lundi 26 janvier 2015

Pierre Laurent. Grèce : « la victoire de Syriza ouvre la voie au changement en Europe » - L'Humanité.fr


Le Parti communiste français appelle le peuple français et tous les Européens à soutenir le peuple grec et son gouvernement, et à se saisir de ce moment pour porter des solutions alternatives aux politiques nationales austéritaires et à la construction européenne actuelle.
  Avec la victoire de Syriza, le peuple grec vient de retrouver sa dignité et d'écrire une page historique. Déjouant toutes les pressions, les menaces et les tentatives de divisions, les Grecs se sont exprimés avec force pour affirmer leur souveraineté et montrer qu'il existe une autre voie en Europe que celle de la dictature des marchés et de l'austérité. Ils ont affirmé leur refus de l'extrême droite xénophobe et raciste, ils ont affirmé leur volonté d'une Grèce de justice sociale et de solidarité.
La participation de 75 % et le score de Syriza, entre 37 et 39 % à cette heure, montrent un choix clair pour le pays et pour l'Europe.
La victoire de Syriza ouvre la voie du changement en Europe. François Hollande a raté le rendez-vous de l'histoire d'une réorientation de la construction européenne en 2012 ; l'espoir désormais vient d'Athènes.
Le Parti communiste français appelle le peuple français et tous les Européens à soutenir le peuple grec et son gouvernement, et à se saisir de ce moment pour porter des solutions alternatives aux politiques nationales austéritaires et à la construction européenne actuelle.
En France, c'est possible aussi. Toutes les forces anti austérité de gauche et écologiste doivent se rassembler pour construire une alternative politique sociale et écologique dans notre pays.
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, président du Parti de la gauche européenne

La Grèce, force nouvelle sur le vieux continent - L'Humanité.fr


L’Europe vit un tournant historique. Pour la première fois de son histoire, un pays, la Grèce, le berceau de la démocratie, sera dirigée par la gauche radicale. Son héraut, Alexis Tsipras a déjà revêtu les habits de chef de gouvernement. Lors de son premier discours post estimations, il a tenu à rappeler que son pays avait dores et déjà tourné la page de l’austérité.
 
 Athènes. Envoyé spécial. Le nouveau Premier ministre de la Grèce a parlé. Dimanche soir, sur les coups de 23h30 heure locale, devant des milliers de sympathisants réunis sur la place Propilea à Athènes, Alexis Tsipras a rappelé pourquoi il venait d’être élu « Sans aucun doute, le mandat du peuple grec met un point final au cercle vicieux de l'austérité. Sans aucun doute, votre mandat annule les plans d'austérité et de destruction », a déclaré le chef de fil de la gauche radicale. « Le mandat du peuple grec a mis la Troïka derrière lui. (...) Et notre victoire est la victoire de l’ensemble des peuples européens qui combattent l'austérité. Aussi, le nouveau gouvernement grec sera-t-il prêt à coopérer et à négocier avec nos créanciers pour une solution juste et bénéfique pour tout le monde. » La perspective de constituer un gouvernement solide à l’heure où Alexis Tsipras prononce son discours semblait de plus en plus tangible. D’après le ministère de l’intérieur, le candidat anti-austérité était crédité de 36,5% soit 149 à 151 sièges sur 300. « Il y a un énorme suspense sur la majorité absolue » a précisé le futur Premier ministre grec « Et il se peut qu'il faille attendre le décompte de la totalité des voix pour savoir ». Pirouette de l’histoire, cette majorité absolue pourrait également dépendre du résultat final du Mouvement des démocrates socialistes (MDS), fondé en début d’année par l'ex-Premier ministre socialiste George Papandreou celui-là même alors leader du Pasok (socialistes) qui offrait en 2010 son pays aux griffes de la Troïka. Si son nouveau parti n'atteignait pas le seuil de 3% des voix nécessaire pour être représenté au Parlement, ses voix perdues seraient automatiquement reporter sur Syriza, ce qui permettrait à Alexis Tsipras de décrocher la majorité absolue.

Une perspective qui rappelle au passage l’autre événement de la soirée : la défait spectaculaire du gouvernement de droite sortant. Quelques minutes avant l’intervention de son désormais successeur, le Premier ministre sortant Andonis Samaras avait pris la parole devant la presse reconnaissant aussitôt sa défaite : « Les Grecs ont parlé et je respecte leur décision. Cependant j’ai la conscience tranquille » ajoute aussitôt le leader de Nouvelle Démocratie. « En 2012, j’ai pris ce pays dans un état catastrophique. Beaucoup pensait qu’on ne pourrait pas le redresser. Mais nous avons ramené de la stabilité dans le pays en le sortant de la crise » souligne le grand battu du jour, « Nous avons pris de bonnes mesures, nous avons aussi fait des erreurs. Mais au bout du compte nous avons évité le pire en relançant l’économie, avec de nouvelles liquidités, et en ramenant la sécurité dans le pays » et d’ajouter comme une menace, « Je souhaite maintenant au nouveau gouvernement de s’appuyer sur cet acquis et de l’utiliser à bon escient. »

Pas sûr que le nouvel homme fort de la Grèce s’appuiera sur les conseils d’un homme dont il a combattu chacune des décisions prises depuis deux ans et demi. En revanche, Alexis Tsipras, S'il n'obtient pas la majorité absolue, pourrait ouvrir des négociations pour former une coalition avec un ou plusieurs petits partis comme To Potami, ou les Indépendants grecs (anti-austérité). Ces derniers ont dores et déjà fait savoir qu'ils soutiendraient la formation d'un gouvernement anti-austérité. « Les Grecs ont aujourd'hui fait le choix de l'indépendance et de l'espoir plutôt que celui de la peur », a déclaré leur chef de file Panos Kammenos qui fait déjà du pied au grand vainqueur du soir, Syriza.
 

dimanche 25 janvier 2015

Bella Ciao - Yves Montand



Una mattina mi son svegliata
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
Una mattina mi son svegliata
Eo ho trovato l'invasor
O partigiano porta mi via
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
O partigiano porta mi via
Che mi sento di morir
E se io muoio da partigiano
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
Mi seppellirai lassu in montagna
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
Mi seppellirai lassu in montagna
Sotto l'ombra di un bel fior
Cosi le genti che passeranno
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
Cosi le genti che passeranno
Mi diranno che bel fior
E questo é il fiore del partigiano
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
E questo é il fiore del partigiano
Morto per la libertà

 Un matin, je me suis réveillé
Et l'envahisseur était là. 
Ô ! partisan emporte-moi 
Ô ma belle au revoir (x3)
 Au revoir,  au revoir
 Ô ! Partisan emportes-moi 
Je me sens prêt à mourir. 
Et si je meurs, de partisan
Ô ma belle au revoir (x3) 
Au revoir,  au revoir 
Et si je meurs, de partisan
Tu devra m'enterrer. 
Tu devras m'enterrer là-haut sur la montagne
 Ô ma belle au revoir (x3) 
Au revoir, au revoir
Tu devras m'enterrer la haut sur la montagne
 A l'ombre d'une belle fleur. 
Et les gens, ils passeront
Ô ma belle au revoir (x3) 
Au revoir, au revoir
Et les gens, ils passeront 
Et diront 'Oh quelle belle fleur'. 
Cette fleur est la fleur du partisan
Ô ma belle au revoir (x3) 
Au revoir,  au revoir
 Cette fleur est la fleur du partisan 
Mort pour la liberté.

La NVO, magazine de la CGT disponible sur Internet

La NVO, le magazine de la CGT, devient un magazine men­suel avec un site internet mis à jour quotidiennement afin de proposer une offre complète d’infor­mations sociales et juridiques.

Désormais, les abonnements comprennent la version papier couplée à la version web des magazines NVO et RPDS, ainsi que de nouveaux services en ligne, de l’info en continu, une veille juridique, du contenu multimédia…

Découvrez en exclusivité le nouveau site internet www.nvo.fr !

Pourquoi le socialisme au Vénézuéla ? Eléments de réflexion pour une bataille des idées

Le 22 janvier, le président Maduro a rendu publique une conversation téléphonique entre militaires d’extrême droite (voir ci-dessous). L’un d’eux, expert en guerre psychologique de la School of Americas, explique comment organiser des pillages “avec l’aide d’étudiants” grâce aux pénuries générées par le secteur privé – encore hégémonique au Venezuela. Des liens resurgissent avec le leader d’extrême droite Leopoldo López, actuellement jugé en tant qu’organisateur des violences qui ont fait des dizaines de morts en 2014 et que les médias internationaux présentent comme un “prisonnier politique”. Le président Rafael Correa a rappelé récemment que ce scénario copie le modus operandi employé par Washington pour renverser le président Salvador Allende.

Pour stopper ce coup d’État en marche, Nicolas Maduro a lancé un ultimatum au secteur privé tout en réorganisant la distribution des produits et aliments de base. La droite comptait sur la chute des prix du pétrole pour pousser le gouvernement à l’austérité. Peine perdue : le 22 janvier, le président bolivarien a annoncé l’augmentation du salaire minimum de 15 % pour le protéger de l’inflation, 300.000 pensions supplémentaires, 200.000 nouvelles bourses d’études pour les étudiants du secondaire l’augmentation de 30 % des bourses universitaires, la construction de 400.000 logements et de nouvelles infrastructures routières, ainsi qu’une nouvelle mission de protection sociale pour 500.000 familles populaires (4). Le texte d’Elías Jaua éclaire la lutte entre ces deux modèles.


par Elías Jaua
Traduction : Jean-Marc del Percio

« Ce système est totalitaire et centralisateur. Il établit le contrôle de l’État sur tous les aspects de la vie (…) Il conduit à l’oppression et à la ruine des pays où ce système a été appliqué ».
Conférence des Évêques du Venezuela, janvier 2015.
«Dans le même temps que les intérêts d’une minorité s’accroissent exponentiellement, ceux de la majorité s’effondrent. Ce déséquilibre résulte de la mise en application de critères idéologiques qui soutiennent l’autonomie absolue des marchés, mais aussi la spéculation financière. Et rejettent le droit de contrôle des États sur ces affaires. Lesquels sont en charge de la défense du bien public ».
Pape François. Exhortation apostolique, 12 juillet 2013.

Un État luttant pour la défense de l’intérêt général : ce principe est au cœur de la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela. Celle-là même qui aura été approuvée il y a 15 ans, un mois et 3 jours, par le peuple vénézuélien. Un État social, démocratique ; un État de droit et de justice qui répond enfin au rêves de nombreuses générations. Un rêve transformé en réalité, du fait de la volonté affichée de millions de vénézuéliens et vénézuélienne.

Notre constitution établit clairement le rôle de contrôle et de régulation dévolu à l’État, dans le domaine économique, et ce, dans le but de protéger les droits humains de notre peuple, face aux monopoles, face à la spéculation, l’usure et la fraude, inhérentes au capitalisme. Il s’agit également de promouvoir une répartition équitable de la richesse nationale, tout en favorisant une économie productive.

Sous l’impulsion initiale du président Chavez, la Révolution Bolivarienne aura sans aucun doute réussi le pari de démocratiser les fruits de la rente pétrolière, tout en soldant la dette sociale accumulée durant la période de la gabegie capitaliste. La remise en question du rentisme pétrolier en est le corolaire.

A ce jour, la démocratisation des fruits de la rente pétrolière, aura débouché sur les avancées suivantes en matière de recherche du bien commun.

1. L’investissement social

L'Algérie et le Venezuela saluent l'engagement de l'ONU pour l'autodétermination du peuple sahraoui

Wikipédia : Le Sahara occidental (arabe : الصحراء الغربية) est un territoire de 266 000 km2 du Nord-Ouest de l'Afrique, bordé par la province marocaine de Tarfaya au nord, l'Algérie au nord-est, la Mauritanie à l'est et au sud, tandis que sa côte ouest donne sur l'Atlantique. Territoire non autonome selon l'ONU, cette ancienne colonie espagnole n'a toujours pas trouvé de statut définitif sur le plan juridique depuis le départ des Espagnols, en 1976.

Le territoire est revendiqué à la fois par le Maroc (lequel l'appelle « Sahara marocain ») et par la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée par le Front Polisario en 1976. Celui-ci est un mouvement dont l'objectif est l'indépendance totale du Sahara occidental, revendication soutenue par l'Algérie2. Devenu un enjeu global illustrant la rivalité entre le Maroc et l'Algérie, le dossier saharien bloque toujours la construction de l'Union du Maghreb arabe (UMA). Le Polisario s'appuie sur un « consensus écrasant parmi les Sahraouis vivant sur le territoire en faveur de l'indépendance et en opposition à l'intégration avec tout pays voisin. »3 Le Maroc fonde sa revendication sur les accords de Madrid, sur la base de liens d'allégeance passés entre les tribus sahraouies et les sultans du Maroc.

Depuis le cessez-le-feu de 1991, le Maroc contrôle et administre environ 80 %4 du territoire, tandis que le Front Polisario en contrôle 20 % laissés par le Maroc derrière une longue ceinture de sécurité, le « mur marocain »5,6 devenu aujourd'hui la frontière de facto. La Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental patrouille l'ensemble du territoire.
 
 L'Algérie et le Venezuela saluent l'engagement de l'ONU pour l'autodétermination du peuple sahraoui 

Alger,16 jan 2016 (SPS)- L'Algérie et le Venezuela ont salué la "constance" de l'engagement des Nations unies pour un règlement "juste et durable" du conflit au Sahara occidental, basé sur une solution consacrant l'autodétermination du peuple sahraoui.

Les deux pays "se félicitent de la constance de l'engagement des Nations unies et de la communauté internationale pour un règlement juste et durable, basé sur une solution politique mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux principes et aux objectifs de la Charte des Nations unies, ainsi que des résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité", indique un communiqué conjoint, rendu public jeudi, à l'issue de la visite d’État effectuée en Algérie par le président vénézuélien, Nicolas Maduro.

Ils apportent ainsi "tout leur soutien aux efforts déployés par l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental M.Christopher Ross".

Les deux parties ont insisté, à ce propos, sur "l'importance de la protection des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental".(SPS).
 
Source :  http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2015/01/l-algerie-et-le-venezuela-saluent-l-engagement-de-l-onu-pour-l-autodetermination-du-peuple-sahraoui.html

samedi 24 janvier 2015

L'Hymne des Nations dirigée par Toscanini - (Vidéo)



 
 
En 1944, pour honorer la victoire Alliée en Italie, Arturo Toscanini le légendaire chef d'orchestre – un réfugié en lutte contre le fascisme dans son pays d'origine – a décidé de conduire un morceau de Verdi « l'Hymne des Nations ». « L'hymne » est une composition que Verdi à l'origine avait construit autour des hymnes nationaux de la Grande-Bretagne, la France et l'Italie. Pour honorer les quatre des Alliés majeurs, Toscanini a décidé d'ajouter « la bannière étoilée » pour les États-Unis et « l'Internationale » pour l'Union soviétique. La musique a été exécutée par l'Orchestre Symphonique de la NBC, avec le Choeur Westminster et le grand ténor Jan Peerce en soliste; conduit par Toscanini. Il a été filmé comme un court métrage destiné à être montré dans des cinémas et commenté par Burgess Meredith.
Dans les années 50 au plus fort du MacCarthysme, US, les censeurs ont coupé cette partie de la prestation dans laquelle figurait l'internationale.

Pendant des années on a considéré cette partie du court métrage original pour toujours perdu. Mais récemment on a redécouvert une copie de cette pièce manquante du film et maintenant on peut à nouveau jouir de cette interprétation vivifiante de l'Internationale – ensemble avec le choral et l'orchestre sous la direction d'un grand chef d'orchestre .

Un jour, l'histoire jugera sévèrement les censeurs de ce qui se passe aujourd'hui en Ukraine, la révision de l'Histoire pour redonner vie à des alliés de l'OTAN nazis, des massacreurs de leur peuple, oui on jugera sévèrement ceux qui ont accepté de faire silence sur les faits, mais ceux qui seront jugés le plus sévèrement seront les juifs qui auront contribué à cette entreprise, et les communistes enfin les directions qui ont tenté de faire taire leur propre base pour nouer des alliances nauséabondes...

L'Histoire vous jugera tous comme elle l'a fait du MacCarthysme et de ses complices.

Danielle Bleitrach

La lettre du R.A.P.S.E n°123 - Janvier 2015


Les migrations et le mouvement ouvrier en Provence - Paroles & Actes

Mardi 27 janvier 2015 à 18h30
L’R de la Mer
53, rue de la Joliette - Marseille 2e

Entrée libre
Rencontre suivie d’un apéritif 
Rencontre-débat avec PROMEMO, ACT, qui accueille pour sa première soirée de l’année,Colette Drogoz et Bernard Régaudiat de l’association Provence, Mémoire et Monde Ouvrier (Promémo) pour questionner les liens entre immigration et monde ouvrier en Provence dans l’histoire.

 
http://www.approches.fr/Les-migrations-et-le-mouvement-2368#

Bulletin en ligne PROMEMO n°16, octobre 2013 : "Les migrations et le mouvement ouvrier en Provence": 

 

1ère partie en cliquant ici


2ème partie en cliquant ici

 

"JE LUTTE DONC JE SUIS" : Le nouveau film de Yannis Youlountas (Vidéo)




SYNOPSIS : « De Grèce et d’Espagne, un vent du sud contre la résignation souffle sur l’Europe. Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer et leur persévérance à toute épreuve : “JE LUTTE DONC JE SUIS” (prononcer “AGONIZOMAI ARA IPARKO” en grec et “LUCHO LUEGO EXISTO” en espagnol). Quelques mots pour vivre debout, parce que rester assis, c’est se mettre à genoux. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palpitant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie. »

MUSIQUES (de cette BA) : Dimitris Bakakis, Nux Vomica (The Two), I Am No Hero (Without Antennas), Reincidentes (Al Asalto), Dimitris Poulikakos (Ftanei Pia). Les autres musiciens du film ? Surprises !

APPEL À SOUTIEN : pour financer ce film (en CreativeCommons3, à but non lucratif, le réalisateur et toute l’équipe sont bénévoles), une souscription de soutien vient d’être lancée sur le site :

Dès sa sortie, il sera mis en ligne gratuitement à la disposition du public en plusieurs langues. Tous les détails sur le site du film.

Elections départementales 04 : "Pour des Alpes Citoyennes"

Cher(e)s camarades,

Je vous adresse le lien d'Alpes citoyennes qui permet de suivre l'actualité des départementales.


Fraternellement.

Villeneuve Daniel

Comment le peuple est-il en train de reprendre le pouvoir en Grèce ? - L'Humanité.fr

Yiannis Burnous est membre du comité exécutif du Parti de la gauche européenne Dimitris Stratoulis est syndicaliste et député Syriza, responsable de la commission Emploi, Theano Fotiou est députée Syriza.

Défaire la campagne de terreur dirigée contre les peuples européens.
 

Il reste peu de jours de vie à la coalition désastreuse de la droite et de la social-démocratie qui gouverne la Grèce. Le 25 janvier, le peuple grec est appelé à faire un pas historique décisif : mener à bout la «  révolution ¬démocratique  » de juin 2012 et donner à Syriza et ses alliés les moyens ¬politiques pour gouverner le pays. Les peuples d’Europe, les forces politiques de la gauche européenne et tous les mouvements démocratiques et progressistes en Europe dirigent leur attention vers la Grèce.
La victoire décisive de Syriza aux élections grecques peut mettre un terme aux politiques des mémorandums et à la stratégie de l’austérité, et déclencher des évolutions progressistes dans l’ensemble de l’Europe. Le 25 janvier, la peur changera enfin de camp : elle sera dans le camp de l’adversaire, des néolibéraux fondamentalistes, qui ont transformé la Grèce et les autres pays dits PIIGS ¬(Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne) en laboratoires d’une expérimentation absurde et barbare.
Le moment de la défaite est arrivé pour les épigones de Friedman. C’est bien pour cela que les médias internationaux du système dominant se sont adonnés ces derniers jours à une campagne de peur et de mensonge sans précédent à l’encontre de Syriza et de la volonté du peuple grec. Ils pressentent que le consensus silencieux – silence de cimetière – dans l’Union européenne et dans l’eurozone approche vers sa fin. Ils s’aperçoivent que la rupture en Grèce avec l’austérité et l’énonciation d’une contre-proposition élaborée pour la gestion des dettes publiques de la Grèce et de l’eurozone vont introduire un immense changement au rapport des forces sociales et politiques en Europe et vont élever le moral, l’espoir et les attentes des peuples européens en opposition aux choix de leurs gouvernements néolibéraux, de la direction de l’Union européenne et de la troïka. 

 L’objectif de Syriza et de la gauche européenne est la récompense de l’espoir naissant des peuples de notre continent. Notre objectif est que la victoire de Syriza en Grèce se mue en une vague déferlante qui, en passant par la suite par l’Espagne et l’Irlande, remettra en question «  l’hégémonie inébranlable  » de Mme Merkel, des banquiers, des marchés et de leurs alliés politiques, droitistes, sociaux-démocrates et libéraux. Depuis le moment où en Grèce des élections anticipées ont été proclamées, nous sommes les destinataires de milliers de messages de solidarité, individuels ou collectifs, en provenance de chaque coin d’Europe et du monde. Des dizaines de camarades européens nous informent qu’ils se rendront les jours des élections à Athènes pour renforcer notre combat préélectoral et partager avec nous la victoire historique de la gauche.
Nous n’avons qu’un seul message à adresser à chacun de nos alliés européens, citoyen ou collectif de la gauche, de la démocratie, des mouvements sociaux : il faut porter la vérité sur le programme de gouvernance de Syriza à chaque coin d’Europe, pour défaire avec votre aide la campagne de terreur dirigée contre les peuples ¬européens. L’heure est là pour l’espoir de l’emporter sur la peur !
***
Une majorité, un gouvernement et un plan d’action immédiat

Ukraine : communiqué du PCF

 La crise ukrainienne a repris en intensité ces dernières 24 heures provoquant la mort dans le Donbass d’au moins 44 nouvelles victimes qui viennent gonfler le bilan effroyable de 5000 hommes, femmes enfants qui ont péri depuis avril, date du déclenchement de l’opération « anti terroriste » lancée par le président ukrainien Porochenko contre les populations de l’Est de l’Ukraine.

L’horreur s’ajoute à l’horreur dans le déroulement de ces combats sanglants pour le contrôle de l’aéroport de Donetsk tuant au moins treize civils pris au piège des tirs d’obus dans un trolleybus.

Ce drame intervient huit jours après la mort de douze autres civils dans un bus au sud de Donetsk.

Combien faudra-t-il de nouveaux morts, de nouvelles destructions, de nouveaux réfugiés sur les routes de l’exode pour mettre un coup d’arrêt à cette véritable guerre qui se déroule en Europe à quelques heures d’avion de Paris ou Bruxelles ?

Où est l’ONU dont le silence devient assourdissant ?

A la veille de cette reprise intense des activités militaires sur le terrain, un appel au cessez-le-feu avait été lancé par les ministres des Affaires étrangères, ukrainien, russe, français et allemand , à Berlin .

En vain. Et ce en dépit de la signature début septembre d'un accord de cessez-le-feu à Minsk entre les belligérants sous les auspices de l’OSCE.

Mais entre temps Kiev avait décidé de rompre avec son statut de neutralité tout en réitérant ses sollicitations envers les occidentaux pour rejoindre l’Otan. Un choix politique qui ne pouvait que provoquer une réaction négative du Kremlin.

Il y a désormais urgence à la mobilisation des forces de paix et des peuples en Europe pour imposer l’arrêt de l’opération contre les populations du Donbass.

Le PCF lance un appel urgent et solennel au gouvernement français pour qu'il favorise l'ouverture immédiate de négociations mettant un terme au bain de sang.

Il en va de la paix et de la sécurité en Europe.


Mardi 27 Janvier, N° spécial de l'Humanité, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah

Le 27 janvier 1945, l'Armée rouge pénétrait dans Auchwitz....
 
 LA LIBÉRATION DE TOUS LES CAMPS D'EXTERMINATION SERA ACHEVÉE QUATRE MOIS PLUS TARD.
LE MONDE DÉCOUVRAIT L’ÉTENDUE DE L'HORREUR DU SYSTÈME NAZI.
 
   MARDI 27 JANVIER, NUMÉRO SPÉCIAL DE L'HUMA, EN PARTENARIAT AVEC LE MÉMORIAL DE LA SHOAH.
 
     TÉMOIGNAGES DE RAPHAEL EFRAIL, MARCELINE LORIDAN ET LEON ZYGUEL.
     ENTRETIEN AVEC L'HISTORIENNE ANNETTE WIEVIORKA.
     VOYAGE A OSWIECIEM SOIXANTE ET DIX ANS APRES AUCHITZ.

Apartheid/Valls : pas d'égalité sans solidarité - Fabienne Haloui



La France n’est pas Soweto, La France n’est pas l’apartheid mais 30 ans après la marche pour l’égalité, la société française ne traite pas ses enfants à égalité, notre universalisme est aveugle aux différences ! A situation sociale égale, les enfants et petits enfants d’immigrés du Maghreb, d’Afrique Subsaharienne ou des DOM-TOM sont plus discriminés dans l’accès à l’emploi, au logement, aux loisirs en raison de la couleur de leur peau, de leur patronyme, de leurs origines, de leur religion vraie ou supposée. 63 % des français ne les considèrent pas vraiment français.

Dans les zones urbaines sensibles, le chômage est multiplié par 4 ou 5, l'échec scolaire par presque 3.

60 % des immigrés du Maghreb vivent dans le logement social ou des logements privés faisant fonction de logement social, en raison de leur état dégradé. Ils sont 69 % à vouloir déménager; 2 fois plus nombreux à vouloir quitter leur quartier que les ménages français de parents français.

Le renforcement de la citoyenneté au service d'un d'un idéal républicain fantasmé n'apportera pas de réponse à une question centrale : l'égalité de façade ce n'est pas l'égalité réelle. Pas de réponse sans justice sociale, pas d'égalité sans solidarité et sans lutte déterminée contre toutes les discriminations.


Fabienne Haloui
Responsable de la lutte contre le racisme et pour l'égalité des droits au PCF 

La loi Macron, ou comment revenir au contrat de travail du XIXe siècle (Regards.fr)

Ignorant délibérément qu’il ne peut y avoir de "liberté", de "consentement" ou de "volontariat" du salarié face à un employeur en position de force, la loi Macron met en œuvre le rêve du Medef, dans lequel le contrat remplace le droit du travail.
 L’ex patron du Medef Denis Kessler œuvrait à « défaire méthodiquement le programme du CNR ». Une ambition somme toute modeste, comparée à celle d’Emmanuel Macron. Le ministre de l’Économie semble en effet décidé à renvoyer le contrat de travail à ses modalités du début du XIXe siècle, lui qui n’a pourtant que le mot « modernisation » à la bouche... Son projet de loi "pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques", adopté en commission dans la nuit de dimanche, tente en tout cas de faire un pas en ce sens.

"Liberté et "consentement" du travailleur

Jusqu’à présent, le contrat de travail se caractérisait par un « lien de subordination juridique permanent », le salarié étant sous l’autorité de l’employeur qui a le pouvoir de donner des ordres, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements. C’est précisément pour compenser ce rapport fondamentalement inégalitaire qu’ont été élaborés le Code du travail puis les conventions collectives. Le Code, qui remonte à 1910, n’a cessé de se renforcer depuis, ses lois sociales obligeant l’employeur à payer non seulement l’acte productif, mais aussi le repos, les congés payés, le logement, le transport, la formation, la protection contre le chômage, les accidents du travail, la maladie et la vieillesse.

Des contraintes dont rêve de se débarrasser le Medef, qui se bat depuis 1999 pour passer d’un contrat du travail synallagmatique (supposant un échange d’obligations réciproques) et collectif à un contrat civil individuel négocié de gré à gré. « Nous préconisons une réforme de la Constitution afin de reconnaitre le droit à la négociation, et de permettre aux représentants des employeurs et des salariés de fixer les modalités d’application des principes fondamentaux du droit du travail, du droit syndical et de la sécurité sociale », expliquait l’ancienne présidente du Medef Laurence Parisot aux Échos en 2006.

Dans ces conditions, le salarié aurait toute "liberté" de "consentir" à travailler le dimanche, la nuit ou soixante heures par semaine, sans être bridé par les "rigidités du code du travail", qui représentent selon le député socialiste Jean-Marie Le Guen « un redoutable tabou national » et « un puissant répulsif de l’emploi ».
Inégalité du rapport de force

Le texte d’Emmanuel Macron avance discrètement dans cette direction, en proposant de modifier l’article 2064 du code civil qui interdit de recourir à une simple convention à l’amiable pour les différends s’élevant à l’occasion d’un contrat de travail soumis aux dispositions du Code du travail (licenciement, harcèlement…). Le code civil estime en effet qu’en raison de l’inégalité du rapport de force, un différend entre un employeur et un salarié ne peut se régler par la même procédure qu’un différend entre deux particuliers. C’est donc sur ce point que veut revenir Macron. Comme l’explique sur son blog Gérard Filoche, membre du bureau national du PS et ancien inspecteur du travail, non seulement le salarié pourrait alors "librement" renoncer aux droits du Code du travail, mais le règlement des litiges issu du nouveau contrat de droit civil ne pourrait plus être confié à la juridiction prud’homale.

En réalité, il ne s’agit pas de la première brèche qu’ouvre le gouvernement dans le droit du travail au nom du supposé "consentement" des employés : l’ANI du 11 janvier 2013 et la loi du 14 juin 2013 permettent par exemple de ne pas respecter le plancher de vingt-quatre heures hebdomadaires pour les temps partiels avec « l’accord » du salarié. Quant au travail dominical promu par Macron, il serait réservé aux « volontaires ».

Reste que cette volonté d’isoler les salariés et de sortir les rapports de travail du périmètre de la loi pour les abandonner à la "liberté contractuelle" rappelle les mesures les plus socialement dévastatrices des débuts du capitalisme. Dans la foulée de la Révolution française et de la restructuration de la société au profit de la bourgeoisie, la loi Le Chapelier de 1791 avait prétexté de la lutte contre le corporatisme d’ancien régime et de la défense de la "liberté du travail" pour interdire les groupements professionnels et les coalitions ouvrières. Or, comme le dira Karl Marx : « Le travailleur libre, qui se rend sur le marché libre pour y vendre sa peau, doit s’attendre à être tanné. »
 

Apartheid social/Valls : « Non assistance à territoires en danger » (Olivier Dartigolles)

Lors de ses vœux à la presse, Manuel Valls a parlé "d'apartheid territorial, social, ethnique qui s'est imposé à notre pays". Comme ancien maire d'Evry, il ne découvre rien. Il connaît même par le détail les processus à l’œuvre depuis tant d'années.
 
Comment aujourd'hui apporter de réelles solutions sans interroger les politiques et les choix à l'origine des "ghettos" évoqués ce matin par le premier ministre. Quand il n'y a plus ni l'emploi, ni les services publics, ni le maillage associatif; quand les opérations de rénovation urbaine sont ressenties comme un simple coup de peinture pour camoufler la noirceur des vies; quand les engagements sur les priorités - à la jeunesse, au vivre ensemble - sont trahies pour une politique "pro-business";
 
alors on a envie de dire au premier ministre : maintenant, agissez.
Agissez avec un changement de politique.
Agissez avec un collectif budgétaire, en urgence, pour la jeunesse et les quartiers populaires.
Agissez pour l'Egalité et la Fraternité en mettant un coup d’arrêt à des politiques injustes, inefficaces dont se nourrissent les monstres.
 
Il n'est plus possible, comme le fait Manuel Valls, d'ouvrir les yeux sur les quartiers populaires et defermer les crédits et les financements pour leur avenir. Le premier ministre a aujourd'hui beaucoup parlé de cohérence.
 
Sur cette question, il est davantage en situation de non assistance à territoires en danger.

Communiqué du bureau de presse de SYRIZA à propos des déclarations de Marine Le Pen


Réponse

"La montée de SYRIZA et des forces progressistes en Europe non seulement constitue un barrage contre l’extrême-droite qu’incarne Mme LePen, mais se veut encore un message de soutien pour la démocratie adressé à tous les ennemis de cette extrême-droite. Nous n’acceptons pas de leçon de morale d’un parti qui a pour représentants des individus tels que messieurs Baltakos et Voridis [NDLR : M. Baltakos et M. Voridis appartiennent à des mouvances de l’extrême-droite grecque, et entretiennent des liens étroits avec les responsables du parti néo-nazi Aube Dorée]. Et ce d’autant moins quand les politiques d’austérité constituent le terreau de la montée de l’extrême droite".

Le bureau de presse

20/01/2015

Traduction Vassiliki Papadaki

Décès de Francis Arnaud

"Notre ami Francis ARNAUD est décédé à l'âge de 90 ans, bien connu dans le monde agricole et la vallée de l'ASSE. 
 
Il a aussi donné beaucoup de son temps pour ses concitoyens. A la mairie de Bras d'Asse ou il a été Maire pendant 30 années, et au Conseil Général des Alpes de haute provence ou il a été élu en 1976 jusqu'en 1998. Il a siégé au sein du groupe communiste tour à tour au côté de Pierre GIRARDOT, Raymond PHILIPPE, Henri ROCCA, Gilbert BRUN, Serge DHO, Georges AILLAUD, Mario DENADAI et Raymond BRESSAND. 
 
Que ce soit dans l'opposition et dans la majorité, il aura toujours défendu avec gentillesse et simplicité, mais avec fermeté les interets de sa commune, de son canton, de son département et du monde agricole avec les valeurs humanistes et républicaines qui l'animaient. 
 
 A sa famille, l'ADECR 04 et la fédération du PCF des Alpes de Haute Provence adressent leurs trés sincères condoléances.

La loi « Macron », un outil de casse du Service public de transport ferroviaire - Nathalie Lefebvre


Après l’Accord National Interprofessionnel de janvier 2013 (ANI), la loi « Macron » porte un nouveau mauvais coup aux droits des salarié-e-s et vise à casser un peu plus le Service public ferroviaire. Celui-ci, déjà mis à mal par des réformes successives- dont chacune a fait preuve de sa nocivité- et par la réduction du nombre de cheminots, sera encore affaibli par la libéralisation du service par car.

Selon Monsieur MACRON, cette loi aurait des vertus sociales : permettre aux jeunes, aux personnes à faible pouvoir d’achat de voyager plus facilement.

Or depuis des décennies, au nom de la sacrosainte rentabilité, on ferme en France des voies ferrées, on supprime des gares, on réduit le nombre de trains, l’offre en kilomètres de la SNCF n’a cessé de se réduire et le coût du billet augmenter.

Sur la tarification, beaucoup de Régions, dont la nôtre avec la Carte Zou, ont fait des efforts pour permettre à tous d’utiliser les transports en commun ferroviaires. Ces tarifications répondent à des enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

Encore faut-il que le service proposé par la SNCF suive et, en PACA notamment, c’est loin d’être le cas !

Enfin que dire sur le plan de la sécurité et de l’environnement de promouvoir la route, quand on connait son coût en termes d’accidents et de pollution ; c’est une aberration !

Les gouvernements successifs avec l’aide de l’Europe, ont cassé avec application le Service public ferré et justifient ainsi leur nouveau coup : « vous voyez bien l’offre est trop chère et pas assez adaptée, libéralisons ! ». Les grands groupes privés de transporteurs (Veolia….), les pétroliers et les sociétés d’autoroutes (et ce sont parfois les mêmes) se frottent les mains.

Position totalement incohérente avec le report modal de la route vers le train dont on ne pourra pas faire l’économie si on veut s’acheminer un tant soit peu vers la transition énergétique. Après, nous aurons droit à des grands discours lors de la Conférence climat de décembre prochain !

Alors que la Région ne cesse d’investir pour tenter d’améliorer l’offre de transport, la loi « Macron » est une bombe à retardement. Les usagers du train, comme tous les salarié-e-s doivent exiger des élu-e-s, et notamment de ceux et celles qui ont des responsabilités à l’échelle des Régions qu’ils s’opposent à cette loi.

Insatiable richesse : toujours plus pour ceux qui ont déjà tout (Rapport 2015 OXFAM sur les inégalités dans le monde)

Xynnie Byanyima (directrice d'Oxfam): "l'ampleur des inégalités mondiales est tout simplement vertigineuse et, malgré les questions brûlantes qui font l'actualité, le fossé entre les grandes fortunes et le reste de la population se creuse rapidement".


Les richesses dans le monde se concentrent de plus en plus aux mains d'une petite élite fortunée. 
 
Ces richissimes individus ont bâti et fait fructifier leur fortune grâce aux activités et aux intérêts perçus dans quelques secteurs économiques importants, notamment la finance, l'industrie pharmaceutique et les soins de santé.

Les entreprises opérant dans ces secteurs dépensent chaque année des millions de dollars en lobbying afin d'établir un environnement réglementaire qui protège et renforce leurs intérêts. Aux États-Unis, les activités de lobbying les plus prolifiques se concentrent sur les questions fiscales et budgétaires, autrement dit sur les ressources publiques qui devraient bénéficier au plus grand nombre, et non servir les intérêts de puissants groupes de pression.

Ce rapport présente la méthodologie ainsi que les sources de données d’Oxfam et offre des mises à jour sur les statistiques phares fréquemment citées telles que la statistique suivante de 2014 : « 85 milliardaires détiennent autant que la moitié de la population mondiale ».
 

Loi Macron : libérale et liberticide

Le ministre de l’Économie du gouvernement Valls/Hollande défend une loi fourre-tout de près de 160 articles déréglementant le code du travail, cassant le service public du transport, vendant les aéroports et les barrages publics aux spéculateurs, élargissant le travail du dimanche… Sarkozy en a été empêché, Macron le fait. Décidément quand ce gouvernement socialiste dit Liberté, il choisit celle des multinationales contre celle des travailleurs et des usagers. Le projet de loi Macron « pour la croissance et l’activité », est, sous prétexte de satisfaire les dogmes libéraux défendus par Berlin et Bruxelles en menant toute la zone Euro en déflation, une imposture économique et un danger social.

Une imposture

Souvenez-vous, durant l’été on vous parlait d’un projet de loi sur « la croissance et le pouvoir d’achat » ce devait être pour vous « restituer 6 milliards de pouvoir d’achat ». A l’arrivée, un texte uniquement tourné vers les exigences de « déréglementation ». Et, pour stimuler la croissance, il n’y a rien. Même la députée socialiste Karine Berger reconnaît que « la baisse de 5% du tarif réglementé des notaires équivaut à construire en France 8 petits immeubles de 25 logements par an » ! Si le gouvernement voulait faire un acte fort pour le pouvoir d’achat, il déciderait une revalorisation substantielle du SMIC au 1er janvier pour relancer l'économie.

Barrages et aéroports bradés !

La loi Macron envisage la vente de participation de l’État pour 5 à 10 milliards pour le désendetter. D'abord, on voit mal en quoi cela relancera la croissance et l'activité. Dans la liste des entreprises publiques à liquider, le ministre évoque notamment les barrages hydrauliques et les aéroports de Nice et Lyon après celui de Toulouse. C'est donc une attaque en règle contre les services publics pour répondre aux injonctions de la Commission européenne. Déjà, sous Sarkozy, les mêmes arguments avaient conduit à la privatisation du gaz et de l'électricité. On connaît le résultat : perte d'emplois, pression sur les salaires dans l'entreprise, augmentation des tarifs pour les usagers afin de satisfaire les dividendes des actionnaires.

Les pauvres prendront le car

La loi prévoit aussi de libéraliser complètement le transport par autocar jusqu'à présent soumis à autorisation. Emmanuel Macron déclare : « Les français sont trop pauvres pour prendre le train . » Quel cynisme ! Pourquoi le gouvernement se refuse à l'augmentation du SMIC, de l'ensemble des salaires et des minimas ?

A coup sûr, cette mesure accompagnera la volonté de la SNCF de supprimer encore des lignes ou des gares pas assez rentables au détriment de l'aménagement du territoire.

Yes week-end !

Beaucoup a déjà été dit sur l’inanité de l'extension du travail du dimanche, ce recul social, la conception marchande du temps de vivre, le non respect des familles, un volontariat des salariés concernés qui est largement un mythe.

Rappelons-nous ! Après un grand chantage dans les années 1990, Virgin Megastore avait obtenu le droit d’ouvrir 7 jours sur 7. Depuis 2012, Virgin a mis la clé sous la porte et tous les salariés sont au chômage… Outre que 12 dimanches annuels travaillés ne peuvent constituer un plan de lutte contre la pauvreté et la précarité, pensons aux salarié-e-s, le travail du dimanche sert les grandes enseignes au détriment du petit commerce et des nombreux emplois qu'il porte. Beaucoup de petits commerçants et artisans sont contre : le président de l'Union professionnelle artisanale parle même d'un perdant-perdant. Il y a d’autres sujets de reculs sociaux dans les chapitres ouverts par le projet de loi : suppression de la pénalisation du « délit d’entrave », la libéralisation des professions réglementées, la possibilité de ventes à la découpe de logements publics, des modifications des règles de la justice prud’homale...

Le MEDEF ne cache pas sa joie

L’engagement de tout l’exécutif derrière ce projet de loi, applaudi du Medef, et que le député UMP Mariton n’exclut pas de voter, à un double sens : amplifier l’ancrage libéral de la politique gouvernementale, donner des gages à la Commission Européenne. Un MEDEF soutien officiel du gouvernement mais qui ne lâche pas les commandes, quand, tout en félicitant le Premier ministre, il demande des "corrections" sur le dispositif pénibilité, de "rester cohérent dans la stratégie de baisse des charges", de continuer les démarches en faveur de la "simplification", et de "corriger les errements sur le temps partiel (24h) qui détruisent actuellement de l'emploi". Fidèle à lui même, il mène sa lutte des classes en attaquant toujours plus fort les intérêts, les droits et protections des salariés.

A l'évidence, la Loi Macron va cristalliser un grand débat politique, un vrai débat de société, un débat sur "la direction à prendre". Nous savons qui va la soutenir ou la faire passer, de la droite au Parti socialiste. Des forces considérables, politiques, associatives, syndicales et citoyennes, n'en voudront pas et peuvent mettre en échec le gouvernement tout en ouvrant une perspective positive.

Convergence Alimentaire : une poignée de compagnies contrôle l'industrie alimentaire


Une poignée de compagnies contrôle l’industrie alimentaire

Les centaines de marques que nous retrouvons sur les tablettes des supermarchés nous donnent l’impression que notre argent va à un nombre aussi grand de compagnies différentes. Or, ça n’est pas le cas: une grande majorité de ces marques appartiennent à une poignée de compagnies...

Pourquoi cette convergence est-elle néfaste?

Cette question est légitime: en quoi le fait que ces marques soient contrôlées par si peu de compagnies est-il une mauvaise chose? N’est-ce pas simplement le résultat fonctionnel de notre système économique?

En fait, nous croyons que cette convergence est néfaste pour diverses raisons, à plusieurs niveaux qui sont tous plus ou moins interreliés. En voici cinq:

1 – Ces compagnies sont si grosses qu’elles ont un pouvoir politique dangereux 

Décès de la moudjahida Jacqueline Guerroudj

La moudjahida Jacqueline Guerroudj est décédée dimanche 18 janvier 2015 à Alger, apprend-on de sources proches de la famille de la grande militante de l'indépendance nationale. C'était la doyenne des moudjahidate. Elle était née 1919 à Rouen.

Après des études de philo et de droit, elle vient en Algérie en 1948 où elle est affectée en qualité d’institutrice près de Tlemcen. Dès le déclenchement de la lutte armée, elle prend fait et cause pour l’indépendance de l’Algérie. Avec son mari Djillali Guerroudj, militant communiste et sa fille Minne Djamila, elle intègre le FLN. Elle est arrêtée en 1957 en pleine bataille d’Alger et condamnée à mort.

Communiste, elle avait rejoint le réseau du Comité de défense des libertés (CDL) puis, en 1956, le Front de Libération nationale (FLN) comme agent de liaison dans les commandos de l'Armée de libération nationale (ALN).

Jacqueline Guerroudj fut arrêtée en 1957 et condamnée à mort en tant que complice de Fernand Iveton pendant la guerre de libération nationale, mais n'a pas été exécutée. Sa fille Danielle Minne, qui fut aussi moudjahida dans les maquis de la wilaya III, a été condamnée à 7 ans de prison.

Au lendemain de l’indépendance, elle entreprend une longue carrière à la Faculté d’Alger en tant que bibliothécaire. Jacqueline qui était âgée 96 ans a toujours vécu à Alger. Elle était mère de 5 enfants et plusieurs fois grand-mère.

Meeting Marseille le 26 janvier 2015


L'ANECR vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2015

"Il n'y a que la liberté d'agir et de penser qui soit capable de produire de grandes choses"
Jean le Rond d'Alembert, 1751

Liberté ! le dossier de la Revue du Projet n° 43








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dimanche 18 janvier 2015

Irak : sortir du piège de la guerre sans fin (PCF)

COMMUNIQUE DE PRESSE

Irak : sortir du piège de la guerre sans fin (PCF)

Les parlementaires ont débattu hier, 13 janvier, de la poursuite de l'intervention militaire française en Irak. Ce débat suivi d'un vote est intervenu dans le contexte douloureux que connaît le pays depuis les odieux massacres des 7 et 9 janvier 2015 à Charlie Hebdo et au supermarché casher de la Porte de Vincennes. La participation de la France à l'action de la coalition internationale sous commandement américain, lancée en septembre dernier, pose question.

La détermination des communistes à stopper l'influence et la violence des groupes armés islamistes est sans équivoque. Le peuple de France dans toutes ses composantes et tous les habitants de notre pays doivent vivre en sécurité.

Dire aujourd'hui que désormais « la France est en guerre sur son propre sol » et que notre réponse doit être de prolonger l'intervention militaire en Irak est irresponsable et dangereux. Cette vision nous précipite dans le piège tendu par les intégristes. Eux veulent la guerre généralisée, le prétendu « choc des civilisations » ; nous, le peuple de France, voulons une société de libertés, de solidarité et justice sociale, laïque, fraternelle et un monde de paix.

C'est ainsi qu'il faut entendre la mobilisation et l'union des citoyens dans tout le pays et rester « fidèles à l'esprit du 11 janvier 2015 ». C'est pour cela qu'aujourd'hui la France par sa voix officielle devait avoir le courage, comme elle l'eut en mars 2003 devant tous les États et nations du monde, de dire non à la poursuite de la stratégie de « guerre contre le terrorisme » telle qu'elle est menée sous l'égide des Etats-Unis depuis des années en Afghanistan, en Irak, en Libye.

Quels résultats ont été obtenus en 4 mois en Irak ? Quels sont les objectifs de cette intervention militaire ? Et surtout quelles sont les initiatives politiques envisagées par le gouvernement pour ramener la paix et la stabilité dans la région ? Questions qui sont demeurées sans réponse.

La stratégie de « guerre au terrorisme », cette « guerre sans fin » lancée par la présidence américaine au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 à New York est en échec patent. Toute action militaire occidentale et étrangère répond à la tactique des « djihadistes » et les confortent : c'est la leçon qu'il faut tirer lucidement de ces dernières décennies.

La politique de l'OTAN a produit les résultats strictement inverses à ceux affichés. En réalité, elle alimente ce fléau. Depuis 2001, les foyers de « djihadistes » ont été multipliés par 13 dans le monde, elle renforce les réseaux intégristes sans s'attaquer à la racine du problème : les causes, les soutiens actifs et les facteurs qui nourrissent leur développement ; hier soutenus et aujourd'hui bombardés, les intégristes servent de sombres calculs parce qu'ils ne représentent aucune alternative, broient tout espoir et aident à maintenir l'oppression.

Cette politique aggrave la déstabilisation du Proche-Orient et de l'Afrique de l'Ouest ; en Europe, elle leur permet de capter une jeunesse en désespérance, en rupture sociale, qui passe allègrement de la violence de la délinquance à la violence du fanatisme sectaire.

Nous devons changer de politique extérieure en contribuant au soutien – y compris matériel mais sans intervention extérieure – aux forces démocratiques kurdes et irakiennes qui combattent l'OEI, aussi bien qu'aux solutions politiques et diplomatiques sous égide des Nations unies et élaborées par l'ensemble des États de la région. Et dans ce cadre, la France doit soutenir sans plus tarder l'exigence de la sortie du PKK et du PYD des listes des organisations terroristes de l'Union européenne.

Dans un monde interdépendant, la sécurité des uns dépend de la sécurité de tous, et nous avons besoin d'une stratégie globale avec des réponses politiques, sociales, économiques, diplomatiques et pas seulement militaires. Il est temps de s'attaquer aux racines du fondamentalisme, au terreau de la pauvreté, des inégalités, des dominations et violences sur lequel grandit l'obscurantisme.

Parti communiste français,

La mise en garde de Georges Marchais contre l’anticommunisme (l'Humanité, 3 mai 1968)

Le texte ci-dessous est difficile à trouver sur internet dans une version non tronquée. Il s’agit de l’éditorial de l’Humanité du 3 mai 1968 signé par Georges Marchais, alors secrétaire à l’organisation du PCF. On pouvait encore le trouver début 2014 sur le site de l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui l’extrême-droite, qui ne recule devant aucun mensonge pour protéger les intérêts du capital, tente de récupérer Georges Marchais ce qui ajoute à la confusion. En mai 1968, cette confusion-là n’était pas de mise puisque l’extrême-droite – la même qu’aujourd’hui – se définissait d’abord et avant tout par son anticommunisme, qu’elle revendiquait et affichait haut et fort à l’époque. Par contre, l’extrême-gauche émergeait et elle était la face de l’anticommunisme, n’hésitant pas à tronquer les propos du secrétaire général du parti communiste: ainsi l’anarchiste allemand Cohn Bendit fut transformé en juif allemand pour les besoins de l’anticommunisme (une manœuvre qui a cours encore aujourd’hui de la part des mêmes) et on fit défiler quelques groupuscules en leur faisant crier devant le siège du parti communiste « Nous sommes tous des juifs allemands »… En fait on peut s’interroger sur la nature de ces gens : n’étaient-ils pas la première mouture d’un maïdan en France? Quand on sait qui étaient les néoconservateurs américains encore au pouvoir aujourd’hui, on sait leurs origine trotskistes, leur attaque contre l’État, leur anarchisme… La CIA dès cette époque met au point des stratégies de déstabilisation, mais elle ne se contente pas comme en Amérique latine où elle mobilise l’armée et l’extrême-droite, y compris d’anciens nazis comme en Bolivie, elle commence comme elle le fera en Europe à utiliser une partie de l’extrême-gauche et son anticommunisme… C’est une stratégie adaptée dans le pays où communistes et gaullistes représentent une résistance à la domination des États-Unis et où on ne peut pas faire agir directement les tortionnaires et recruter les anciens nazis comme cela se passe aussi dans le bloc soviétique, en Ukraine par exemple. L’utilisation selon le modèle Soros, d’une jeunesse d’extrême-gauche impatiente et qui se croit révolutionnaire, l’utilisation de la social démocratie atlantiste mais déjà le soutien à l’extrême-droite qui aujourd’hui prend tout son ampleur est une attaque contre la souveraineté française dans un contexte favorisé par l’UE et l’OTAN. Il est clair que mai 68 en France grâce à l’intervention massive de la classe ouvrière n’est pas seulement ce maïdan mais il est aussi par suite d’erreurs stratégique, de crise ouverte dans l’ex-URSS aussi l’ouverture vers la domination nord-américaine du continent européen. Ce texte est donc précieux à relire et il témoigne d’une certaine lucidité.

(Danielle Bleitrach)
 DE FAUX RÉVOLUTIONNAIRES À DÉMASQUER

Comme toujours lorsque progresse l’union des forces ouvrières et démocratiques, les groupuscules gauchistes s’agitent dans tous les milieux. Ils sont particulièrement actifs parmi les étudiants. À l’université de Nanterre, par exemple, on trouve : les « maoïstes » ; les « Jeunesses communistes révolutionnaires » qui groupent une partie des trotskystes ; le « Comité de liaison des étudiants révolutionnaires », lui aussi à majorité trotskyste ; les anarchistes ; divers autres groupes plus ou moins folkloriques.

Changer la Grèce – Changer l’Europe – Changer pour toutes et tous ! (Pétition)

Pour signer l'appel : Cliquer ici


" La possible victoire de Syriza aux prochaines élections en Grèce constitue un enjeu considérable pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent que l’Europe change de chemin. Une telle victoire serait l’expression de l’exigence de dignité et de justice, de l’espoir. Les pressions et menaces exercées par les dirigeants de l’UE, la Troika et les milieux financiers cherchant à peser sur le mouvement social et le choix des électeurs grecs sont inadmissibles.
Partout en Europe, nous allons défendre le droit du peuple grec de choisir librement, de rompre avec l’austérité, de dire non à la crise humanitaire qui sévit dans le pays, d’ouvrir la voie à une méthode radicalement différente, à une réorientation sociale et démocratique, à une perspective nouvelle pour la Grèce.
Alors que la plupart des forces politiques grecques ont choisi de courber l’échine devant la troïka, Alexis Tsipras et Syriza en ayant décidé de suivre la voie inverse ont su créer, en étroite coopération avec les nombreux mouvements sociaux, un large rassemblement, une dynamique qui pourrait devenir majoritaire . Ainsi est-il proposé d’affronter immédiatement la crise humanitaire, de restaurer les conventions collective et la législation du travail, d’instaurer un système fiscal juste, de démocratiser le système politique. Un futur gouvernement Syriza veut faire de la Grèce un interlocuteur crédible qui ouvrira les négociations en posant comme condition préalable la survie du pays et du peuple. Il veut engager le pays sur une voie nouvelle, loin de la corruption et du clientélisme, en faveur d’un nouveau type de développement dans l’intérêt général. Il proposera une conférence européenne sur la dette afin que l’annulation d’une partie de la dette et les modalités du remboursement de ce qui reste puissent permettre de relancer l’économie via un grand programme d’investissement public (qui ne devrait pas être comptabilisé par le Pacte de stabilité et de croissance), et la réponse aux besoins sociaux urgents. Il proposera au niveau européen un “European New Deal” pour le développement humain et la transition écologique. Partout en Europe, nous avons besoin de rompre avec la logique qui détruit le commun en Europe et favorise une influence dangereuse au nationalisme et populisme de droite, nous avons besoin d’un projet nouveau nommé développement solidaire, coopération, démocratie.
Partout en Europe, nous considérons qu’avec un tel changement en Grèce ne se jouera pas seulement l’avenir du peuple grec. Une victoire de Syriza permettra de sortir la Grèce de la situation catastrophique actuelle, mais constituera aussi le début du changement en Europe. La rupture avec les politiques d’austérité menées par les institutions européennes et les gouvernements serait un signal, un espoir pour les peuples qui cherchent à redresser la tête. En même temps, si les urnes accordent à Syriza les responsabilités du pouvoir, le futur gouvernement grec aura besoin d’un soutien massif des peuples européens, contre toutes les pressions des marchés financiers et des forces politiques qui redoutent une rupture avec les cadres désuets de la mondialisation capitaliste.
Acteurs politiques et sociaux, syndicaux et associatifs, intellectuels, chercheurs, artistes, femmes et hommes de culture, nous n’acceptons pas les pressions qui veulent empêcher le peuple grec de choisir librement. Ceux qui exercent cette pression aujourd’hui sont co-responables de l’action de la Troika et des choix du gouvernement en place, de la pérennisation des structures de pouvoir à juste titre critiquées et souhaitent à tout prix poursuivre la néfaste ‘thérapie de choc’.
C’est partout en Europe que nous nous allons prendre nos responsabilités, soutenir les forces qui luttent, modifier les rapports de force, mener la bataille des idées, rassembler toutes celles et tous ceux qui veulent bâtir, avec le peuple grec, une Europe sociale, écologique, démocratique. Nous nous placerons aux côtés du peuple grec parce que son combat est le nôtre."

Front de Gauche : Elections départementales

En 2015, et si on changeait la donne ?


Ep.26 - En 2015... par CN-PCF

Hommage à Charlie-Hebdo - Maintenant, restons Charlie ! - Voeux du PCF 2015


Hommage à Charlie-Hebdo - Maintenant, restons... par CN-PCF

Assemblée Générale PCF Manosque le 21/01/2015 à 18h



samedi 10 janvier 2015

Déclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF



Marchons dans la dignité et la clarté, pour l’honneur de toutes les victimes.
Après la terrible semaine que la France vient de vivre, avec dix sept morts qui ont frappé l’équipe de Charlie hebdo, les forces de police et la communauté juive, des millions de Français s’apprêtent à manifester dimanche à Paris et ce week-end dans toute la France leur hommage aux victimes, et leur attachement à la liberté d’expression, à la laïcité, aux valeurs de la République, liberté, égalité, fraternité. Tout au long de la semaine déjà, la réaction de centaines de milliers de nos concitoyens de toutes convictions et de toutes confessions a été d’une extrême dignité. J’appelle au nom du Parti communiste français l’ensemble des communistes du pays à participer à ces marches et à déployer toute leur énergie pour qu’elles se déroulent dans l’unité la plus large, en permettant à tous les citoyens d’y trouver leur place,  et la clarté de leurs objectifs. Les marches républicaines annoncées sont des marches citoyennes qui doivent marquer l’attachement des forces vives de notre pays au vivre ensemble, et le refus de toutes les haines, violences, racismes, discriminations et stigmatisations. Les communistes marcheront en l’honneur des valeurs qui animaient nos amis et camarades de Charlie Hebdo dont l’équipe et les familles ouvriront la marche de dimanche à Paris. Rien, aucune opération politicienne, ne nous détournera de l’hommage que nous voulons rendre à toutes les victimes et de la force qu’il convient de donner au message de fraternité républicaine qui nous anime. Loin de toutes les instrumentalisations qui pointent déjà, pour attiser de nouveau les haines, pour masquer les responsabilités qui conduisent le monde vers l’aggravation de toutes les tensions, pour justifier l’amplification de guerres ou de prétendues réponses au terrorisme qui n’ont fait que prouver leur échec dans la dernière décennie, les communistes travailleront sans relâche à l’unité du peuple français pour des réponses de sécurité dans la justice, de vivre ensemble dans le respect de la liberté de conscience ou d’opinion pour chacun, des réponses de paix et de solidarité entre les peuples. Samedi et dimanche dans toute la France, nous sommes tous Charlie. 

Revolucionarios - Film (Vidéo)

Charlie Hebdo: La réaction d'André Chassaigne - L'Humanité.fr

 Plusieurs de mes amis, dont Charb et Wolinski, ont aujourd'hui été lâchement exécutés par la folie meurtrière de fanatiques au comportement ignoble. Avec eux et leurs collègues journalistes, deux policiers chargés de leur protection ont aussi perdu leur vie dans ce carnage.
Une forte émotion et une grande colère se bousculent en moi.
Les conséquences de l'attentat subi par "Charlie Hebdo" provoquent en premier lieu un sentiment de grande compassion pour les victimes de cet acte odieux et d'une violence extrême. Mes premières pensées vont pour tous ceux qui ont perdu leur vie ou sont blessés, à leurs familles et à leurs proches.
Charlie Hebdo paie ainsi un lourd tribut à son attachement à la liberté de la presse. Cette liberté de la presse que le journal satyrique symbolise si bien en résistant quotidiennement à des difficultés financières récurrentes, mais aussi par son parti pris courageux d'une expression écrite et graphique ne se soumettant pas aux menaces terroristes.
A titre personnel, je suis d'autant plus bouleversé que j'entretenais des liens privilégiés avec son directeur, le dessinateur Charb. Chaque année, à la Fête de l'Huma, nous nous retrouvions, avec l'équipe de Charlie Hebdo, sur le stand de nos amis de l'association « Cuba Si », autour de la cause du peuple cubain et de sa Révolution. Je n'oublierai pas non plus la soirée que j'ai passée avec lui, le mois dernier, pour travailler ensemble des propositions en faveur de ce qu'il appelait « les titres imprimés sur du bon vieux papier », que mon groupe parlementaire avait immédiatement relayées à l'Assemblée nationale.
C'est l'ami Charb qui a illustré ma carte de vœux 2015, introduisant une note d'humour et d'autodérision à une époque où la parole politique a tant de mal à être perçue. Il avait été sensible à mon appel, sur cette même carte, « pour sauver les titres qui nous sont chers et aujourd'hui gravement menacés ». Je renouvelle aujourd'hui solennellement cet appel en faveur de l'équipe de Charlie Hebdo qui doit continuer à paraître malgré les vies brisées par cet acte barbare.
Il s'agit aujourd'hui de tout mettre en œuvre pour trouver les responsables de cet attentat, des exécutants à ceux qui l'ont commandité. Face à des forces fanatiques, il est indispensable de mobiliser tous les moyens nécessaires et d'agir avec toute la fermeté qui s’impose. Bien évidemment, il faut le faire dans le respect des valeurs de liberté que portaient sans concessions les victimes du massacre d’aujourd'hui.
Chacun sait aussi que le terrorisme religieux se nourrit des faiblesses sociales de notre société et d'une situation internationale désastreuse, avec le constat d'une impuissance politique sur le front diplomatique. Il est grand temps de mettre enfin en œuvre l'indispensable voie politique dans laquelle la France a un rôle déterminant à jouer.
Avant tout, l'urgence est aujourd'hui au rassemblement de toutes les forces républicaines de notre pays pour mettre un coup d'arrêt à la barbarie qui met très gravement en danger nos valeurs fondamentales, nos institutions et l'ensemble de la société.

 MERCREDI, 7 JANVIER, 2015

Pour Charlie, pour la liberté et pour le vivre ensemble - Assemblée citoyenne du bassin manosquin

Le carnage barbare dont a été victime la rédaction de Charlie-hebdo nous plonge dans l'horreur et la peine. Il appelle une réponse de tous les citoyens réunis sur l'essentiel, quelles que soient leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses.
 
A travers cet acte odieux, c'est le monde de l'impertinence, de l'humour, de l’amour de la vie que les terroristes ont voulu faire taire. Mais quand des personnes dont la passion était l'information et la liberté d'expression sont massacrées, c'est bel et bien, au delà du journal Charlie-Hebdo, la République qui est frappée en son cœur et c'est chacun de nous qui est visé.

Face à la violence, à l'obscurantisme, aux divisions et à la haine, opposons la tolérance, la démocratie, la laïcité, le vivre ensemble. Face à la barbarie, opposons les valeurs de notre république.

Refusons les amalgames et les stigmatisations, rejetons fermement les appels à la haine de l'autre, ne laissons aucune place à celles et ceux qui voudraient profiter de ce drame pour attiser les peurs et les divisions.

Pour saluer la mémoire des Charlie Hebdo qui sont tombés sans avoir jamais baissé ni le regard ni le crayon, pour porter haut les valeurs républicaines de liberté, d'égalité, de fraternité, de vivre ensemble, l'Assemblée Citoyenne du Bassin Manosquin vous appelle à vous rassembler ce samedi 10 janvier partout dans le département :

MANOSQUE : RDV 11h00 porte Saunerie.
DIGNE : RDV à 10 h00 place du Tampinet.
St AUBAN : RDV place Péchiney à partir de 11 h.

L’Assemblée Citoyenne du Bassin Manosquin

Charlie-Hebdo : Communiqué de l'association Cuba Coopération France

L'association Cuba Coopération France s'associe à la ferme et unanime condamnation de l'odieux attentat, l'assassinat collectif perpétrait au siège du journal Charlie Hebdo. Ce massacre a fait 13 victimes dont des journalistes et dessinateurs de ce journal, et parmi lesquels figurait Georges Wolinski, grand ami de Cuba, Président d'Honneur de l'association Cuba Si France.

Des familles sont endeuillées à jamais. Nous les assurons de notre compassion et de notre solidarité.

Avec dignité, nous appelons les amis de Cuba à participer aux hommages qui leurs seront rendus partout en France, dans les prochains jours.
Victor Fernandez
Président de Cuba Coopération France

Roger Grévoul
Président Fondateur