vendredi 26 décembre 2014

Les Jeunes communistes, acteurs d’une « génération révolution » - L'Humanité.fr

Le Mouvement jeunes communistes de France (MJCF) a tenu ce week-end son congrès à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) avec l’ambition 
de « rassembler » sa génération pour en finir avec les politiques de précarité et d’austérité qui la mènent dans l’impasse.
«Combats le capitalisme, construis ton avenir. » C’est par ces mots, inscrits sur une banderole au pied de la mairie 
de Gennevilliers (Hauts-de Seine), que les quelque 500 participants au congrès du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF), venus de près de 60 départements, ont été accueillis tout le week-end. Une façon d’annoncer 
la couleur de ces trois jours de travaux. « Cette crise, notre génération se la prend en pleine face », a rappelé Nordine Idir, secrétaire général du MJCF, en clôture du week-end, fustigeant les politiques libérales du gouvernement : « C’est sûr qu’avec maître Gattaz, ils sont généreux ; en même temps, ça ne leur coûte pas cher : c’est eux qui offrent et c’est nous qui payons. »

Dix batailles urgentes à mener contre les politiques libérales

La précarité dans toutes ses dimensions est ainsi au cœur de leur combat. « Plus de 25 % des jeunes sont au chômage. Ce résultat, c’est celui des politiques libérales et d’un capitalisme qui nous met dans l’impasse », rappelle en préambule la charte revendicative adoptée par le congrès dimanche matin. Une réalité vécue par nombre des jeunes congressistes : « Je ne peux rien prévoir sur le long terme. Avoir un appart ? C’est mort », témoigne Mélissandre, conseillère en assurance en CDD. Pour faire face, ce sont « dix batailles urgentes pour l’avenir de la jeunesse de France » qu’entendent animer les Jeunes communistes : « refus du travail du dimanche », « fin des exceptions au droit du travail pour les jeunes », « un CDI qui redevienne la norme », « des formations qui répondent aux besoins des jeunes », lutte contre le racisme, accès à la démocratie, aux transports, à la culture... La question aura également été au cœur du message du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, samedi après-midi : « Les jeunes sont en première ligne de cette précarité qui les empêche de vivre. Mais elle affaiblit aussi tout le pays ; dans vos luttes, vous pourrez compter sur notre engagement à vos côtés », a-t-il lancé, invitant le MJCF « à participer avec (le PCF) à la préparation du Forum européen des alternatives qui se tiendra en France en mai ». De cette génération de précaires, les Jeunes communistes veulent faire une « génération révolution », selon l’intitulé de leur texte d’orientation adopté vendredi. Leur visée ? Le communisme, évidemment, mais aussi, comme cela avait été voté lors du dernier congrès en 2010, le « socialisme du XXIe siècle ».


Atteindre les 20 000 adhérents 
d’ici à trois ans

Mais il ne s’agit pas pour le MJCF de s’adresser aux seuls convaincus. « Les dominants font tout leur possible pour nous tenir divisés, éparpillés et donc impuissants. Notre tâche, si nous voulons révolutionner ce monde qui en a tant besoin, c’est de rassembler », a insisté Nordine Idir. Si le mouvement s’est fixé l’objectif d’atteindre les 20 000 adhérents d’ici à trois ans, l’enjeu du rassemblement est de taille à l’heure d’une abstention et d’un vote Front national toujours accrus. « On constate chaque jour que la politique n’est pas bien vue par les jeunes. Voir que la gauche mène la même politique que la droite n’est pas facile à digérer », note Julia, une lycéenne de la Vienne, convaincue que « la seule façon de faire bouger les choses, c’est de ne pas rester spectateur ». Permettre à tous de se mêler de politique, l’ambition semble partagée. « Les jeunes précaires subissent actuellement plein d’expressions du capitalisme. En se munissant de revendications concrètes 
et politiques, nous leur donnerons accès à la contestation du système », explique Léa, des Bouches-du-Rhône, citant un collectif de son département contre la fermeture des CAF ou encore les lycéens qui militent contre leur déclassement de ZEP. Une démarche qui irrigue aussi un autre pilier de l’engagement du MJCF : la solidarité internationale. Après les 30 000 signatures pour la reconnaissance de l’État palestinien par la France recueillies en 2014, le MJCF a décidé d’amplifier la lutte jusqu’à ce que cette reconnaissance devienne effective, mais aussi de poursuivre de front son action en faveur de la campagne Boycott désinvestissement sanction (BDS), et pour la libération de tous les prisonniers palestiniens dont Marwan Barghouti. Et Nordine Idir de conclure : « Non, le pire n’est pas certain. Non, si nous sommes attentifs aux préoccupations des jeunes, si nous les écoutons, nous pouvons faire de très grandes choses et inverser la vapeur. »

JULIA HAMLAOUI

L’ambassadeur de Palestine en invité.

Le congrès du Mouvement jeunes communistes 
a accueilli samedi matin l’ambassadeur de Palestine en France. « Grâce à votre mobilisation, on peut aboutir à quelque chose de positif pas seulement pour les Palestiniens 
mais aussi pour les Israéliens 
et le monde entier », 
a estimé Hael Al Fahoum, en référence au processus de reconnaissance 
de l’État palestinien 
qui progresse en France comme en Europe.

 

Meilleurs vœux pour 2015 - A.F.P.S


Front national: l'IMPASSE - Tract du P.C.F

L’État lâche les Conservatoires départementaux et régionaux

Communiqué de presse, le 17 décembre 2014 

En 2015, le ministère de la Culture et de la Communication [ou le gouvernement] a décidé de supprimer complètement ses crédits aux conservatoires départementaux et régionaux de musique, suite à une baisse de plus de 35 % en 2014 et après avoir mis fin à son aide aux écoles de musique associatives en 2010.
Il convient de rappeler que la loi de 2004 relative aux responsabilités locales prévoyait un transfert des crédits des enseignements spécialisés aux collectivités, ce qui n’avait jamais été mis en oeuvre. La responsabilité incombe désormais aux collectivités qui se retrouvent seules et sans le moindre transfert pour porter le réseau national d’enseignement spécialisé.
Il est peu compréhensible que l’intervention de l’Etat disparaisse dans de telles conditions, même si elle ne représentait qu’une très petite partie d’un financement porté essentiellement par les collectivités territoriales.
Il faut sans doute rapprocher cette décision de la critique portée par de nombreuses collectivités, toutes tendances politiques confondues, à l’égard de cet enseignement jugé trop « élitiste » comparé à l’éducation artistique et culturelle prévue dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires qui se limite à une rencontre fugitive avec la musique, contrairement à la durée inscrite dans l’enseignement spécialisé.
Alors que les conservatoires sont des passages importants pour une part des futurs professionnels, ils sont aussi, aux côtés des écoles de musiques associatives, le creuset des pratiques amateurs, essentielles pour un très grand nombre de pratiquants d’origine sociales très diverses.
De plus, la portée symbolique de ce geste a son importance. Dans un moment de crise des financements, chacun prenant modèle sur l’autre, il est à craindre que cet exemple soit suivi par les collectivités territoriales et les autres soutiens.
Enfin si cette décision s’applique aussi aux CRR auxquels sont adossés les pôles d’enseignement supérieur cela risque de fragiliser ces derniers encore plus qu’ils ne le sont déjà.
Alors que la Suisse a inscrit la formation musicale dans la Constitution, que les pays asiatiques à commencer par la Chine inscrivent leurs enfants dès le plus jeune âge à des cours de pratique musicale car il est prouvé que cela leur donne plus de chances dans la vie, qu’en Amérique latine, près d’un million d’enfants participent à des programmes d’inclusion sociale fondés sur son apprentissage, nous ne comprenons pas au nom de quelle idéologie l’Etat français abandonne ses missions vis à vis d’établissements d’enseignement spécialisé dont l’une des fonctions est justement d’assurer sur tout le territoire l’équité d’accès à une formation musicale de qualité.
Ce choix politique inquiétant conduira au contraire à renforcer le prétendu élitisme d’une éducation musicale qui n’a pourtant cessé de se démocratiser.

Contacts Presse :
ADAMI / Benjamin Sauzay : 01 44 63 10 12
CSDEM / Angélique Dascier : 01 48 74 09 29
GAM / Suzanne Combo : 09 70 26 12 35
MMF / Virginie Borgeaud : 01 40 16 46 52
PRODISS / Aline Renet : 01 42 65 73 17
PROFEDIM/ Claire Guillemain : 06 14 14 36 38
SACEM / Catherine Boissière : 01 47 15 45 21
SCPP / Anouchka Roggeman : 01 41 43 03 07
SNAM / Marc Slyper : 06 07 61 51 69
SNEP / Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04
UPFI SPPF / Valérie Thieulent : 01 53 77 66 53

Décès de Jean-Jacques Leporati



Congrès de la JC: "Combats le capitalisme, construis ton avenir!"

Alors que les jeunes sont frappés de plein fouet par la crise et l’austérité, le gouvernement accorde plus de crédit(s) aux capitalistes.

Quand plus de 22% des jeunes sont au chômage, que 22,5% des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté, Hollande et ses ministres accordent des milliards aux entreprises. Santé, culture, logements, lycées, facs, boulots, tous les pans de notre avenir sont pris en grippe ! Notre génération a été gavée de phrases toutes faites sur fond de fatalisme, mais pourtant ces possibles existent et nous sommes bien déterminés à piétiner l’austérité imposée.

Demain nous appartient, nous combattons le capitalisme pour construire notre avenir!

C’est dans ce cadre que le MJCF tiendra son congrès ce week-end à Gennevilliers. Nos débats seront nourris des échanges, de l’expérience de nos vies, des rencontres avec nos voisins, nos camarades de classe… La première organisation politique de jeunes réunira 500 délégués pour construire un mouvement qui répond aux besoins des jeunes. A l’heure de la crise et de la défiance de la politique, l’éducation populaire est au cœur de notre organisation. A travers nos tournois sportifs, nos concerts, nos cours de soutien scolaire, nous affirmons que la politique se fait dans nos cités, nos écoles, nos associations …
Notre ambition est claire, en 2017 nous serons 20.000 adhérents au MJCF.

Ce congrès est pour nous jeunes communistes l’occasion d’affirmer nos campagnes nationales :
Réaffirmer que nous sommes le cœur battant de la production de savoirs et de richesses. Pendant que les actionnaires nous exploitent pour augmenter leurs profits, pendant que le MEDEF se prend pour un pigeon pour au final se gaver comme une oie, SANS NOUS RIEN NE TOURNE! Nous voulons reprendre les pouvoirs qui nous ont été arrachés et choisir notre parcours de vie.

Lors de notre dernier congrès en 2010, nous lancions une campagne pour la paix en Palestine et demander la libération de Salah Hamouri, un jeune franco-palestinien enfermé dans les geôles israéliennes. Depuis Salah a été libéré, l’Assemblée Nationale a reconnu l’Etat de Palestine, devenue entre temps membre observateur à l’ONU. Notre action sans relâche pour une paix durable au Proche Orient, a connu d’importantes avancées. Pourtant beaucoup reste à faire. La situation en Palestine, l’implication du gouvernement français dans la colonisation et les solutions au conflit sont encore trop méconnues. C’est pourquoi un livre fruit de la rencontre entre Salah Hamouri et Nordine Idir (Secrétaire Général du MJCF), "Palestine-France. Quand les jeunes résistent", sortira au moment du congrès.

Nous ouvrons grandes les portes du débat. En mêlant aspirations, attentes des jeunes avec nos propositions, nos campagnes : notre congrès sera un moment phare pour la jeunesse de ce pays. Nous sommes en route pour inventer et marcher sur les sentiers de l’ambition révolutionnaire au service des jeunes !

Soyons la Génération Révolution!

Marée noire au Bangladesh : « Rompre le silence et agir avec urgence »

Communiqué du PCF

Nous apprenons qu'une catastrophe environnementale et humaine se déroule actuellement au Bangladesh : une marée noire est en train de détruire la plus grande forêt de mangroves du monde dont 200 000 personnes, souvent très pauvres, dépendent pour leur nourriture. Située dans le Sundarbans, dans le delta du Gange, ce sont déjà près de 50km2 qui sont recouverts par les 350 000 litres de pétrole qui se sont échappés lors d'une collision entre deux bateaux. Sur place, on assiste à des scènes irréelles où, livrés à eux-mêmes, les Bangladais tentent seuls de lutter contre la marée noire, armés de pelles et de filets de pèche. Le pétrolier quant à lui se contente de racheter aux Bangladais le pétrole qu'ils ramassent : le cynisme et la cupidité atteignent ici leur paroxysme. Aussi, au-delà du drame humain ce sont aussi près de 260 espèces d'oiseaux, des espèces déjà menacées, comme le tigre du Bengale, le crocodile marin ou le python indien qui sont directement mis en danger dans une forêt classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le PCF déplore que cette catastrophe, touchant un pays pauvre, ne provoque pas de réactions à la hauteur du drame. 30 ans après la catastrophe de Bhopal presque jour pour jour, c’est encore la préservation des profits qui passe avant la protection de l’environnement et des populations qui y vivent. Ces populations sont victimes d’une double injustices : la pauvreté qui les rend très vulnérables pour faire face à de tels événements et l’indifférence générale de la communauté internationale. Au contraire, des moyens d’urgence pour enrayer cette pollution devraient être débloqués dès maintenant, et, à plus long terme, devrait être instauré une solidarité internationale pour permettre à ces pays de sécuriser leurs moyens de transports de combustibles et pouvoir se doter d’une législation environnementale du même niveau que celle des pays riches.

Allocution de Raul Castro, Président cubain [La Havane - 17 décembre 2014]

Cuba/Etats-Unis: une nouvelle étape s'ouvre (PCF)
La reprise des relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba est un tournant historique qui peut permettre de mettre fin à un demi-siècle de politiques agressives mises en place par Washington pour mettre à bas la volonté d'indépendance du peuple cubain. D'autres pas de la part des États-Unis seront nécessaires pour mettre fin une fois pour toutes au blocus inhumain qui a causé tant de dommages au développement de Cuba.
C'est la victoire du peuple cubain qui a toujours résisté avec dignité à la volonté de domination états-unienne et la victoire de tous les peuples du continent qui ont consolidé leur coopération et leur solidarité grâce à la création de nouvelles institutions d'intégration de l'Amérique latine dont Cuba est un acteur incontournable.
Le PCF rend hommage au peuple cubain, à sa Révolution et salue avec joie la libération des trois des cinq Cubains qui restaient prisonniers aux États-Unis. Il s'agit d'une excellente nouvelle pour leurs familles, pour le peuple cubain et pour tous ceux qui se sont mobilisés pour leur libération durant les longues années de captivité des 5 révolutionnaires cubains.
Le PCF restera solidaire du peuple cubain dans la nouvelle étape qui s'ouvre et qui doit déboucher au plus tôt sur la levée totale de l'embargo illégal et illégitime que les États-Unis lui ont imposé pendant 54 ans.
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La reconnaissance de la détermination du peuple cubain à lutter (Pierre Laurent)
L'annonce de la reprise des relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba est la reconnaissance de la force et de la détermination du peuple cubain à lutter, pendant 54 ans, contre un blocus illégal et illégitime et pour son indépendance et sa souveraineté.
La levée partielle des sanctions américaines doit déboucher sans tarder sur une levée totale de l'embargo. Cette avancée confirme la place de Cuba sur le continent latino-américain et la scène internationale.
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Compatriotes,
 
 Depuis mon élection en tant que président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, j’ai exprimé, à maintes reprises, notre décision d’entretenir avec le gouvernement des États-Unis un dialogue respectueux, basé sur l’égalité souveraine, pour traiter les sujets les plus divers de manière réciproque, sans empiètement sur l’indépendance nationale et l’autodétermination de notre peuple.
Il s’agit d’une position qui a été exprimée au Gouvernement des États-Unis, de manière publique et privée, par le camarade Fidel à différents moments de notre longue lutte, et ceci avec la proposition de discuter et de régler les différends par la voie des négociations, sans renoncer à aucun de nos principes.
L’héroïque peuple cubain a fait preuve, face aux grands dangers, aux agressions, aux adversités et aux sacrifices, qu’il est et restera fidèle à nos idéaux d’indépendance et de justice sociale. Étroitement unis en ces 56 années de Révolution, nous avons gardé une profonde loyauté envers ceux qui sont tombés dans la défense de ces principes depuis le début de nos guerres d’indépendance, en 1868.
À présent, nous menons de l’avant, en dépit des difficultés, la mise à jour de notre modèle économique afin de construire un socialisme prospère et durable.
Du fait d’un dialogue au plus haut niveau, qui a inclus une conversation téléphonique que j’ai eue hier avec le Président Barack Obama, nous avons pu avancer dans la solution de certaines questions d’intérêt pour les deux pays.
Comme l’avait promis Fidel en juin 2001 lorsqu’il a dit : « Ils reviendront ! », Gerardo, Ramon et Antonio sont arrivés aujourd’hui dans la patrie.
L’énorme joie de leurs familles et de tout notre peuple, qui s’est mobilisé inlassablement dans cet objectif, s’étend aux centaines de comités et de groupes de solidarité ; gouvernements, parlements, organisations, institutions et personnalités qui durant ces 16 ans ont réclamé et déployé de vaillants efforts pour leur libération. À eux tous, nous exprimons notre plus profonde gratitude et engagement.
Cette décision du Président Obama mérite le respect et la reconnaissance de notre peuple.
J’aimerais remercier et reconnaître le soutien du Vatican, et très spécialement du Pape François, à l’amélioration des relations entre Cuba et les États-Unis. De même, nos remerciements au Gouvernement du Canada pour les facilités créées pour la réalisation du dialogue de haut niveau entre les deux pays.
En même temps, nous avons décidé de libérer et d’envoyer aux États-Unis un espion d’origine cubaine qui travaillait au service de ce pays.
D’autre part, pour des raisons humanitaires, aujourd’hui, le citoyen nord-américain Alan Gross a été rapatrié dans son pays.
De façon unilatérale, conformément à notre pratique et à nos dispositions légales, des bénéfices pénaux ont été octroyés aux prisonniers concernés, y compris la libération de personnes auxquelles le gouvernement des États-Unis était intéressé.
Par ailleurs, nous avons convenu de rétablir les relations diplomatiques.
Ceci ne veut pas dire que l’essentiel ait été réglé. Le blocus économique, commercial et financier qui occasionne de graves dommages humains et économiques à notre pays doit cesser.
Bien que les mesures du blocus soient devenues une loi, le Président des États-Unis peut modifier leurs applications en vertu des facultés exécutives qui lui sont conférées.
Nous proposons au gouvernement des États-Unis de prendre de mesures réciproques en vue de l’amélioration du climat bilatéral et d’avancer vers une normalisation des relations entre nos deux pays, conformément aux principes du Droit international et de la Charte des Nations Unies.
Cuba réitère sa disposition à maintenir la coopération au sein des organismes multilatéraux, comme l’Organisation de Nations Unies.
Conscient de nos profondes différences en matière de souveraineté nationale, de démocratie, de droits de l’Homme et de politique extérieure, je confirme notre volonté de dialoguer sur ces sujets.
J’invite le gouvernement des États-Unis à surmonter les obstacles empêchant ou entravant les liens entre nos peuples, les familles et les citoyens des deux pays, notamment, en ce qui concerne les voyages, le service postal direct et les télécommunications.
Les progrès enregistrés lors des échanges montrent que beaucoup de problèmes peuvent être résolus.
Tel que nous l’avons répété, nous devons apprendre l’art de coexister, de manière civilisée, malgré nos différends.
Nous parlerons plus tard de ces importants sujets.
Je vous remercie.
Sobre estos importantes temas volveremos a hablar más adelante.
Muchas gracias. - Raoul Castro

La Guerre des graines (Vidéo)



19 décembre 1964 : Jean Moulin entre au Panthéon

L' « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire » vous informe: 

                                           19 décembre 1964 : Jean Moulin entre au Panthéon

Il y a 50 ans, en présence du général de Gaulle, André Malraux prononçait un discours vibrant et exalté pour honorer les cendres présumées du grand résistant.

Retrouvez ce discours dans une vidéo remarquable de l'INA...

« Entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège... »  

 Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »
Déclarée à la sous-Préfecture d'Aix-en-Provence le 22 septembre 2008 sous le N °W13100441
SIREN 509 164 737 - SIRET 509 164 737 00017
Sociétaire MAIF N° 3419041 J
Membre de l'ULAC Aix-en-Provence –Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (U.F.A.C)
Membre du C.A. des Amis du Musée virtuel de la Résistance en PACA 1940-1945 <http://www.museedelaresistanceenligne.org/ >
Voir aussi pour la statue controversée de Peynier: http://monpeynier.over-blog.com/article-mais-qui-etait-vraiment-v-delpuech-81987803.html
Siège social : 169 Domaine Les Michels, 13790 PEYNIER
Tel: 06 09 68 38 59. Courriel: asso.jzp@club-internet.fr

Conseil national du PCF des 12 et 13 décembre 2014

Le conseil national des 12 et 13 décembre a été consacré à deux thématiques importantes:
* la situation internationale présentée par Lydia Samarbakhsh
* face à l’extrême droite et au populisme, l'urgence d'une contre offensive présentée par Alain Hayot

Tu peux retrouver l'ensemble des rapports introductifs ainsi que le résumé des interventions qui ont suivi sur le site PCF en cliquant sur le lien ci dessous:

                                               http://www.pcf.fr/63695 

Jacques Chabalier
Responsable au pôle vie du parti

Le F.N à l'encontre de la Culture...

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Pour des Alpes Citoyennes - Mon département, j'y tiens !



Le Parlement européen se prononce pour un Etat palestinien

A la suite de plusieurs parlements nationaux dans l’Union européenne, le Parlement européen vient de voter (498 votes pour et 88 votes contre), ce mercredi 17 décembre 2014, une résolution dite de « compromis » c’est-à-dire qu’elle est le résultat de discussions entre les différents groupes du Parlement européen.

Dans ces débats, nous n’avons ménagé aucun effort pour obtenir la meilleure résolution possible. L’objectif est d’aider au mieux le peuple palestinien et l’autorité palestinienne dans leur combat pour qu’enfin soient reconnus leur souveraineté et leurs droits.

La résolution adoptée est donc un pas de plus appuyant la reconnaissance de l’Etat palestinien dans les frontières de 1967. Même si nous aurions souhaité un texte plus clair et plus précis, nous l’avons soutenu, dès lors qu’il peut constituer un point d’appui.

Ainsi, à l’article 1, il est écrit : « Le parlement européen soutient le principe de la reconnaissance d’un Etat palestinien et la solution à deux états et estime que ceci doit aller de pair avec le développement des pourparlers de paix ».

Article 2 : « Soutient les efforts du Président Abbas et du gouvernement de consensus national palestinien, souligne à nouveau l’importance de consolider l’autorité du gouvernement de consensus palestinien et son administration dans le bande de Gaza, demande un soutien constant de l’Union européenne pour le renforcement des capacités institutionnelles palestiniennes ».

Article 5 : « Réaffirme son soutien ferme à la solution à deux Etats sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem comme capitale des deux Etats. Un Etat d’Israël dont la sécurité doit être assurée aux côtés d’un Etat palestinien, indépendant, démocratique, contigu et viable, coexistant dans la paix et la sécurité sur la base du droit à l’autodétermination et le plein respect du droit international ».

Article 60 : « Invite la haute représentante, vice-présidente de la Commission à faciliter une position commune de l’Union européenne sur ce sujet ».

Article 70 : « Décide de lancer une initiative parlementaire pour la Paix », visant à rassembler les différents partis de l’Union européenne, israéliens et le Parlement palestinien pour faire avancer un agenda pour la paix et pour compléter les efforts diplomatiques de l’Union européenne ».

Patrick Le Hyaric

Grèce: nous sommes tous concernés! (Patrick Le Hyaric)


La scène de la tragédie grecque montre une nouvelle fois avec éclat à quel point la lutte de l’oligarchie contre les peuples prend une nouvelle ampleur. Confronté à de puissantes mobilisations sociales, le pouvoir de droite, soutenu par les socialistes, pensait s’en tirer en provoquant une élection présidentielle anticipée et en présentant devant le Parlement un ancien commissaire européen, M. Stravos Dimas. Pour être élu, celui-ci doit recueillir aujourd’hui même 200 voix de députés ou 180 aux deux tours suivants prévus la semaine prochaine. A cette heure, il n’en aurait que 154. Voilà qui agite et inquiète au plus haut point les milieux d’affaires internationaux et leurs mandataires de la Commission de Bruxelles. Leur hantise est devenue la démocratie elle-même. En effet, si le candidat de droite n’est pas élu, la Constitution impose de convoquer des élections législatives au mois de février. Ce nouveau parlement élirait un nouveau président pour la Grèce. Tout indique que dans un tel scénario le parti de Syriza pourrait devenir majoritaire.

Hypothèse insupportable pour tous ceux qui portent la responsabilité, en Grèce et dans les institutions européennes ou internationales de la crise profonde et durable qui fait tant souffrir le pays. Ils se déchaînent ! Le nouveau président de la commission européenne, M. Juncker dont il n’est plus besoin de démontrer les liens avec la haute finance internationale s’immisce grossièrement dans la vie politique intérieure grecque en maniant la peur et en appelant à voter à droite. Et, Pierre Moscovici, décidemment préposé aux basses œuvres a été dépêché sur place pour mener campagne. En violation de leur propre traité européen, on se croirait revenu aux sombres années 1960 sous la dictature des colonels, quand l’ambassade des Etats-Unis décidait de presque tout. La panique est sciemment organisée avec les ballotements erratiques des bourses mondiales. On fait croire aux grecs que les distributeurs de billets vont s’assécher. Et on les menace de ne pas verser les 7 milliards d’euros prévus au budget de la Grèce pour le mois de février laissant ainsi croire que le pays court à la banqueroute. Les mêmes dirigeants européens qui hier voulaient sortir la Grèce de la zone euro accusent aujourd’hui Alexis Tsipras d’en avoir l’objectif alors qu’il défend depuis toujours le contraire. Sa victoire possible en Grèce changerait beaucoup de choses en Europe. Voilà pourquoi les couteaux sont sortis contre la démocratie. Voilà en quoi nous sommes tous concernés. Solidarité avec le peuple grec et Syriza.

Patrick Le Hyaric

Dans la foulée de l'ANI, la loi Macron veut faciliter les licenciements collectifs (Médiapart)

Un article du projet de loi Macron est passé inaperçu. Il concerne les licenciements collectifs et vise à assouplir encore les procédures issues de l’Accord national interprofessionnel. Ce dernier devait favoriser la négociation entre patrons et salariés au sein de l'entreprise. Un premier bilan fait apparaître que son application se fait au bénéfice des employeurs. 

Départementales: le vote de mars prochain - Par André Chassaigne

Les élections cantonales, désormais appelées « départementales », qui auront lieu en mars prochain, vont bouleverser notre démocratie locale. La taille et le découpage des nouveaux cantons, associés à la limitation annoncée des compétences départementales, ont pour objectif de reléguer le conseiller général au rayon des souvenirs de nos institutions républicaines dans la perspective de la suppression des conseils généraux en 2020.

Je prendrai l’exemple de la partie la plus rurale de la circonscription que je représente à l’Assemblée nationale, autour des petites villes d’Ambert et Courpière. 9 cantons ont servi de base à la constitution de 2 nouveaux cantons. De 9 conseillers généraux (et 9 remplaçants), la représentation populaire sera réduite à 4 (et 4 remplaçants), chaque nouveau canton élisant un binôme homme-femme. 7 communes vont ainsi perdre leur statut de chef-lieu de canton, qui entraînait une dotation financière de l’Etat supplémentaire et les services publics attachés à leur territoire : collège, gendarmerie, centre d’exploitation routière, maison de retraite, bureau de poste, parfois encore perception… Il est étonnant que les conséquences sur l’aménagement du territoire de ce véritable tsunami institutionnel ne soient pas davantage soulignées.

Cette évolution est aussi un coup dur porté à la démocratie de proximité.

Pour avoir été conseiller général pendant 25 ans, je sais quels sont les liens privilégiés que cette fonction tissait avec la population et les élus locaux. Cette proximité garantissait une remontée des besoins et la prise en compte des attentes des populations : des commissions cantonales d’aide sociale aux conseils d’administrations des collèges et maisons de retraite, de l’état des routes aux difficultés de déneigement, de l’animation du développement local aux liens entretenus avec les associations locales, c’est la parole populaire qui était écoutée pour être ensuite relayée dans l’assemblée départementale.

Cette amputation de la démocratie de proximité se conjuguera avec la baisse des capacités financières des départements, essentiellement due à la réduction des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales (28 milliards cumulés en 3 ans !), dont les conséquences sur les budgets sont déjà palpables. Dans ce contexte financier, une prise en compte amoindrie des besoins facilitera la mise en œuvre de la politique d’austérité inscrite dans le pacte européen de stabilité concocté par le couple Merkel-Sarkozy, avalé en l’état par François Hollande en 2012. La réduction des budgets conduira notamment les départements à réduire leurs interventions en faveur des communes et associations. Elle limitera leur action à quelques compétences bien ciblées, pour l’essentiel les actions sociales, transformant les élus en simples gestionnaires des dégâts collatéraux d’une politique économique dévastatrice.

Aussi, en plein débat sur la réforme territoriale, ces élections auront une portée politique importante et pourront permettre de développer une autre vision de l’organisation territoriale et de la démocratie de proximité. Faisons en sorte que cette campagne électorale ouvre d’autres perspectives locales et nationales et fasse élire des conseillers départementaux porteurs d’une parole politique forte à même de défendre l’institution départementale dans l’intérêt de nos concitoyens.
  

 André Chassaigne

Conseil National du PCF - Pierre Laurent au Sénat (Vidéo)


Loi Macron - Retirer votre loi avant qu'il ne... par CN-PCF

dimanche 21 décembre 2014

L'Estaca



Grand-père Siset en parlait ainsi
De bon matin sous le porche
Tandis qu’attendant le soleil
On regardait passer les chariots
Siset, ne vois tu pas le pieu
Où nous sommes tous ligotés ?
Si nous ne pouvons nous en défaire
Jamais nous ne pourrons avancer!
Si nous tirons tous, il tombera
Cela ne peut durer longtemps
C’est sûr qu’il tombera, tombera, tombera
Bien vermoulu, il doit être déjà
Si tu le tires fort par ici
Et que je le tire fort par là
C’est sûr il tombera, tombera, tombera
Et nous pourrons nous libérer
Mais Siset ça fait longtemps déjà
Mes mains à vifs sont écorchées!
Et alors que mes forces me quittent
Il est plus large et plus haut.
Bien sur, je sais qu’il est pourri
Mais aussi Siset, il est si lourd
Que parfois les forces me manquent
Rechante moi ta chanson.
Si nous tirons tous, il tombera
Cela ne peut durer longtemps
C’est sûr qu’il tombera, tombera, tombera
Bien vermoulu, il doit être déjà.
Si tu le tires fort par ici
Et que je le tire fort par là
C’est sûr il tombera, tombera, tombera
Et nous pourrons nous libérer.
Grand-père Siset ne dis plus rien
Un mauvais vent l’a emporté
Lui seul sait vers quel lieu
Et moi je reste sous le porche.
Et quand passent d’autres valets
Je lève la tête pour chanter
Le dernier chant de Siset
Le dernier qu’il m’a appris
Si nous tirons tous, il tombera
Cela ne peut durer longtemps
C’est sûr qu’il tombera, tombera, tombera
Bien vermoulu, il doit être déjà
Si tu le tires fort par ici
Et que je le tire fort par là
C’est sûr il tombera, tombera, tombera
Et nous pourrons nous libérer

samedi 20 décembre 2014

Décès de Samiya ("Goldii"), la fille de Mumia et de Wadiya


Âgée seulement de 36 ans, Samiya est décédée avant hier d’un cancer du sein. Elle venait de terminer une maîtrise en travail social à l’Université de Pennsylvanie. Samiya était aussi une rappeuse lyrique connue et reconnue sous le nom de « Goldii ». Ses créations artistiques mettaient en évidence les problèmes de discrimination raciale, sociale et pénale. Elle fut une ardente combattante pour défendre l’innocence de son père et pour dénoncer la politique américaine d’incarcération massive et les conséquences induites pour les enfants et les familles des condamnés.
« Mon père », disait-elle, « est de ces hommes que le gouvernement craint car il possède le pouvoir d’ouvrir l’esprit des gens ».

La Coalition américaine des soutiens à Mumia Abu-Jamal s’est exprimée en ces termes : « C’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons le décès de Samiya (Goldii). Nous présentons nos sincères condoléances à sa mère Wadiya, son père Mumia, à ses deux filles, à ses soeurs et à tous leurs proches. Goldii a toujours fait preuve d’une énergie et d’une créativité extraordinaires, tant durant ses études de psychologie que dans l’épreuve face à cette terrible maladie qu’elle combattait avec ténacité et courage. Déjà très affaiblie, elle continuait à défendre son père dans sa quête d’un monde meilleur. Tu nous manques déjà Goldii car tu étais exceptionnelle et nous ne t’oublierons jamais ».

Le Collectif français des soutiens à Mumia a également fait part de sa grande tristesse à Mumia et à Wadiya, leur adressant ses plus sincères condoléances et les assurant de ses sentiments d’amitié et de solidarité dans ce moment de terrible douleur familiale.
 
 IL Y A 33 ANS, MUMIA ABU-JAMAL ETAIT ARRÊTE PAR LA POLICE
  Aux premières heures du 9 décembre 1981, Mumia Abu-Jamal, alors chauffeur de taxi, est grièvement blessé lors d’une fusillade dans le quartier sud de Philadelphie où il venait de déposer un client et arrêté pour le meurtre de l’officier Daniel Faulkner. Malgré ses dénégations et une enquête inéquitable (expertises balistiques inexistantes, balles non identifiables, absence de relevé d’empreintes, zone non sécurisée), malgré les témoins subornés, menacés, écartés ou intimidés, malgré les rapports de police contradictoires, malgré les procédures d’appel et les violations de ses droits, Mumia Abu-Jamal est condamné sous la pression d’un juge recordman des condamnations à mort. Mumia est condamné à mort le 3 juillet 1982. Trente ans de mobilisation internationale seront nécessaires pour empêcher son exécution et le sortir enfin de l’enfer du couloir de la mort. Depuis 2011 sa condamnation a été commuée en prison à vie. Le combat pour sa libération continue …

http://mumiabujamal.com/v2/category/actualite/ 

mardi 16 décembre 2014

Coût du capital : des luttes immédiates à la perspective d’une transformation radicale

Des millions de nos concitoyens s’attendent à vivre plus mal dans les années à venir qu’aujourd’hui.

Et que leur répond-on ? C’est de votre faute, vous coûtez trop cher ! Vous les salariés des entreprises privées qu’on licencie. Et vous les fonctionnaires et les agents des services publics dont on détruit les emplois et dont on bloque les salaires ! Selon les financiers, le MEDEF, et selon le gouvernement, l’économie française sera plus « compétitive » s’il y a moins d’ouvriers dans l’automobile et la chimie, moins d’infirmières, d’enseignants, de chercheurs…

La dernière prouesse du gouvernement en date est l’annonce par François Hollande que les milliards du CICE seront transformée à partir de 2017 en exonérations de cotisations sociales. Toujours au nom de la baisse du « coût du travail » pour la compétitivité !

Pourtant, la preuve est faite depuis longtemps que ces politiques n’ont aucune influence positive sur l’emploi et la croissance, bien au contraire.
Les politiques de « baisse du coût du travail » ne sont pas une « politique de l’offre » ;
elles ne font qu’affaiblir l’économie

Entre 1991 et 2010, les exonérations dont bénéficient les patrons sont passées de 4 % à quelque 28 % des cotisations sociales patronales, soit un manque à gagner total de 280,8 milliards d’euros sur vingt ans ! Or, au cours de cette période, le chômage et la précarité n'ont pas cessé de croître et, dans les années 2000, le déficit commercial de la France a explosé avec, au cœur, le déficit des échanges industriels, particulièrement vis à vis de l'Allemagne.

Cela s’explique. La politique de « baisse du coût du travail » mine l’économie de deux façons :
elle engendre une insuffisance de la demande de consommation des salariés et de leurs familles, y compris du fait de la mise en concurrence accrue entre salariés, tirant vers le bas toute la structure des salaires ;
elle affaiblit l’offre par l’insuffisance des qualifications, accroissant nos handicaps face aux exigences des nouvelles technologies.

En faisant obstacle à la croissance, cette politique pousse aux délocalisations des entreprises vers les pays où la croissance est plus forte, en particulier les États-Unis.

Et pendant qu’on culpabilise les salariés avec le « coût du travail », on écrase l’économie avec les prélèvements opérés par les actionnaires, les banques, les marchés financiers.
La vérité sur le coût du capital

samedi 13 décembre 2014

Spagnou : « Faire confiance à l'intelligence des territoires » - La Marseillaise.fr 12/12/2014

L'assemblée générale des maires des Alpes de Haute-Provence a eu lieu à Peipin sur fond de colère face aux réformes territoriales.

« Les maires des Alpes de Haute-Provence, même s'ils en produisent, ne sont pas des moutons, lançait Daniel Spagnou, président des maires bas-alpins, en évoquant l'ensemble des réformes qui concernent les collectivités locales, thème central de l'assemblée générale de l'association des maires organisée à Peipin. Fixer un seuil arbitraire et intangible pour les intercommunalités, c'est dangereux. N'oublions jamais qu'une réforme territoriale réussie est une réforme qui vient du terrain. Il faut faire confiance à l'intelligence des territoires ».

Et de passer en revue l'amputation décidée au nom des économies de l'État (pour payer une dette fictive) de la dotation globale de fonctionnement qui va impacter le service rendu aux administrés. « Les communes ne sont pas un fardeau pour la Nation mais un levier de relance, un moteur essentiel de l'activité économique ».
Les femmes, l'avenir des maires

Daniel Spagnou mettra aussi en exergue l'avènement de 83 nouveaux maires au sortir du dernier scrutin municipal dont 19 femmes. 36 communes sur 200 sont désormais dirigées par des femmes soit 10 de plus que lors du dernier scrutin. « À ce rythme, nous devrions atteindre la parité dans une quarantaine d'années », notait Daniel Spagnou, un brin goguenard.

Parmi les dossiers brûlants, la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, l'obligation faite aux collectivités locales de proposer une mutuelle à tous les agents (un coût de 300 euros par agent à prévoir), l'accueil des gens du voyage, le transfert de la gestion des cours d'eau... Enfin la problématique toujours très actuelle du loup. Les maires bas-alpins ont adopté une motion exigeant de faire respecter la directive du gouvernement et demandant aux préfets de défendre l'élevage s'opposant au classement en espèce protégée des chiens-loups. Enfin demandant au gouvernement d'intervenir à Bruxelles afin que le loup soit retiré des espèces protégées.

Profitant de la réunion de l'association des maires, l'association Éleveurs et Montagnes et la fédération régionale ovine du Sud Est ont d'ailleurs fait signer une motion (70 signataires) appelant l'urgence de la problématique du loup, dossier sur lequel nous reviendrons dans notre édition de demain.

« Les pertes directes et indirectes sur les troupeaux sont lourdes dans toutes les zones de présence du loup et deviennent inacceptables » dira, invité à la tribune de l'assemblée générale, le président d'Éleveurs et Montagnes Yves Derbez.

Les maires adopteront une autre motion s'opposant au projet de mutualisation en nuit profonde des SAMU 04 et 05 envisagée par l'Agence régionale de la santé.

BERNARD FALI - http://www.lamarseillaise.fr/alpes/politique/34077-spagnou-faire-confiance-a-l-intelligence-des-territoires

Loto Secours Populaire Sainte-Tulle / Corbières

Les bénévoles du comité local de Sainte-Tulle Corbières vous invitent à leur loto qui se tiendra

Le Dimanche 14 décembre 2014
à partir de 17h, à l’Espace Gaston Vachier


4 € le carton - 10 euros les 3 cartons.

De nombreux lots seront à gagner. Venez nombreux !


Réservez dès aujourd'hui, si possible pour vous, ce dimanche après-midi convivial et amical

Marseille : le FN vote contre les logements sociaux - Léo Purguette (La Marseillaise 11/12/2014)

Au cours du conseil d’arrondissements des 13-14 à Marseille, Stéphane Ravier, dénonce les immigrés qui monopoliseraient les HLM et maintient son référendum sur la sécurité.

Immigration, insécurité, préférence nationale. Le cocktail favori de Stéphane Ravier n’était pourtant pas inscrit au menu du conseil d’arrondissements des 13-14 qui s’est réuni ce mercredi 10 décembre, ça ne l’a pas empêché de payer sa tournée. À l’occasion de plusieurs rapports ayant trait aux logements sociaux, soumis pour avis aux élus d’arrondissements avant leur présentation en conseil municipal, le sénateur-maire de secteur FN explicite sa vision de la question.

Quand le président du groupe PS Stéphane Mari lui demande : « Qu'avez-vous contre les logements sociaux, que reprochez-vous à leurs habitants ? J'y ai moi-même vécu et j'ai fait des études supérieures », Stéphane Ravier : « Trop c’est trop dans le secteur on n’est à 40% de logements sociaux ! Mais pour être sincère trop c’est trop sur la ville. Les logements sociaux, on en a besoin parce qu’une population démunie de tout est sur notre sol depuis peu. C’est le résultat d’une politique d'immigration massive. Ils retrouvent ici leur famille, leurs amis. Ils n’ont ni emploi, ni logement, il faut les aider dans tous les domaines et cela représente un poids exorbitant », lance-t-il avant d’ajouter : « Les logements sociaux je ne suis pas contre à condition qu’ils soient pour nos compatriotes d’abord pour ne pas dire exclusivement » et un peu plus tard « ceux qui viennent à Marseille ne sont pas des émirs ».

[voir sur le site du journal la carte du logement social à Marseille au 1er janvier 2013 (source Marseille Provence Métropole)]
« Le Martiniquais sera toujours prioritaire sur le Suédois »

De quoi faire réagir le conseiller d’arrondissements du Front de gauche Samy Johsua (Ensemble!) qui y voit un « réflexe pavlovien ». « Il faut une répartition égalitaire des logements sociaux entre secteurs, le Front de gauche propose même entre arrondissements. Il y a des besoins humains, il faut y répondre, si c’est dans les 13-14 ou rien du tout, nous disons que nous ne sommes pas pour la politique du pire. Dans nos quartiers, ceux que vous appelez immigrés sont des Français, parfois depuis plusieurs générations. Allez-vous un jour distinguer les populations malgré la carte nationale d'identité ? Je crains comme la peste que vous soyez au pouvoir ! », s'alarme-t-il.

Agacé que Samy Johsua lui rappelle que sa propre mère a été naturalisée à l'âge de 15 ans, Stéphane Ravier considère à propos des binationaux : qu' on « ne peut pas porter deux drapeaux sur les mêmes épaules ne serait-ce que par loyauté ». « Le Martiniquais sera toujours prioritaire sur le Suédois parce que je n'ai pas une conception racialiste mais nationale ! », précise l'élu FN.

Michèle Poncet-Ramade (EELV) rappelle que si les besoins sont si grands « c'est d'abord parce que les loyers sont chers » et souligne l'importance qu'avait la loi Duflot pour y remédier.

Richard Miron (UMP) soutient quant à lui le rapport préparé par la majorité municipale rappelant que lorsqu'on « déconstruit des grands immeubles comme à la Busserine, il faut reloger les personnes » et souligne le besoin de logements sociaux lié aux « quelques milliers de divorces -on n'est pour ou on n'est contre- » et aux familles « qui veulent que leurs enfants vivent et travaillent aux pays ».

Une réponse tournée en dérision par Stéphane Ravier qui s'en prend au passage au bilan de la majorité municipale et à l'adjointe Caroline Pozmentier, « super-secrétaire de la police municipale » qui n'enverrait des agents que pour verbaliser le stationnement à Sainte-Marthe. « Hors du carré d’or du centre-ville, dans les quartiers Nord la police municipale c’est oualou, comme on dit ici », sourit-il.

Il fera un « référendum, une consultation, une votation appelez-la comme vous le voulez » sur la question au début de l'année prochaine même si ses compétences ne le lui permettent pas.

Interrogé par Stéphane Mari sur l'inauguration ratée d'une rue au nom de l'écrivain Aimé Césaire, le sénateur-maire de secteur lepéniste affirme qu'il n'a pas été prévenu mais confie son scepticisme sur l'homme. « Il a été un homme politique de premier plan, très engagé contre la France. Très axé contre la décolonisation. Il a rejeté notre œuvre et préféré défendre la négritude. »

Finalement le Martiniquais n'a pas chez lui si bonne presse.
Léo Purguette

Le Pen et la torture en Algérie : Vidéos

La CGT dénonce la décision du CSA et de France Télévision de réduire le temps de parole des syndicats en 2015


Après la suppression des élections des conseillers prud’hommes et alors que se multiplient les attaques contre les droits d’expression des salariés, la CGT dénonce la décision unilatérale du CSA et de France Télévision de réduire le temps de parole accordé aux organisations syndicales et professionnelles dans le cadre des émissions « Expression directe ».
Sans aucune concertation, ni information préalable des organisations syndicales et professionnelles représentatives à l’échelle nationale, décision a en effet été prise, le 12 novembre dernier, de modifier les modalités de programmation du temps d’émission attribuée à ces organisations pour l’année 2015.
Cette décision, publiée au Journal officiel du 27 novembre, supprime la seule émission de télévision de 5 minutes accordée, deux fois par an, aux organisations représentatives des salariés, pour la remplacer par une émission de 4 minutes.
De fait, et alors que les organisations représentants les salariés sont extrêmement rarement invitées sur les plateaux de télévision, ce sont au total 2 précieuses minutes de droit d’expression sur les chaînes de télévision publique qui seront supprimées, chaque année, sans qu’effort soit fait pour modifier les horaires de diffusion des émissions d’ « Expression directe », et encore moins pour examiner la possibilité de compenser cette suppression de droit d’expression par une émission télévisée de 2 minutes.
Malgré les demandes répétées des organisations syndicales, la mise en place d’un mécanisme permettant de mesurer la répartition du temps de parole des organisations syndicales sur les chaînes de télévision et les radios n’est pas davantage à l’ordre du jour, alors que c’est depuis longtemps le cas s’agissant du temps de parole accordé aux organisations politiques.
Il serait alors aisé de constater que, la plupart du temps, ce sont les journalistes spécialisés, les personnalités politiques et les experts en expertises qui sont invités à commenter la place, le rôle, l’action et la parole des syndicats… très rarement les intéressés eux-mêmes.
Il en va pourtant du respect du pluralisme et de la démocratie sociale dans notre pays.
La place donnée à la parole des organisations représentatives des salariés est aujourd’hui profondément déséquilibrée dans les medias publics face à celle accordée aux organisations patronales et particulièrement au Medef.
Est-il en effet nécessaire de rappeler que France Télévision aura fait un pont d’or au Medef, quasiment toute l’année 2014, en tendant le micro sans compter à Pierre Gattaz et à ses lieutenants, et en diffusant 115 programmes courts, sur France 2 et France 3, chaque soir, à des heures de très grande écoute, depuis mai et jusqu’au 26 décembre ?
De la suppression des élections des conseillers prud’hommes aux attaques incessantes du Medef contre les droits de représentation des salariés dans les entreprises, en passant par la multiplication des annonces de fermeture de bourses du travail et autres lieux d’information, d’organisation et de défense des salariés, chaque jour marque un recul des droits d’expression des salariés en France.
Le dernier épisode en date, créant un groupe de neuf chefs d’entreprise et experts chargés de donner leur avis sur les projets de loi avant leur présentation au Parlement, illustrent parfaitement la conception dogmatique à l’œuvre : l’entreprise dicte désormais la loi !... Et pour qu’elle le fasse d’autant plus tranquillement, les salariés, premières victimes des choix politiques et économiques, et leurs représentants, devraient se taire ! C’est évidemment l’inverse qu’il faut faire.
La CGT, qui vient de signer, aux côtés de plusieurs autres organisations syndicales, une lettre au Président du CSA pour l’inviter à réviser la décision du 27 novembre, appelle tous les salariés, les retraités et les privés d’emploi à se faire entendre.
 
La CGT

Reconnaissance de l’État palestinien : "À François Hollande d'agir" (PCF)

Aujourd'hui 11 décembre, les sénateurs français viennent à leur tour d'adopter une résolution invitant le gouvernement français à reconnaître l'État de Palestine. Ce vote historique positif est une victoire de tous les partisans d'une paix juste et durable en Palestine, en Israël, en France et dans le monde. Il est conforme à la responsabilité de la France, membre du Conseil de sécurité de l'ONU, d'agir pour le respect du droit international et la dignité des peuples.
Au lendemain de l'assassinat du ministre palestinien Abou Ziad tué lors d'une manifestation pacifiste contre la colonisation, ce scrutin envoie le signal d'espoir attendu de la France : un avenir de paix et de développement au Proche-Orient ne pourra s'écrire que par la reconnaissance, aux côtés d'Israël, d'un État palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
Nous voulons saluer les sénateurs qui n'ont pas failli à leur mandat, en particulier les sénateurs du groupe CRC pour leur action déterminée et leur esprit de rassemblement.
La mobilisation doit s'amplifier et s'élargir. Elle pourra continuer de compter sur l'engagement du Parti communiste et de tous ses élus porteurs du respect des résolutions de l'ONU et du droit international, de la solution à deux États, de l'exigence de libération des prisonniers politiques et de la levée du blocus de Gaza.

La reconnaissance de l’État palestinien n'attend plus. À François Hollande d'agir. Et le président et l'exécutif français ne peuvent plus se dérober : ils doivent incarner la voix du peuple français qui est favorable à la reconnaissance immédiate – en première instance et sans condition – de l’État palestinien et à la fin de la colonisation israélienne.

Notre mobilisation générale et la solidarité internationale peuvent obliger les dirigeants, en particulier de la France, à appuyer à l'ONU l'initiative du président de l'Autorité palestinienne pour obtenir la fin de l'occupation et de la colonisation au plus tard dans un délai de deux ans. Les parlementaires européens auront à se prononcer en décembre, à l'initiative notamment de la Gauche unitaire européenne (GUE-NGL).

Le Parti communiste français appelle à ce que « l'Europe » manifeste par ce vote sa détermination à agir pour la paix et le droit international, la fin de la colonisation et l'avènement d'une nouvelle ère de démocratie, de paix et de développement au Proche-Orient. 
 

Mobilisation contre une expulsion à Digne mercredi 17/12 - signature de pétition

Mercredi 17 décembre, 11h30, place du marché - Digne-les-Bains
 
Une famille arménienne a été expulsée violemment la nuit de vendredi 5 décembre, en pyjama, sans avoir pu emmener aucune affaire, par des forces de l’ordre à Digne-les-Bains.

Ils avaient fui l’Arménie, vendant tous leurs biens. Ils n’ont plus rien dans ce pays. Monsieur et Madame Torosyan ont une soixantaine d’année, leur fils âgé de 27 ans est reconnu handicapé (carte MDPH, handicap de 50 à 79%).

Ce vendredi 5 décembre au soir, ils ont appelé depuis l’Arménie des amis à Digne-les-Bains et ont raconté la façon dont ça s’est passé : à 4 heures du matin, une douzaine d’hommes et femmes masqués se sont présentés à leur domicile, leur ont demandé de sortir rapidement. Ils ne leur ont pas laissé le temps de prendre des affaires et de s’habiller. Ils ont malmené le père qui refusait de partir. Ils ont été mis dans un avion et le soir même, ils étaient à Erevan en pyjama et chaussons ! Ils n’ont même pas pu prendre leurs papiers indispensables pour la vie en Arménie.

Nous sommes indignés par la violence avec laquelle cette action a été menée. À l’heure qu’il est, nous n’avons pas eu de réponse à notre demande de rendez-vous auprès de la préfecture.

Au-delà de la notion de l’accueil qui enrichit...au-delà de la peur de l’étranger entretenue par les gouvernements et certains médias ou politiques...il y a la loi, qui doit être au service de l’humain, sous peine d’être illégitime.

Cette famille, qui vivait à Digne depuis plus de 5 ans, a disparu du paysage. Peut-on rester indifférents ?

L’application de la loi ne justifie pas la violation des droits de l’Homme.
Soyons nombreux à manifester notre indignation devant de telles méthodes, et mobilisons-nous pour que de tels actes ne se reproduisent plus. Pétition à signer en ligne ou sur papier lors de nos manifestations.

La Revue du projet, n° 42, décembre 2014


Nouvelle carte des régions et calendrier électoral : l’Assemblée adopte le texte en nouvelle lecture

Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine a voté contre

 Le 9 décembre après-midi, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral.
270 députés ont voté pour, 242 députés ont voté contre et 30 députés se sont abstenus. (Voir l’analyse du scrutin)
Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine a voté contre. Explication de vote par Marc Dolez :
"Cette nouvelle lecture amène notre groupe à réitérer son opposition résolue au projet de loi et à l’ensemble de la réforme territoriale en cours.
Alors qu’une réforme territoriale digne de ce nom devrait s’appuyer sur un bilan partagé de l’application des lois de décentralisation et se concevoir globalement en commençant par la révision des compétences et des fonctions, alors qu’elle devrait aussi faire l’objet d’un grand débat républicain sanctionné par un référendum et s’accompagner d’une indispensable réforme fiscale, le Gouvernement a fait le choix inverse en menant une réforme au pas de charge, au risque de faire voler en éclats la République.
Pour notre part, depuis le début, c’est la philosophie et l’architecture de cette réforme que nous contestons. Des super-régions, des super-métropoles, des super-intercommunalités, des départements et des communes vidées de leur substance, cette fuite en avant autour de grandes entités à des échelles concurrentielles se traduira par un bouleversement de notre édifice républicain lourd de conséquences.
Trente ans après les premières lois de décentralisation, c’est d’abord la démocratie locale qui est menacée, au prix d’un inévitable renforcement de la technocratie et de la bureaucratie.
Car personne ne peut évidemment croire que l’on va renforcer la démocratie et répondre à la grave crise de la représentation que connaît le pays en réduisant le nombre d’assemblées élues, en réduisant le nombre d’élus locaux de proximité et en éloignant toujours plus les citoyens des lieux de décision et de pouvoir.
Alors que les inégalités territoriales n’ont jamais été aussi fortes, personne ne peut croire non plus que ce bouleversement de notre organisation territoriale, conforme à la mise en concurrence demandée avec insistance par la Commission européenne, puisse répondre au défi d’un aménagement équilibré du territoire. Comment ne pas craindre que la fracture entre territoires ne s’élargisse encore et que la nouvelle carte territoriale ne dessine en réalité une France des territoires à plusieurs vitesses ?
Nous récusons pour notre part le choix d’une certaine « länderisation » de nos institutions, et au fédéralisme sous-jacent, nous opposons la décentralisation et le rôle de l’État, garant de l’égalité républicaine. À la compétition et à la concurrence, nous opposons la coopération et le partenariat autour de compétences partagées et de projets communs.
Comment, enfin, ne pas condamner le cadre de la réforme et l’asphyxie financière organisée des collectivités locales, qui porte atteinte à leur capacité tant à assumer leurs missions essentielles qu’à exercer leur droit de libre administration, qui est pourtant la garantie d’un espace de liberté dans lequel les collectivités peuvent agir dans l’intérêt des populations ?
En prévoyant une baisse des dotations de 28 milliards d’euros sur trois ans, c’est bien l’austérité que vous placez au cœur de la réforme, en ne laissant finalement aux collectivités que le choix mortifère entre, d’une part, une réduction drastique de leurs dépenses avec à la clé des suppressions massives d’emplois et de services de proximité et, d’autre part, une forte augmentation de l’impôt local.
Un tel plan d’austérité se traduira inéluctablement par un fort recul de l’investissement, qu’une étude de la Banque postale évalue à environ 15 % pour 2014 et 2015, avec les conséquences que l’on imagine sur l’emploi, la croissance et le développement économique.
C’est pour l’ensemble de ces raisons que les députés du Front de gauche, indéfectiblement attachés aux fondements mêmes de la République, combattent avec détermination et conviction la réforme territoriale en cours. C’est aussi pourquoi ils voteront une nouvelle fois contre ce projet de loi."

jeudi 11 décembre 2014

Humanité des débats du 12 décembre : débat Pierre Laurent – Pierre Gattaz

Paris, le 9 décembre 2014

Cher-e camarade,

L'Humanité des débats du vendredi 12 décembre 2014 rendra compte de la confrontation Pierre Laurent / Pierre Gattaz.
Après notre semaine d'action contre le MEDEF, cette confrontation marquera notre détermination à la riposte aux politiques d'austérité. L'actualité de celle-ci sera d'autant plus marquante qu'elle aura lieu au lendemain du Conseil des ministres sur la loi Macron.
N'hésite pas à te procurer un exemplaire de cet Humanité des débats qui sera en vente dès Vendredi et durant tout le week-end.
Pierre Laurent interviendra contre le projet de loi Macron jeudi après midi au sénat dans le cadre des questions d'actualités. L'ensemble des questions d'actualités au gouvernement sera retransmis le 11 décembre à partir de 14h45 sur Public Sénat.
Fraternellement,
Jacques CHABALIER
Responsable pôle vie du Parti

Bel usage du CICE par La Poste! Article d'André Chassaigne

L 'Etat verse 66 000 euros à La Poste pour chacun des 4500 emplois supprimés en 2013 (R.C.)

Décidemment, les restructurations à La Poste n’en finissent pas. Depuis sa privatisation, les réorganisations, fermetures de sites, délocalisations et suppression d’emplois se succèdent à un rythme effréné. Après avoir rodé pendant des années en zone rurale sa stratégie de suppression de bureaux, le groupe accélère ses coupes dans les effectifs et entame une restructuration radicale de sa présence en zone urbaine. Parallèlement, alors qu’il détient 70 % du capital de La Poste, l’Etat mène une véritable politique de Shadoks, doublée d’une hypocrisie terrible à l’égard des agents comme des usagers.

Pensez-donc : après lui avoir versé sans contreparties 297 millions d’euros de crédit d’impôt au titre du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), argent provenant du contribuable, l’Etat a reçu de La Poste 171 millions d’euros de dividendes sur les 627 millions d’euros de bénéfices nets réalisés par l’entreprise en 2013. Systématiquement présenté par le Gouvernement comme un levier pour l’emploi, le CICE est dans les faits une simple machine à dividendes. Ainsi, en 2013, La Poste aura diminué de 1,8 % ses effectifs, soit 4500 suppressions d’emplois ! Ajoutons que la précarisation de l’emploi se poursuit au sein du groupe avec la multiplication des CDD, dont La Poste s’est fait une véritable spécialité depuis longtemps, avec parfois plusieurs centaines de contrats successifs pour un même salarié !

Et que dire également de l’absence de prise en compte par l’actionnaire principal du mal-être et de la souffrance au travail des agents et salariés du groupe. L’ensemble des représentants syndicaux de l’entreprise font état de la dégradation sans précédent des conditions de travail et de la pression managériale. Comme je l’ai précisé dans une récente question écrite, « des suicides ou des tentatives de suicide […], surviennent dans toutes les régions, dans tous les métiers et aux différents niveaux de l'entreprise. Le taux d'absentéisme pour maladie atteint des seuils sans précédent et les accidents de travail et les maladies professionnelles sont en très forte augmentation ». Voilà des éléments objectifs qui devraient interpeller l’Etat sur ses responsabilités et le sens de son action, plutôt que de l’encourager à faire des cadeaux fiscaux sans contreparties !

Aussi, je considère que les mobilisations des agents et des usagers qui se multiplientpour s’opposer à la fermeture de bureaux ou à des réorganisations majeures dans les distributions, sont d’intérêt public. Elles doivent être plus largement soutenues. Car La Poste n’est pas une entreprise comme les autres. Les missions de service public qui lui sont confiées sont aujourd’hui directement menacées par des stratégies financières tout à fait contradictoires. Qu’il s’agisse du service universel de la distribution du courrier, de l’accessibilité bancaire, ou du maillage de la présence postale sur l’ensemble du territoire, ces missions sont fondamentales dans un contexte d’explosion de la pauvreté et des difficultés des personnes, et de besoins de proximité et de qualité de service pour tous les acteurs sociaux et économiques. Comment comprendre par exemple que l’on éloigne toujours plus les personnes les plus en difficultés d’un service aussi indispensable qu’un bureau de poste de plein exercice ? C’est donc d’abord à l’Etat actionnaire de mettre un terme à ces restructurations incessantes où le facteur financier prime sur la réponse aux besoins humains.

André Chassaigne

Demain la Palestine - Alain HAYOT

A une très large majorité l’Assemblée Nationale a invité le gouvernement à « reconnaitre l’Etat de Palestine ».

C’est un acte politique majeur d’autant plus qu’il vient après le vote analogue de la Chambre des Communes Britannique, des Cortes Espagnols, après la décision du gouvernement suédois de reconnaitre la Palestine comme 135 pays dans le monde l’on déjà fait.

Les médias français la semaine dernière, chose incroyable quand on sait qu’une majorité de français y est favorable, ont traité cette initiative avec mépris, la qualifiant de dérisoire, considérant que l’aspiration du peuple palestinien à son indépendance était hors de saison voire à jeter aux oubliettes de l’histoire.

Comme si cette perspective n’était pas prévue par toutes les résolutions de l’ONU depuis 1948, ou encore qu’elle fût à la merci du seul gouvernement israélien. Ces journalistes sous-estiment manifestement la désapprobation universelle à l’égard du comportement unilatéral, obstiné et brutal du gouvernement israélien.

Le climat ultra nationaliste, raciste et fondamentaliste qui règne en Israël est en effet très inquiétant. Le comportement irresponsable du Premier Ministre, sa dissolution de la Knesset et sa volonté de s’allier à l’extrême-droite et aux orthodoxes religieux, leur ambition commune de faire d’Israël « l’État nation du peuple juif » qui fera de 25 % de sa population des citoyens de seconde zone, enfin la poursuite de la colonisation des terres palestiniennes ne peut conduire qu’à une nouvelle catastrophe dans un Moyen-Orient totalement déstabilisé. Tout se passe comme si le djihadisme, barbarie des temps modernes, trouvait en Israël un écho tout aussi obscurantiste. Les extrêmes se nourrissent entre elles pour mieux verrouiller toute perspective de paix et de règlement négocié de cette guerre de cent ans.

Mais cet aveuglement partagé ne pourra pas masquer longtemps une idée simple : il n’y a d’avenir pour Israël au Moyen-Orient que dans la cohabitation pacifique avec un Etat de Palestine viable, au sein des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Il en va de même avec l’ensemble de ses voisins arabes. Que les dirigeants actuels d’Israël le veuillent ou non, le Moyen-Orient est leur environnement géopolitique, naturel et durable, avec lequel il lui faut impérativement trouver les voies d’une reconnaissance mutuelle et d’une coopération sur tous les plans. Sans oublier l’urgence de renouer un dialogue interculturel respectueux de chacun et qui est sans aucun doute le plus sûr chemin pour espérer un avenir commun. Benjamin Netanyahou serait plus inspiré d’entendre l’appel des prix Nobel de la Paix mais aussi de ses propres intellectuels tel Elie Barnavi, Shlomo Sand ou Zeev Sternhell…

Mais si le gouvernement israélien persévérait dans son intransigeance il faudrait alors que l’ONU et la communauté internationale prennent leurs responsabilités et imposent la reconnaissance de l’Etat de Palestine, la fin de l’occupation israélienne tout en garantissant à la jeune nation les moyens de son existence.

Il y va de la paix et du développement en Méditerranée, notre espace commun d’hier et de demain, « ce cœur monochrome, ce monde identique de lumière » que décrit Fernand Braudel.

La Marseillaise - 06/12/2014

Dossier hebdomadaire d’aide à la communication de proximité - Du 01 au 07 Décembre

http://13.pcf.fr/sites/default/files/dossier_20.pdf


La France doit reconnaître l'État palestinien !


Pour signer la pétition : Cliquer ICI

Reconnaissance de l’Etat palestinien : la Palestine, c'est maintenant !
Nous prenons connaissance de la proposition de résolution des députés socialistes invitant "le Gouvernement français à reconnaître l'État de Palestine en vue d'obtenir un règlement définitif du conflit".

La reconnaissance de l'État de Palestine par la communauté internationale est un devoir politique et moral. Pour les communistes, il s'agit là d'un combat historique: depuis de nombreuses années, nous interpellons le Gouvernement pour obtenir cette reconnaissance sans délai et sans condition. Dès septembre 2012, le groupe communiste à l'Assemblée nationale avait aussi déposé une résolution invitant "le Gouvernement à reconnaître l'Etat de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale". Au Sénat, à l'initiative des sénateurs communistes et républicains, une résolution identique sera soumise au débat le 11 décembre prochain.

Nous appelons donc le Gouvernement et le Président de la République à déclarer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine au lendemain du vote par le Parlement. Cet acte répondrait ainsi aux valeurs de justice et de solidarité qui doivent guider notre diplomatie. Un tel acte constituerait aussi un message de soutien aux forces de paix israélo-palestiniennes. Telle est la vocation de la France.

dimanche 7 décembre 2014

La souffrance de Gattaz : parlons-en! Tract du PCF

Le médecin Mads Gilbert: "Les Palestiniens sont traités comme des animaux" (vidéo)

Que s'est-il passé durant l'attaque massive de Gaza par les forces israéliennes l'été dernier ? Le médecin norvégien Mads Gilbert était sur place pour apporter son aide au personnel médical de l'hôpital al-Shifa. Dans cette interview de 10 min par le journaliste et réalisateur Truls Lie du Monde Diplomatique (Édition scandinave), le Dr Gilbert raconte ces attaques dont il a été témoin, explique ce que signifie être traité de "terroriste", parle des gens qu'il a rencontrés à l'hôpital al-Shifa, et explique en quoi la paix pour tous doit commencer avant tout par la fin de l'occupation israélienne et de l'oppression du peuple palestinien, et par la levée du siège de Gaza. A noter que le Dr Mads Gilbert s’est vu récemment interdire par Israël l’entrée en Palestine.


Pour un nouveau modèle agricole - Xavier Compain

Alors que la colère monte dans le monde agricole comme en atteste l'actualité, Xavier Compain, responsable du secteur Agriculture du Conseil national du PCF, dresse un état des lieux. Il dessine les contours d'un nouveau modèle de production agricole conjuguant l'impératif écologique à la nécessité de nourrir l'humanité.

Le mécontentement dans le monde agricole est très puissant. Des biens publics ont été dégradés à Morlaix. Quel regard portez-vous sur la situation ?
Le nombre d’exploitations agricoles n’a cessé de diminuer depuis plusieurs décennies. En 10 ans, un quart des exploitations agricoles a disparu. La majorité des agriculteurs est victime d’un modèle agricole productiviste, qui dans un contexte de libéralisation des marchés agricoles, conduit certains à s’agrandir ou à intensifier leur activité alors que d’autres sont condamnés à cesser leur métier. L’agriculture est de plus en plus duale avec une minorité d’entreprises agricoles de plus en plus grandes intégrées aux marchés internationaux et aux filières agro-industrielles et beaucoup d’agriculteurs qui vivent souvent dans une grande précarité et dont l’activité est remise en question au gré des crises agricoles. Il y a trois fois plus de suicides chez les agriculteurs que dans la population totale. De nombreux jeunes renoncent à s’installer. Le montant des investissements nécessaires, les perspectives de revenus et le difficile accès au foncier (coût et concurrence) constituent autant de freins à l’installation. Le renouvellement des générations en agriculture est actuellement insuffisant pour maintenir le nombre d’exploitations agricoles qui continue à s’effondrer au rythme de 20 000 par an.
L’agriculture s’inscrit aujourd’hui dans de puissantes filières agro-financières dominées par l’aval et par l’amont (agrobusiness et grande distribution). Les récents scandales alimentaires témoignent des dérives de l’agro-industrie, fondée sur la recherche du moins-disant social et environnemental et où priment les seuls intérêts financiers. Le développement des firmes en amont et en aval s’accompagne d’une captation croissante de la valeur ajoutée agricole au détriment des agriculteurs et des consommateurs et d’une détérioration de la qualité des aliments.

Info.comm - Le mag Décembre 2014

La répression durant la Seconde Guerre mondiale

Dossier pédagogique des Archives nationales


La Collaboration s’expose aux Archives nationales

“La Collaboration” : coup de projecteur sur les années noires aux Archives Nationales
La Collaboration en France durant la Seconde Guerre Mondiale ? Les dénonciations, le zèle administratif et policier, les milices… mais aussi les bonnes affaires pour certains industriels, sans compter ces artistes, écrivains ou journalistes ruisselant d’enthousiasme pour l’occupant et son idéologie. Une exposition passionnante des Archives Nationales dévoile des documents exceptionnels.


ANGELA DAVIS : D’Assata Shakur à Michael Brown le racisme d’État américain persiste

Angela Davis 
 
Angela Yvonne Davis, née le 26 janvier 1944 à Birmingham en Alabama, est une militante des droits de l'homme, professeur de philosophie et militantecommuniste1 de nationalité américaine.

Militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, membre des Black Panthers, elle fut poursuivie par la justice à la suite de la tentative d’évasion de trois prisonniers, qui se solda par la mort d’un juge californien en août 1970. Emprisonnée vingt-deux mois à New York puis en Californie, elle fut finalement acquittée et poursuivit une carrière universitaire qui la mena au poste de directrice du département d’études féministes de l’université de Californie. Ses centres d’intérêt sont la philosophie féministe, et notamment le Black Feminism, les études afro-américaines, la théorie critique, le marxisme ou encore le système carcéral. En 1998, elle fait son coming-out auprès du magazine Out2.

Elle fut à deux reprises, en 1980 et 1984, candidate à la vice-présidence des États-Unis pour le parti communiste américain en tandem avec Gus Hall.

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