du Département du Rhône
Monsieur le Sénateur,
Les Dames et Demoiselles ouvrières ovalistes désignées ci-dessous, ont l'honneur de vous exposer qu'elles ne gagnent que 1 f 40 c par jour. Voilà longtemps qu'elles souffrent n'ayant qu'une aussi minime journée, il serait temps d'y mettre un terme et de leur faire accorder une petite augmentation, vu qu'on les fait travailler depuis cinq heures du matin à sept heures du soir, ce qui est très pénible pour une femme.
A cet effet, elles viennent solliciter des bontés de Monsieur le Sénateur d'avoir la bienveillance de leur faire accorder une augmentation en fixant la journée de chaque ouvrière à deux francs et une heure de travail en moins, autrement toutes les dénommées ci-dessous se verront forcées de cesser leur travail à leur grand regret, vu qu'il leur est impossible de pouvoir vivre et s'entretenir en gagnant aussi peu, il y en a au moins la moitié qui n'ont pas de santé et sont souvent malades par rapport à la nourriture grossière qu'elles sont obligées de manger afin de pouvoir se suffire avec le peu qu'elles gagnent.
Elles ont toutes recours à vous, Monsieur le Sénateur, pour que vous ayez la bienveillance de leur accorder
votre appui et votre autorité pour leur faire avoir l'augmentation qu'elles demandent.
De ce bienfait, elles vous en auront une éternelle reconnaissance et elles sont,
Avec le plus profond respect,
Vos très humbles et très dévouées servantes et administrées
Suivent les noms des réclamantes ...»

Les 255 noms inscrits à la suite de cette pétition attestent le début de la «Grève des Ovalistes», un mouvement initié à Lyon en 1869 par des femmes pour des femmes, et qui jette dans la lutte près de 2000 ouvrières. 

Cette histoire passionnante nous est contée dans «La grève des ovalistes», un livre de Claire AUZIAS et Annik HOUEL (1)

Qui étaient les ovalistes ?

En Rhône-Alpes à la fin du 19e siècle, plusieurs milliers d'ouvrières et d'ouvriers travaillent au moulinage de la soie, une opération qui suit la filature et prépare le fil pour le tissage.

L'art d'ovaler fut inventé par des fabricants de Lyon et de Nîmes. Cette technique de moulinage vise à obtenir par plusieurs torsions un fil plus solide, plus brillant. L'ovale est la pièce motrice centrale du moulin que surveille l'ouvrière ovaliste.

La soie ovalée, qui se compose de 8, 12 ou 16 brins de soie grège, résulte d'un moulinage perfectionné. C'est une technique prisée pour son apport économique, parce que l'ovaliste en fait «autant que 16 selon l'ancienne méthode».

Environ 150 ateliers de moulinage sont installés à la Croix-Rousse mais aussi dans les quartiers de la Guillotière, des Brotteaux, de la Part-Dieu et Charpennes ...

Comment vivaient et travaillaient les ovalistes ?

Les ovalistes sont surtout des femmes. Elles gagnent de 9 à 13 francs par semaine (un homme est payé entre 15 et 20 francs pour le même travail !).

La plupart sont logées par le patron, de manière misérable et sans hygiène. Celui-ci fournit également «le feu» (combustible de chauffage), et parfois, pourvoit à une soupe claire qui donnera lieu à l'expression populaire «soupe d'ovaliste» pour désigner un maigre repas ... Encore le patron déduit-il deux tiers de la paye pour ces libéralités !

Être logée par le patron équivaut pour l’ouvrière à un contrôle total sur sa vie : si on perd son emploi, on perd en même temps son logement ...

Chronologie d’une grève

Le 17 juin 1869, la revendication débute dans quelques ateliers. Le 21, la pétition reproduite page 2 est adressée au Préfet. Jusqu'au 29 juillet se succèdent déclarations, réunions syndicales, rassemblements de rue, manifestations … Une réunion d'adhésion à l'A.I.T. (Association Internationale des Travailleurs) rassemblera près de 900 personnes. L'ensemble du mouvement est à l'initiative des femmes.

Tout au long du mois, les patrons jettent à la rue les ovalistes en grève … Celles-ci campent dehors avec leurs malles, sont hébergées par la solidarité du quartier, des collègues, voisins ...Heureusement, le temps devait être clément en ce début d'été !

Les patrons recourent à «l'importation» d'ouvrières italiennes qui n'oseront pas faire grève. Amenées de leurs villages, les Italiennes, en proie à la misère et isolées, acceptent des conditions de travail encore plus dures que leurs collègues françaises. Leur emploi vise d'habitude à faire baisser les tarifs, mais aussi, en ce mois de juin, à casser la grève ! Certaines se montreront pourtant solidaires et rejoindront le mouvement.

Solidarités syndicales et politiques …

L'Association Internationale des Travailleurs (l’AIT), à qui la grève des ovalistes a valu de nombreuses adhésions, se montrera malgré tout un peu tiède envers le mouvement (2). Plus tard, pour faire la preuve de son ouverture aux femmes, l'A.I.T. essaiera de récupérer une des leaders ovalistes, Philomène (ou Rosalie) Rozan.

Marx, dans le rapport des activités de l'A.I.T. (3), écrit :

«A Lyon ce n'était pas l'Internationale qui jeta les ouvriers dans la grève, mais la grève qui les jeta dans l'Internationale (…) Peu après le massacre de La Ricamarie, la danse des révoltes économiques était ouverte à Lyon par les ovalistes, la plupart des femmes. Elles s'adressèrent à l'Internationale qui, principalement par ses membres de France et de Suisse, les aidèrent à supporter la lutte (…) à Lyon comme auparavant à
Rouen les femmes jouèrent un noble et puissant rôle dans le mouvement (...)»
Procès-verbaux du Conseil Général de l'A.I.T. - tome 1868-1870

Femmes en mouvement

La Grève des Ovalistes est un mouvement spontané, organisé et mené par des femmes que rien n'y préparait, et qui feront preuve de solidarité, d'efficacité dans la revendication et les actions menées, jusqu'à mettre en difficulté le patronat de l'époque pendant un gros mois. Certaines le paieront de 2 à 3 semaines de
prison pour «atteinte à la liberté du travail», et les arrestations seront nombreuses sous les prétextes les plus farfelus, la grève étant aussi assimilée à la débauche !

Malheureusement, cette lutte exemplaire ne sera pas un succès total. Les femmes n'obtiendront pas l'augmentation demandée mais seulement la diminution de la journée de travail de 2 heures, et encore, pas dans tous les ateliers.

«La grève des ovalistes de Lyon mérite d'être célèbre. Deux mille femmes en grève durant un mois de l'été 1869, voilà déjà, en ces temps où la grève demeure un acte viril de producteurs à part entière, une manière d'événement. Qu'elles demandent en outre leur adhésion collective à l'Association Internationale des
Travailleurs – elles, si étrangères à l'association formelle – surprend plus encore et intrigue.(…)
Et il n'y aura pas d'héroïnes, dans cette histoire, écrasées toutes uniformément par ces grands hommes qui les prennent en main.
C'est ce voile jeté sur elles, sur les multiples réalités de leur vie, qui a suscité notre désir d'en soulever un coin.
Pas d'héroïnes, mais des femmes vivantes, en butte aux violences, aux sarcasmes de l'habituelle misogynie ; des femmes en colère.»

Michelle PERROT, préface

Notes
(1) La Grève des Ovalistes - Claire AUZIAS et Annik HOUEL – Payot, Paris, 1982 – ouvrage préfacé par Michelle PERROT (disponible à la Médiathèque de Vaise). Le document manuscrit de la pétition des
ovalistes est conservé aux Archives de Lyon
(2) «En 1864 est créée à Londres l’Association Internationale des Travailleurs (AIT), un moment capital dans l’émergence d’un mouvement ouvrier organisé. Mais quelle place les femmes ont-elles eu au sein de ce mouvement ?
Même si on peut observer que les femmes se mobilisent dans les années de crise (1860-1870) au cours desquelles les grèves et les manifestations se multiplient, l’admission des femmes au sein de l’AIT est loin d’être une évidence et a suscité de nombreux débats au sein des instances avant que le conseil général de l’AIT ne recommande la fondation de sections féminines parmi les organisations ouvrières.»

Source :  http://www.static.lyon.fr/vdl/contenu/arrondissements/9ardt/actualites/2010/Journee_Femmes_2010.pdf


QUELQUES ARTICLES DE PRESSE DE 1869 TROUVES SUR GALLICA

 Le Temps 3 juillet 1869



Le Temps 5 juillet 1869




La Presse 6 juillet 1869
 
Le Temps 6 juillet 1869

Le Temps 9 juillet 1869



La Presse 10 juillet 1869

La Presse 11 juillet 1869

Le Temps 14 juillet 1869


Le Temps 22 juillet 1869


ET JUSTE POUR LE PLAISIR DE LIRE...PAUL LAFARGUE DANS L’HUMANITÉ DU 08 AVRIL 1907







Le cri des paysans (Patrick Le Hyaric)

De Bruxelles à l’Élysée va-t-on enfin entendre les cris de souffrance et de détresse qui montent de nos campagnes ? Le drame qui se joue actuellement dans les fermes n’est pas le résultat d’un mystérieux phénomène climatique mais celui de choix politiques et économiques qui obéissent aux cartels internationaux de l’industrie agro-alimentaire. Ceux-ci exploitent avec une violence inconnue jusque-là le travail paysan en faisant pression à la baisse sur les prix. Ils saccagent et détruisent en même temps la vie de nos campagnes. Ils poussent à des productions standard. Elles seront malaxées par la suite dans un complexe agro-industriel qui n’a que faire de l’alimentation et de la santé puisqu’il s’agit de préparer de manière industrielle des plats à… manger dans lesquels la « matière première agricole » doit coûter le moins cher possible.

Le système capitaliste n’a eu de cesse de baisser la part alimentaire dans la reproduction de la force de travail pour ne pas avoir à augmenter les salaires des autres travailleurs. Les actuels combats paysans ont partie lié avec toute la société dans la mesure où il est question du pouvoir d’achat de toutes et tous, de l’aménagement et de l’équilibre des territoires, de l’emploi, des équilibres écologiques, de la qualité alimentaire et de la santé. Ce lien entre la qualité de l’alimentation, les conditions de production agricole et la santé humaine est trop sous-estimé. Si ces enjeux étaient traités à leur juste mesure, on sortirait des débats stériles actuels pour considérer la production alimentaire comme une question d’intérêt général. Or, elle n’est traitée que par le petit bout de la lorgnette ou dans le cadre de petits débats politiciens.

jeudi 11 février 2016

LES LUNDIS DE GAUCHE - PORTE OUVERTE SUR 2017

Chaque lundi à partir du 1er février des échanges, des rencontres, des débats. À l’invitation de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

"Je souhaite apporter ma pierre, celle du Parti communiste, à un débat nécessaire à gauche, sur les enjeux de la période et les grands défis auxquels la France est confrontée.

Je le fais en invitant des personnalités, acteurs et actrices du monde associatif, syndical et politique, du monde de la culture et de la recherche, à un dialogue suivi sur les questions du travail, de la sécurité et des libertés, de la transition écologique, sur un nouvel âge de la démocratie, sur les biens communs, le mieux vivre, la voix de la France et de l’Europe, la paix...

Et je suis ouvert à tous les dialogues pour inventer une alternative aux politiques suivies aujourd’hui.

Je n’accepte pas le scénario ficelé pour 2017 dont on connaît à peu près les premiers rôles : Marine le Pen, François Hollande et Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé. De ce scénario, la gauche serait absente et les aspirations populaires défaites. J’agis avec beaucoup d’autres, pour que surgisse d’une démarche collective et citoyenne, un projet commun et une candidature commune."

Pierre Laurent

Débats à suivre en direct tous les lundis à partir de 18h30 à l'adresse suivante : http://www.pcf.fr/lundisdegauche



Revoir la 2ème soirée avec Bernard Thibault, syndicaliste et Caroline de Haas, féministe, animatrice de l’appel pour des primaires de gauche





Revoir la 1ère soirée avec Patrick Weil, historien spécialiste des questions d’immigration et de citoyenneté.
Pouria Amirshahi, député PS, animateur du mouvement en commun. Françoise Dumont, Présidente de la Ligue des droits de l’Homme.



Les lundis de gauche - Première soirée avec... par CN-PCF

L’Assemblée Citoyenne du Bassin Manosquin présente "Comme des Lions" - Documentaire de Françoise Davisse

Présenté par l’Assemblée Citoyenne du Bassin Manosquin

"COMME DES LIONS"

Cinéma le Lido 23 Février 2016 à 20h15

(1H55 – entrée 7 €)

La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice Françoise Davisse


"Comme des lions" raconte deux ans d’engagement de salariés de PSA Aulnay contre la fermeture de leur usine. Des immigrés, des enfants d’immigrés, des militants, bref des ouvriers du 93 se sont découverts experts et décideurs. Ces salariés ont mis à jour les mensonges de la direction, les faux prétextes, les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l’État. Bien sûr, ils n’ont pas "gagné". Mais peut-être faut-il arrêter de tout penser en terme de "gain". La vie est faite d’expériences, de risques, d’aventures et de fierté. Et là, ces deux ans sont une tranche de vie exceptionnelle. Un moment d’intelligence collective, de démocratie et de révélations.



BANDE ANNONCE



On se battra comme des lions, de Françoise Davisse, réalisatrice from CGT PSA Aulnay on Vimeo.


PRÉSENTATION DU FILM PAR FRANÇOISE DAVISSE




Comme des Lions - Entretien avec Françoise Davisse, réalisatrice from Angers Mag on Vimeo.


DOSSIER DE PRESSE


mardi 9 février 2016

Situation de l’emploi dans les Alpes-de-Haute-Provence pour le mois de décembre 2015

 
Synthèse

Demande d’emploi

Fin décembre 2015, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A (données CVS) s'établit à 10 232 dans le département, soit une hausse de +1,3% par rapport à novembre 2015 (PACA +0,3%).

Sur les douze derniers mois, ce nombre s'accroît de +2,5%, évolution inférieure à celles constatées en région PACA (+3,4%) et au niveau national (+2,6%).

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi en catégorie A, B, C (données CVS) s'établit à 15 396 dans les Alpes de Haute Provence fin décembre 2015, soit une variation de +1,9% par rapport à fin novembre 2015 (PACA+0,7%).

Sur un an, le département enregistre une hausse de +5,1%, évolution inférieure à celle constatée au niveau régional (+5,8%) et supérieure par rapport au niveau national (+5,0%).

Les DEFM de moins de 25 ans affichent une variation sur un mois de +1,8% et sur un an de -8,5%.

Les DEFM de 50 ans et plus présentent une variation mensuelle de +1,5% et de +12,4% sur douze mois.

Les demandeurs d'emploi de longue durée affichent une variation annuelle de +10,8%.

Les demandeurs d'emploi de très longue durée présentent une variation de +15,3% sur un an.

Emploi salarié

De source INSEE, mesuré sur un an, le niveau de l’emploi augmente de +2,4% avec un total de 28 161 salariés à fin septembre 2015.

Au 3ème trimestre 2015, on constate une variation trimestrielle de +0,8% pour l'ensemble des secteurs et notamment :
- construction : 3 685 salariés
- tertiaire : 18 480 salariés
- industrie : 5 954 salariés

Le taux de chômage

Au 3ème trimestre 2015 le taux de chômage localisé départemental s’établit à 12,0%, soit une variation de +0,1 point par rapport au 3ème trimestre 2014 (11,9%). Le taux de chômage de la région Paca présente une évolution annuelle de +0,2%.

Le taux de chômage de la zone d’emploi de Manosque (12,6% au 3ème trimestre 2015) présente une évolution annuelle de +0,2 point et celui de la zone d’emploi de Digne (11,8% au 3ème trimestre 2015) présente une variation annuelle de +0,1 point sur un an.

Taux du SMIC au 1er janvier 2016

Le taux horaire du SMIC est fixé à 9,67 euros au 1er janvier 2016 (+0,6%) (taux précédent : 9,61 euros).
Pour un mois travaillé à temps complet sur la base de 35 heures par semaine, le montant brut s'élève, en application des modalités de calcul le plus souvent utilisées, à 1 466,62 euros.

Le minimum garanti, utilisé pour le calcul des avantages en nature dans certains secteurs d'activité, est fixé à 3,52 euros.

À partir de février 2009, les demandeurs d’emploi sont présentés selon de nouveaux regroupements (catégories A, B, C, D, E) :
- catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
- catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
- catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;
- catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…) y compris les demandeurs d’emplois en convention de reclassement personnalisé (CRP) et en contrat de transition professionnel (CTP), sans emploi ;
- catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).

DOCUMENT CONSULTABLE CI-DESSOUS (6 pages)

RSA contre bénévolat dans le Haut Rhin : Monnayer la solidarité nationale ? Inacceptable ! (L'Humanité.fr du 08/02/2016)

 
Communiqué d'ATD Quart Monde

Vendredi 5 février, le département du Haut Rhin vient de voter une mesure conditionnant le versement du Revenu de Solidarité Active (RSA) à la réalisation par ses allocataires de 7 heures hebdomadaires de bénévolat.

ATD Quart Monde s’insurge contre cette proposition inacceptable et irréaliste.
Solidarité de la nation ou stigmatisation des allocataires ?

Le RSA est en effet synonyme de solidarité, celle de la Nation envers ceux qui connaissent de grandes précarités. Cette solidarité leur permet aujourd’hui à peine de survivre : comment se loger et se nourrir décemment avec 500 euros par mois ? Elle est souvent vécue comme une honte, nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas recourir à ces allocations par peur du regard des autres (50% de non recours aux RSA en moyenne selon l’ODENORE en 2012). Comment pourrait-on conditionner le versement de cette allocation insuffisante à un travail bénévole ? Comment peut-on imaginer inverser le sens de la solidarité ? De plus 30 heures par mois, c’est totalement irréaliste sur le plan logistique pour les organisations qui devraient accueillir ces travailleurs bénévoles. Va-t-on demander la même chose à tous les chômeurs ou cherche-t-on à culpabiliser les personnes qui vivent des minimas sociaux ?
Le bénévolat tient de la vie privée.

ATD Quart Monde ne fonctionne que sur l’engagement de ses bénévoles et de ses volontaires permanents. C’est donc une notion essentielle pour nous. Cependant, nous tenons à souligner que l’engagement est de l’ordre de la vie privée. On ne peut et ne doit contraindre personne à s’engager. Personne ne doit avoir à rendre des comptes à qui que ce soit de son activité bénévole. Nombreuses sont les personnes au RSA qui agissent bénévolement à ATD Quart Monde ou dans d’autres associations, mais cela ne peut pas devenir une contrainte.
Ce que les gens veulent c’est travailler.

La majeure partie des personnes en situation de pauvreté que nous rencontrons veulent être utiles et surtout pouvoir vivre de leur travail. Plutôt que de proposer une activité qui ne sera pas rémunérée et empêche pendant ce temps les personnes de chercher du travail, nous invitons le département du Haut Rhin à s’intéresser à notre projet d’expérimentation Territoires Zéro chômeur de longue durée. Celui-ci vise à rediriger le coûts du chômage de longue durée vers la création d’emplois au SMIC au minimum, et en CDI. Plus d’infos : https://www.atd-quartmonde.fr/wp-content/uploads/2015/10/DP-ZeroChomeurV4.pdf
 
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Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, a déclaré hier qu’il n’était « pas possible de conditionner le versement du RSA à l’exercice du bénévolat


Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, a déclaré hier qu’il n’était « pas possible de conditionner le versement du RSA à l’exercice du bénévolat », comme l’a décidé vendredi le département du Haut-Rhin, car cette démarche serait « illégale ». « Si le département du Haut-Rhin pense être capable de trouver sept heures de bénévolat par semaine pour les 20 000 personnes bénéficiaires, peut-être peut-il leur trouver une activité rémunérée », a-t-elle lancé, soulignant que les politiques d’insertion sont là pour accompagner les personnes qui ont le RSA vers une activité…

Massacre à Cizré : La Turquie d’Erdogan a franchi une nouvelle étape dans l’abjection

Communiqué

La Turquie d’Erdogan, en massacrant et en brûlant 60 civils, réfugiés dans les caves de deux immeubles, à Cizré a franchi une nouvelle étape dans l’abjection.

Elle se livre à ce qui s’apparente à des pogroms contre la population kurde. Cizré, comme une vingtaine d’autres villes, ne sont plus que ruines et demeurent soumises à d’intenses bombardements.

Plus de 250 civils y ont perdu la vie faute de soins. Des crimes contre l’humanité se produisent désormais quotidiennement au Kurdistan dans un silence assourdissant.

Le PCF condamne cette politique scélérate ainsi que le soutien que la France et l’UE apportent à la Turquie dans la cynique et vaine perspective de juguler les flux migratoires. Erdogan bafoue toutes les libertés, appuie Daesh et affirme trouver ses sources d’inspiration dans l’hitlérisme.

Une telle complicité est une honte. La France et l’UE doivent exiger d’Ankara la fin des violences contre les Kurdes et assurer leur protection. Elles doivent cesser la répression qui s’exerce contre leurs organisations et leurs rassemblements comme celui de Paris, le 8 février 2016.

Il n’y a pas de solutions militaires à cette crise. La France et l’UE doivent appuyer les efforts de paix que portent toutes les formations kurdes et turques démocratiques auxquelles le Parti communiste français apporte un total soutien.

Parti communiste français,

Paris, le 9 février 2016.

Les droits des femmes s'affichent au siège du PCF (L'Humanité.fr du 08/02/2016)

Photo : Humanité.fr

80 affiches, 300 images sur les droits des femmes
Espace Niemeyer
du 8 février au 8 mars 2016


Aujourd’hui, les femmes sont sous représentées sur la scène graphique française et internationale, et ce malgré une présence majoritairement féminine dans les écoles d’art et de graphisme. Combien de directrices artistiques, de commandes publiques confiées à des femmes, de femmes graphistes sélectionnées dans les biennales ou exposées dans les lieux consacrés ?

Cette situation n’est pas différente de celle qui prévaut dans les autres secteurs de la culture (combien de cheffes d’orchestre, d’artistes exposées dans les musées, de metteuses en scène ?) et de l’économie (combien de dirigeantes d’entreprises, etc.)

Si les femmes sont omniprésentes, à travers des représentations stéréotypées et sexistes, sur les images publicitaires qui nous sont données à voir quotidiennement, elles sont moins nombreuses à créer les images qui constituent notre environnement visuel.

Les affiches et images rassemblées ici, produites par des associations, des organisations politiques, syndicales ou des institutions, rendent compte de la diversité des enjeux féministes contemporains : inégalité au travail, dans les sphères publique ou privée, maîtrise de son corps, violences… Elles ont été conçues autant par des femmes que par des hommes : autour de ces enjeux, la parité semble de mise.

Collectif de préparation : Valérie Debure, Isabelle Jego, Alex Jordan, Laurent Klajnbaum, Guillaume Lanneau, André Lejarre, Sébastien Marchal et Vanessa Verillon.

Le vernissage de l’exposition a eu lieu lundi 8 février 20 h à l’espace Niemeyer. Ouvert à toutes et tous, il a été introduit par 30 min de « conversation féministe » animée par Samuel Wahl avec Vanessa Verillon, graphiste, Maya Surduts, porte-parole du Collectif National pour les Droits des Femmes, Vanina Pinter, historienne du design graphique, Laurence Cohen sénatrice.


Espace Niemeyer – siège du PCF *
2, rue Mathurin Moreau
75019 Paris
Métro : Colonel Fabien




* En 1965, le Parti communiste français dont les locaux sont dispersés dans Paris, décide de lancer la construction d’un nouveau siège pour accueillir sa direction nationale. C’est à l’architecte Oscar NIEMEYER déjà célèbre pour la construction de BRAZILIA, la capitale du Brésil, qu’est confié cette tâche. Il a notamment réalisé en France le centre culturel de la Ville du Havre dit « Le Volcan », la Bourse du Travail de Bobigny, ou encore l’ancien siège de l’Humanité à Saint-Denis.

Entouré de Jean Deroche, Paul Chemetov et Jean- Maur Lyonnet, Oscar Niemeyer a gracieusement offert les lignes du Siège au Parti communiste français et aux parisiens. Le siège sera construit en deux temps, entre 1969 et 1980. Il est un témoignage exceptionnel de l’architecture moderne au XXème siècle. Depuis une dizaine d’année, l’Espace Niemeyer est devenu le lieu privilégié d’expressions artistiques d’exceptions dont celle de Jean- Paul Gauthier, Alain Souchon, ou encore Michel Gondry.

Le bâtiment est classé au Patrimoine national depuis 2007.

1966-2016 : Commémorations de la « Grève des Femmes de la Fabrique Nationale à Herstal en Belgique »

photo : http://www.femmesencolere.be/


« A travail égal, salaire égal »
Le 9 février 1966, trois mille ouvrières de la Fabrique Nationale d’armes de guerre à Herstal (Belgique) entament une grève historique qui durera douze longues semaines. Elles revendiquent une augmentation de leur salaire au nom du principe À travail égal, salaire égal, hymne repris ensuite par les mouvements semblables aux 4 coins du globe. Ces ouvrières lancent un mouvement qui donne naissance à une mobilisation plus large en faveur de l’égalité entre hommes et femmes. Ce slogan devient un symbole important du combat pour l’égalité entre hommes et femmes. A travers cette grève historique, les ouvrières de la FN se dressent pour dénoncer les injustices dont elles sont frappées et portent des revendications inédites jusqu’alors. Grâce à leurs combats, des droits nouveaux verront progressivement le jour les années suivantes en Belgique comme ailleurs : les femmes ont, en effet, continué à lutter sur de nombreux terrains dans le but de faire évoluer leurs droits.

La Fabrique Nationale (F.N.) est un fleuron de l’industrie liégeoise depuis 1886. Elle a une production variée : les armes surtout mais aussi les motos et même, pendant un temps, les autos. En 1966, elle emploie 13.000 travailleurs. C’est une entreprise florissante qui peut donc se permettre de payer des salaires élevés. Les femmes sont 3.900 à la F.N., soit 30% de l’ensemble des travailleurs. Il y a 350 employées pour 3.500 ouvrières.

A la F.N., les ouvrières occupent le bas de l’échelle à tous les points de vue :

– elles sont engagées comme manœuvres spécialisées (le grade le plus bas) : elles font le gros œuvre sur les pièces avant de les apporter aux ouvriers qualifiés (des hommes) qui font la finition.
– elles n’ont pas suivi d’études préparatoires et apprennent donc leur métier dans l’usine;
– leur travail se fait dans des conditions dégueulasses que montre très bien le documentaire TV (huile, bruit, manque d’hygiène, absence de vêtements de protection,…);
– elles sont appelées les “femmes-machines” (elles ne sont que le simple prolongement de la machine qui leur dicte le rythme du travail).
– L’encadrement est totalement masculin, du grand patron au régleur des machines en passant par les ingénieurs et les contremaîtres.
– Les femmes n’ont aucun espoir de promotion : la F.N. organise des formations qui sont officiellement ouvertes à tous, hommes et femmes, mais réservées à ceux qui ont ont suivi à l’école des cours techniques de mécanique (ce qu’aucune femme n’a fait !).
– Les inégalités salariales sont criantes : l’ouvrier le moins qualifié qui entre à la F.N. est payé directement en classe 4 et peut régulièrement progresser; par contre, les femmes se répartissent dans les classes 1 à 3 et ne peuvent espérer monter plus haut puisqu’elles ne suivent pas les formations internes à la F.N. !
– enfin, dans la vie syndicale de l’entreprise, les femmes restent sous-représentées : si elles représentent 30% de la main-d’œuvre, il n’y a que 6,5% de déléguées à la FGTB et 9% à la CSC.

Cette grève est devenue historique pour deux grandes raisons :

1. Les grèves de femmes sont rares : celle de la F.N. fut la plus importante, car elle a duré 12 semaines, elle fut massivement suivie du début à la fin, elle s’est concrétisée dans un slogan (“A travail égal, salaire égal !”) pouvant être repris par toutes les femmes travailleuses et elle s’est terminée par une victoire (même si celle-ci ne fut que partielle).

2. Elle a eu lieu à un moment charnière : 5 ans après la grande grève de l’hiver 60-61 contre la Loi unique (1 million de travailleurs au moment le plus fort de la grève) et 2 ans avant Mai ’68 qui a permis la relance d’un nouveau mouvement féministe dans la jeunesse.

Ce mouvement a une réelle portée européenne : des délégations syndicales françaises, italiennes sont venues soutenir le mouvement ; la grève remet en débat la question de l’égalité des rémunérations à la Commission européenne et dans chacun des États membres ; elle marque aussi l’entrée plus massive des femmes dans l’action syndicale et oblige la société à s’interroger sur les problèmes posés aux travailleuses et la condition des femmes en général

A Herstal, comme à Liège, ces "femmes machines" (c’est ainsi qu’on les appelle à l’époque), ainsi que toutes les femmes seront commémorées et mises à l'honneur pendant plusieurs jours. (Colloques, expositions, défilés, discussions, conférences...)
Photo http://www.femmesencolere.be/expo
" Le 16 février 1966, trois mille travailleuses en colère de la Fabrique Nationale de Herstal arrêtent le travail. Leur revendication principale : être payées comme leurs collègues masculins. Le slogan « A travail égal, salaire égal » a marqué l’histoire aussi sûrement que ces douze semaines de grève. Car c’est la première fois qu’un mouvement social porte une revendication liée au genre.

Oui : la grève des femmes de la FN, dont Herstal commémore aujourd’hui le cinquantième anniversaire, a ouvert la porte au mouvement féministe et contribué à transformer en profondeur notre société mais aussi… notre ville ! On a tendance à l’oublier mais la création de notre crèche communale, par exemple, est une conséquence directe du combat mené courageusement pendant des mois par les « femmes-machines » de la FN.

A Herstal, on a toujours été à la pointe du combat social. Et on continue à porter aujourd’hui les valeurs de solidarité, d’entraide et d’égalité qui étaient l’encre de cette page d’histoire écrite en 1966 au coeur de notre ville.

Il était donc important que nous commémorions avec faste et émotion le cinquantième anniversaire de cette grève qui a marqué l’histoire. Dans le folder ci-dessous, vous trouverez le programme des activités organisées du 16 février au 26 mars dans le cadre de cette commémoration. Il est riche, varié, enthousiasmant. Il a été conçu par la Ville, le Centre culturel de Herstal et nos divers partenaires comme un hommage mais aussi comme une leçon. Car le combat n’est pas fini. Celui de l’égalité salariale comme celui de l’égalité des droits ou de la défense des travailleurs. Il faut se souvenir pour mieux construire l’avenir."



Sources :

lundi 8 février 2016

Avenir du service public ferroviaire régional en PACA (Collectif, le train, un investissement d'avenir)

Tract distribué dans les gares des Bouches du Rhône ce lundi 8 février 2016

Tôt ce matin du 8 février , dans les gares des Bouches-du-Rhône, les militants du collectif ( l’ADECR13, la CGT cheminot, le MNLE, EELV, la fédération PCF 13, TGV développement ) ont distribué un nouveau tract pour informer des derniers développements des politiques de la SNCF et de la région PACA - politiques qui semblent avec la nouvelle majorité à la région se conjuguer pour porter atteinte au service public.

Cette action se déroulait après une grève des agents la semaine dernière, agents qui avaient choisi eux aussi de s’adresser aux usagers.

Alors que plus de la moitié des gares n’ont aucune présence humaine, de nouvelles dispositions prévoient pour de nouvelles gares des réductions d’amplitude horaire ou carrément plus aucun personnel.. même peine pour les contrôleurs dont le nombre diminue alors que le déficit de conducteur est chronique ... au total des nouvelles qui contrairement à ce que claironne le nouveau président de la Région Christian Estrosi ne vont pas favoriser la sécurité et la fiabilité du réseau .. et ce ne sont pas les quelques portiques installés en janvier gare Saint-Charles à Marseille qui vont répondre durablement.

Partout dans les gares les discussions ont permis de mieux comprendre l’exaspération des usagers devant les retards et fait nouveau à partir de cette semaine la suppression de train ou leur replacement par des bus , tout ceci avec une information de dernière minute .. au total, un service dégradé qui n’augure rien de bon pour la suite.. surtout si les avantages acquis lors de la précédente majorité sont remis en cause tel la carte Zou pour les jeunes et les étudiants ou pour ceux qui fragilisés économiquement font du train le moyen de leur mobilité.

Lors du journal régional, France 3 présent à Marseille a pu donner un coup de projecteur sur cette action et ses raisons. La direction de la SNCF et de la région n’ont quant à eux pas souhaiter intervenir... prochaine intervention du collectif auprès du directeur de la SNCF PACA en attendant le rendez-vous promis par Christian Estrosi.

Pour le collectif : Florian Salazar-Martin (http://www.elunet.org/spip.php?article94348)


Projection du Film "Comme Des Lions" - Château-Arnoux le 24/02/2016 à 18h30



"Comme des lions" de Françoise DAVISSE 
MERCREDI 24 FÉVRIER à 18H30 au Cinématographe , à Château-Arnoux,

Ce film retrace deux années de lutte des ouvriers de PSA Aulnay , qui en 2013 emploie encore plus de 3000 salariés. Il montre toute la force de l'action collective de gens qui se battent pour leur avenir face à des patrons calculateurs et un gouvernement complice. C'est fort, c'est émouvant, et ça dévoile toute l'intelligence et la puissance de la conduite démocratique de la lutte, face aux provocations pouvant pousser à la violence. C'est d'une actualité évidente, et cette soirée fera certainement partie des initiatives engagées en réaction à la condamnation des 8 de Goodyear, qui sont en train d'être décidées dans notre département.

Cette soirée sera organisée par les Amis de l’Humanité 04 et la CGT 04.
Le site du film est consultable ICI http://www.commedeslions-lefilm.com/
La promotion du film sur Facebook est ICI : https://www.facebook.com/events/1075135132537284/



Ci-dessous, l'HD de cette semaine (N° 496) présente un entretien avec Françoise DAVISSE (page 15) autour de son film et de la solidarité avec les 8 de Goodyear