vendredi 31 octobre 2014

Un rapport sur des ressources naturelles au cœur des conflits (CCFD-terre solidaire)

Alors que les parlementaires français examinent à partir du 5 novembre un projet de règlement sur l’approvisionnement en minerais issus de zones de conflit, le CCFD-Terre Solidaire publie son rapport : « Des ressources naturelles au cœur des conflits - Agir pour une législation européenne ambitieuse ».

Le 5 novembre, les parlementaires français commencent l’étude du projet de règlement européen relatif à l’approvisionnement responsable en minerais issus de zones de conflits ou à haut risque. Un texte, proposé par la Commission européenne, d’une portée très limitée.
 
 
Selon l’ONU, au cours des soixante dernières années, près de 40% des conflits civils dans le monde étaient liés aux ressources naturelles. En s’approvisionnant en ressources issues de zones de conflit, de nombreuses entreprises sont susceptibles de financer des acteurs armés responsables de graves exactions, contribuant ainsi à alimenter la violence au détriment de la paix et du développement. Tantale, tungstène, or et étain, ces ressources issues de zones à haut risque, entrent dans la composition d’ordinateurs portables ou de téléphones mobiles, dont l’Union européenne est le deuxième plus gros importateur au monde. L’Europe est donc particulièrement concernée par ces « ressources du conflit »
Elaboré en collaboration avec des organisations partenaires du CCFD-Terre Solidaire en Colombie, Birmanie et République démocratique du Congo (RDC), ce rapport met en lumière les violations des droits humains liées aux ressources naturelles dans les zones de conflits ou à haut risque : traitements inhumains et dégradants, travail forcé, déplacements de populations, répression et criminalisation des populations s’opposant à des projets extractifs… A l’Est de la RDC, l’extraction et le commerce des ressources naturelles alimentent depuis plus de quinze ans un conflit particulièrement brutal ayant entraîné la mort d’environ 3,5 millions de personnes. En Colombie, 80 % des violations des droits humains enregistrées ces dix dernières années ont eu lieu dans des zones d’extraction minière et pétrolière. En Birmanie, on estime que la seule exploitation des pierres précieuses aurait permis de financer la junte militaire à hauteur de 750 millions de dollars entre 1964 et 2007 [1].
Dans ce contexte et face à la pression de la société civile, la Commission européenne a proposé en mars 2014, un projet de règlement relatif à l’approvisionnement responsable en minerais issus de zones de conflits ou à haut risque. Cependant, le texte actuel s’avère très insuffisant et en deçà des avancées internationales. Il est notamment basé sur une démarche volontaire pour les entreprises, ce qui rend sa portée très limitée.
Au cours des négociations européennes des prochains mois sur ce projet de règlement, le CCFD-Terre Solidaire appelle le gouvernement français à défendre une règlementation ambitieuse. Celle-ci doit être contraignante, étendue à l’ensemble des ressources naturelles et doit inclure davantage d’entreprises de la chaîne d’approvisionnement.
 
Ce rapport est publié dans le cadre de la campagne “Des multinationales Hors Jeu”, pour un encadrement des activités des multinationales françaises au Sud afin qu’elles contribuent au développement dans le respect des droits humains.
Pour s’informer et suivre la campagne, rendez-vous sur : ccfd-terresolidaire.org/petition-horsjeu
 

Déclaration de l’ANECR La mort du jeune Rémi Fraisse : intolérable et significative d’une dérive antidémocratique - 31/10/2014

La mort du jeune Rémi Fraisse : intolérable et significative d’une dérive antidémocratique

La mort du jeune Rémi Fraisse, tué par l’explosion d’une grenade offensive lancée par les forces de gendarmerie sur le chantier du barrage réservoir de Sivens n’est pas tolérable dans notre République.
Les élus communistes et républicains partagent l’émotion qu’a suscité ce décès d’un jeune de 21 ans, les conditions dans lesquelles il est advenu.
Ils s’associent à toutes les manifestations de sympathie. La mobilisation démesurée et provocatrice des forces de l’ordre, une stratégie de la tension utilisée depuis plusieurs semaines sur le site, des actes « musclés » répétés, sont les premières des causes de l’issue fatale.
Cela est d’autant plus insupportable qu’il apparait maintenant que les raisons pour lesquelles les opposants à ce projet se mobilisaient étaient fondées : le rapport d’expertise rendu public en début de semaine se révèle critique vis-à-vis du barrage, en raison d’une capacité de retenue « surévaluée » au regard de son utilité. En réalité, le projet de retenue a été décidé et voté par l’assemblée départementale avec un souci manifeste : éviter que les enjeux et le débat soient sur la place publique.
Comment en outre ne pas s’interroger sur le fait qu’un moratoire sur la construction de ce type de barrage avait été décrété par Delphine Batho, du temps où elle était ministre de l’environnement, moratoire que les pouvoirs publics ont fait « sauter » après son éviction du gouvernement ?
Des solutions alternatives, de moindre envergure, respectueuses de la diversité biologique, poussant l’idée d’un certain type de gestion coopérative agricole à petite échelle, ont été avancées. Elles n’ont pu être débattues dans un climat serein et citoyen. En lieu et place, la mort d’un jeune étudiant.
Les élus communistes et républicains dénoncent avec force la dérive autoritaire qui tend à imposer « la raison d’un petit cercle », les critères de type technocratique, de rentabilité à courte vue pour les décisions à prendre et cela jusqu’au plan local.
Cela conduit à corseter le débat public, la citoyenneté et n’est certainement pas de nature à réconcilier les citoyens avec les institutions et celles et ceux qui les représentent.
Il est important de s’orienter vers un autre type de développement qui donne toute sa place et sa pertinence à l’action publique et à son contrôle par le peuple, à l’intervention citoyenne, en les considérant pleinement comme moteurs des avancées sociales, économiques et écologiques.
De ce point de vue, nous ne pouvons que réitérer notre opposition profonde à la réforme territoriale en cours, qui à coup d’intercommunalité géantes, de métropoles intégrées et de « super régions » est une machine à casser le lien de proximité entre les citoyens et les assemblées élues, à écarter élus et habitants des lieux véritables de décisions, à démanteler l’action publique pour mieux laisser le champ libre à l’affairisme, à « l’attractivité », à la compétition entre les hommes et entre les territoires.

Montreuil le 30 octobre 2014
Association Nationale des Élus Communistes et Républiquains

Avenir des communes: le Front de Gauche seul contre tous ! (AFP 31/10/2014)

Seul le Front de gauche, viscéralement attaché à la commune, s’est opposé au texte. «Nous ne sommes pas d’accord avec cette idée qu’il faut s’attaquer à l’émiettement communal, c’est la mort de la République et de la spécificité de la Révolution française», a dit Marc Dolez. 

Réforme territoriale: les députés veulent faciliter la fusion de communes

 Les députés ont adopté vendredi une proposition de loi pour faciliter la fusion de communes, qui jusqu’à présent s’est avérée être un échec puisqu’on dénombre toujours près de 27.000 communes de moins de 1.000 habitants, dont 3.500 de moins de 100.

Alors que depuis 1950 le nombre de communes a été réduit de 87% en Suède, de 75% en Belgique et de 41% en Allemagne, il n’a diminué que de 5% en France où l’on compte plus de 36.500 communes contre environ 8.000 en Espagne et en Italie.
 

Hommages à Christian Irénée


Christian, c’est avec l’émotion du camarade et de l’ami qu’au nom de la CGT des Alpes de Haute Provence je te rends hommage aujourd’hui.

Cet hommage public à toi l’homme discret, qui a forgé sa vie dans la simplicité et l’humilité, toujours prêt à exprimer la solidarité fraternelle du prolo, la solidarité de celui qui n’a que son cœur à donner et son amour à partager. Le travail a été ta boussole, tu as retourné la terre et transformé le métal, et dans cette proximité avec la matière, l’éveil de la conscience de classe a guidé tes engagements. A la CGT tu t’es impliqué et tu as même accepté de reprendre en 2005 le mandat de secrétaire général de l’Union Locale de Manosque. D’une situation compliquée et difficile, tu as réussi à faire renaître envie et dynamisme. Oui tu as fait passer l’intérêt de notre organisation syndicale avant ton souhait personnel, car te mettre en avant n’était pas ta quête. Toi tu cherchais, avec simplicité, que le bonheur et le sourire éclaire le visage de tes enfants, de ta famille, de tes amis et de chaque âme que tu croisais. Ta gentillesse arpentait les ruelles de ce Manosque que tu avais ancré en toi, et tous les salariés en difficultés avec qui ta route s’est mélangée peuvent témoigner du soutien que tu leur as apporté. Oui rendre service et ne jamais tomber dans l’indifférence de l’injustice a fait de toi ce communiste de la vie, communiste du quotidien en mal de parti, qui ne supportait les faux semblants et les alliances de circonstances.

Parce que tu étais vrai, tu n’avais pas la langue de bois. Tu étais de ceux qui Savent pointer du doigt les contradictions de nos hommes politiques. Des paroles aux actes tu savais dénoncer le fossé ou les virages que l’on creuse ou emprunte, les routes sur lesquelles certains par opportunisme n’hésitent pas à cheminer. Tu étais entier, des fois trop, mais es ce un défaut ? Pour nous la réponse est naturelle la camaraderie ne peut souffrir d’opacité.

Ton engagement, et je ne vais pas revenir sur les propos de Patrick, tes camarades de la Ciotat à Saint Au-ban l’on apprécié à sa juste valeur. De toutes les lut-tes, des déplacements solidaires tu as été. Ensemble nous avons jalonné ce pays pour partout exprimer cette communauté d’intérêt de la classe ouvrière. Ce sentiment tu l’avais chevillée en toi et tu arborais, un des symboles, à la façade de ton tee shirt Ton CHE GUEVARRA. Tu nous laisses ce bien précieux : ta confiance dans les capacités de l’être humain à changer l’état des choses. Ne jamais se résigner.

Mais ces valeurs ne se construisent pas sans amour ni fraternité et de celles là tu en avais plein les yeux, plein les mains, elles ne demandaient qu’à jaillir et que ce soit ici à Manosque avec ta famille, au Boulomane avec Monique Antoine et tes amis, à Lachaux avec tes enfants, à l’UD avec tes camarades, a Sète ou encore à Bayonne tu les exprimais avec sincérité.
Ces moments de convivialité sont notre richesse. Ils nous aident à dépasser les difficultés qu’ensemble nous rencontrons, au moment d’affronter l’austérité des politiques libérales, cruelle et inégale et dont les plus démunis sont les premières victimes.

Nous sommes ce que nous sommes, et c’est avec l’ensemble de notre être que nous nous débattons sur cette magnifique terre. C’est aussi avec cela que ceux présents ici partagerons en ta mémoire ces quel-ques vers :

Tu étais bon vivant, épris de bonne chère
Tu étais un ami joyeux, simple et sincère.
Tu savais bien aussi amuser tes copains
Raconter des histoires, faire le plaisantin.
Tu savais profiter des joies de l’existence
Préparer des p’tits plats pour les jours de bombance.
Tu n’as jamais été d’une nature compliquée
Tu n’aimais ni l’orgueil ni la frivolité.

Non tu avais d’autres valeurs et elles s’exprimaient dans ta générosité, ta franchise faisait de toi un camarade à l’amitié indéfectible. Ce courage démontré à chaque combat à chaque lutte t’a donné l’estime et la reconnaissance de tous ceux qui t’ont côtoyé. TA Grande qualité CHRISTIAN, c’est celle de l’HOMME POPULAIRE que tu étais (Pas du populisme à la Le PEN, Sarkozy ou Hollande), NON Toi tu aimais les gens, TA SEULE AMBITION CE N’ÉTAIT PAS TA PERSONNE mais le bien commun, l’intérêt collectif, le partage et la justice.

Comme dit le poète tu as franchi la porte Avec délicatesse et sans faire de bruit. Tu n’as pu résister au mal qui t’emporte Te privant du bonheur de jouir de ta vie.

A ta famille, en guise de condoléances, nous assurons que tu seras toujours à nos cotés pour continuer à porter haut le même flambeau pour un Monde de Justice Sociale. Un Monde ou notre rose des vents ne peut dissocier l’émancipation et l’épanouissement de la liberté et du sourire de nos enfants.

A toi CHRISTIAN, tout en respectant ta pudeur, ADIEU CAMARADE, nous t’aimons

Au nom de l'UD 04, Alain Bard.
............................................................................

Cher Christian  

Le moment est venu de te dire adieu.

Cette sale maladie a eu raison de toi. C’est injuste et cruel, tu avais tant de choses à vivre encore.

Nous, tes camarades communistes de Manosque nous ne pouvons pas te laisser partir sans te dire ce que tu représentais pour nous.

Tu étais une figure communiste à Manosque.

Tu étais reconnu comme le militant du Peuple pour le Peuple.

Tu étais l’un des plus populaires d’entre nous.

Tu es resté fidèle aux idées rouges de ta jeunesse.

Pas besoin de grands discours avec toi, tu avais une boussole politique qui te donnait le cap, un instinct de classe en quelque sorte.

La vie politique n’étant pas un long fleuve tranquille, tu as exprimé des différences d’appréciations parfois, mais au-delà de tout, ton idéal est resté intact, rouge communiste.

Tu étais un camarade très précieux pour nous car tu incarnais la classe ouvrière, par ta profession, ton engagement syndical, ton état d’esprit solidaire.

Tu avais brillamment porté nos couleurs à des élections cantonales, ton score de 15% avait témoigné de la confiance que les milieux populaires te portaient. Beaucoup d’électeurs croyaient en toi, Christian au-delà de ton étiquette politique. Tu étais connu, reconnu son ton territoire de Manosque-Nord.

Tu avais aussi représenté notre sensibilité au conseil municipal dirigé par Robert Honde. Tu aimais être utile à ta ville à laquelle tu étais passionnément attaché.

Nous avons partagé beaucoup de moments militants et amicaux : des réunions dans notre local que tes filles ont reconnu hier parce qu’elles y avaient gambadé petites, dans des manifs où tu étais toujours présent, un nombre incalculable d’occasions où tu étais là. La dernière importante c’était en juin 2013 au meeting de Marie- Georges Buffet sur la place Marcel Pagnol. Tu étais content de cet événement.

Aujourd’hui, tes camarades communistes te disent merci, merci pour tout ce que tu as fait pour notre idéal, pour notre ville, pour les gens modestes qui sont souvent les oubliés de l’Histoire.

Ton image hantera longtemps la place Marcel Pagnol, entre le local de la CGT et celui du PCF.

Tant que nous serons vivants, nous les camarades qui t’avons côtoyé pendant des décennies, tu le seras aussi, dans nos mémoires, cher Christian.

Merci encore.

Martine Carriol pour le PCF 04

Non au travail du Dimanche ! - Magasin Leclerc à Manosque (Journal UD 04 d'octobre 2014)



La direction du magasin Leclerc de Manosque a indiqué que l'établissement sera désormais ouvert tous les dimanches matins pour des raisons de perte de chiffres d'affaires en raison des travaux de la piste cyclable. La direction n'a communiqué aucun chiffre ni aucune étude pour justifier cette nouvelle organisation.

Cette demi-journée dominicale imposée se fera sans rémunération supplémentaire et sans tenir compte de l’avis des salariés. Les ouvertures ponctuelles le dimanche le font devenir un jour comme les autres. La notion de volontariat souvent mise à mal disparaît, aucun choix pour l’employé, cette demi journée devient obligatoire !

Le mécontentement des salariés est légitime. Plus aucune journée complète avec leurs enfants et famille n’est envisageable. Plus de compétitions sportives, la fin des loisirs hors travail.

Le Syndicat CGT déplore cette situation : l'ouverture le dimanche ne crée aucun emploi supplémentaire, remet en cause le repos dominical et l’équilibre vie professionnelle / vie familiale. Elle n'a pas d'effet positif sur les salaires et aucune retombée économique, le pouvoir d’achat n’est pas extensible. Cela ne change rien à la consommation : Ce n’est pas parce qu’un magasin est ouvert un autre jour que les achats vont augmenter. C’est un simple transfert dans le temps.

L’impact sur tous les petits commerces de proximité, ainsi que tous les marchés emblématiques de notre région (notamment à Reillanne, Mane, Saint Auban...) qui participent à la structuration des villages verront leur fréquentation diminuer et risquent de disparaître.

A cela s'ajoute le fait que la boulangerie de Leclerc a ouvert ce dimanche alors que la loi lui impose un jour de fermeture par semaine, ce qui n'a pas été respecté. (article L. 221-17 du code du travail.)

Cette situation va également se répercuter sur les autres enseignes qui n’hésiteront pas à suivre le mauvais exemple. Autant dire que l’avenir de nos commerçants de proximité est fortement compromis.

C'est pour toutes ces raisons que des salariés toutes enseignes confondues, accompagnés du Syndicat CGT, ont informé les clients ce dimanche 5 octobre entre 8h45 et 11h30 sur la dégradation de leurs conditions de travail et de leurs conditions de vie. Sensibilisés au discours des salariés, beaucoup d'entre eux ont avoué "être désolés", ne connaissant pas cette situation, sont repartis chez eux, sans consommer, et en soutenant cette démarche par solidarité.

La CGT revendique un autre choix de société recherchant en priorité le bien vivre et le bien travailler en-semble ! La CGT ne se résoudra pas à voir les commerces de la grande distribution ouverts 7 jours sur 7, 24h sur 24, avec des salariés contraints pour le seul bénéfice des actionnaires.

Communiqué - Le syndicat CGT CPAM 04 (Journal de l'UD 04 d'octobre 2014)

« Jamais nous ne tolèrerons qu’un seul des avantages de la sécurité sociale soit mis en péril » 
Affirmait Ambroise CROIZAT, fondateur de la sécurité sociale en 1945.

Il y a urgence à agir, face au patronat qui rêve d’une sécurité sociale facultative nous ramenant en 1930. En effet, depuis des années, les différentes réformes remettent en cause les principes fondateurs de notre sécurité sociale, socle de la protection sociale. Les dernières décisions prises avec le pacte de responsabilité et la loi de financement rectificative de la sécurité sociale qui en découle, constituent une véritable déclaration de guerre contre le système public de santé et la protection sociale solidaire. Encore plus dangereuse que la loi « Bachelot » de 2009 avec une volonté renforcée de privatisation et marchandisation de la santé.

Le financement de la sécu doit répondre aux besoins des populations et non plus à ceux de la finance. La volonté de nos dirigeants est de réduire et de transférer tout ou partie du financement, jusqu’ici basé sur les richesses créées par le travail vers la fiscalisation et les ménages.
Aujourd’hui, il y a urgence à lutter tous ensemble, contre le démantèlement de la sécurité sociale, contre sa privatisation rampante, pour sa reconquête !
La sécurité sociale manque de recettes :
Pour la CGT, il faut entre autre, stopper les exonérations des cotisations patronales, faire contribuer les capitaux financiers, prévoir une modulation de cotisations sociales patronales (faire moins cotiser les entreprises dont la masse salariale augmente et réciproquement…)
L’assuré n’est pas un profiteur comme on essaie de nous faire croire grâce à la complicité médiatique quotidienne.
Ensemble, refusons que les politiques d’austérité détruisent nos emplois, diminuent nos salaires, dégradent la qualité de notre service public et par voix de conséquence démantèlent notre protection sociale.
Les personnels sont aussi touchés par ces orientations qui sont néfastes pour leurs emplois, leurs salaires, leurs conditions de travail, ainsi que la qualité du service public.
Il faut revenir de toute urgence à une logique d’intérêt général, en répondant aux besoins de toute la population (assurés, allocataires, cotisants), avec une sécurité sociale de haut niveau.
La protection sociale concerne toutes les générations et toutes les professions, ensemble faisons grandir la nécessité d’agir pour défendre nos acquis sociaux, qui sont mis à rude épreuve depuis plus de 20 ans.
La CGT œuvre pour une reconquête de la sécurité sociale par les travailleurs et assurés sociaux, gérée par ceux-ci et combat la volonté de plus en plus forte de l’État de minimiser la protection sociale.

Le syndicat CGT CPAM 04

Exigeons un grand débat public et un référendum national ! - ANECR

Budget 2015 : une année rude pour les petites villes - (Association des Petites Villes de France)

Enquête sur les coupes budgétaires à venir dans les petites villes

Jeunes: agissons contre la précarité et les attaques des actionnaires par Nordine Idir


Les entreprises de France sont celles qui versent le plus de leurs profits aux actionnaires en Europe, et les 2ème au monde derrière les entreprises étasuniennes. Rien qu’au 1er  semestre 2014, elles ont volé 32 Milliards d’euros au monde du travail.
 
Le gouvernement se fait le valet de ceux qu’il était censé combattre. Les ordonnances deviennent des offrandes. Il y a eu le pacte de responsabilité et le CICE : 30 milliards de suppression de cotisations pour le patronat en échange d’une vague promesse de création d’emplois. Cette fois-ci, c’est le budget 2015 : baisse des moyens des politiques de jeunesse et des subventions aux collectivités locales, stagnation des moyens du service civique, pourtant mesure phare de Hol- lande, crise budgétaire dans l’Enseignement supérieur et la Recherche… Bref, 21 milliards d’euros en moins pour financer nos besoins de tous les jours, 50 milliards depuis 2012.
Le MEDEF et ses valets délivrent donc les ordonnances de sortie de crise après avoir contaminé le système. Pour tuer son chien, il faut dire qu’il a la rage. Voici la recette : amputation    partout,  avec  pour  objectif  d’augmenter les  dividendes coûte que coûte. Sûrs de leur force, ils pensent pouvoir détruire l’ensemble de nos droits. De coupables et responsables de la crise, ils en  ressortent indemnes et  sont même devenus les guides des politiques d’austérité.

La vie est douce pour eux: en 2013, les dividendes ont dépassé les 1 000 milliards de dollars pour la première fois de l’histoire de l’humanité et la France se classait 3ème mondial avec 36 Milliards de dividendes...
 
On cherche où ont bien pu passer les billets volés : 21 Milliards  d’économie  sur nos  vies,  36  Milliards  pour  leurs amis. Pas un seul de ces euros économisés sur notre dos n’a servi l’intérêt général, puisque tout termine dans leurs poches.

On connaît leur chemin : élever les qualifications mais sans les droits collectifs qui vont avec, sans les rémunérations. Ne surtout pas construire un service public de l’orientation pour maitriser nos parcours. Ne pas construire de service public du logement, pas de transports publics performants et gratuits. Offrir des garanties au patronat avec des mesures qui ont mené à trente ans de chômage de masse et d’augmentation de la précarité.
 
On le voit bien: les CFA ont été livrés au patronat, les facs sont en crise budgétaire, les associations meurent à petit feu, 24% des jeunes sont au chômage, nous renonçons aux soins faute de thunes et des boîtes ferment parce qu’elles ne génèrent pas assez de pognon pour les actionnaires…
 
Alors  que  fait-on ?  Appuyons   ça  leur  fait  mal: mettons à l’amende ces grosses boîtes, qui  distribuent à leurs actionnaires ce qu’ils volent aux jeunes pour leurs formations, leur  travail,  leur  avenir. Montrons-nous aux patrons, aux médias locaux, aux salariés.
  
Jamais de la tendance du MEDEF, toujours dans la bonne direction !

 Nordine Idir 
Secrétaire National du MJCF

Pierre LAURENT, en direct du Kurdistan turc...


Kobane - Pierre Laurent en direct de la... par CN-PCF

jeudi 30 octobre 2014

XIVe arrondissement : un drapeau raciste affiché en plein commissariat




https://twitter.com/Place_Beauvau/status/525303744448446465


 
L’inoffensif bout de tissu apparaissait dans un coin d’une photo postée le 23 octobre sur les réseaux sociaux par le ministère de l’Intérieur. C’était à l’occasion d’une visite de Bernard Cazeneuve au commissariat du XIVe arrondissement.

Wikipedia : "Aujourd'hui, le drapeau confédéré (Dixie Flag ou drapeau de guerre confédéré) est toujours sujet à controverse et est la cible de tous les mouvements antiracistes. Il est devenu un symbole de la suprématie blanche plus qu'un symbole de résistance à l'oppression nordiste. Pour une partie des Blancs du Sud, ce drapeau représente leur héritage historique et régional, mais pour les Noirs, il symbolise les lois Jim Crow (ségrégationnistes), l'esclavage, le racisme et le Ku Klux Klan." - Lire en ligne en cliquant ici

Rémi Fraisse, mort pour un projet inutile: déclaration nationale du Front de Gauche

COMMUNIQUE DU FRONT DE GAUCHE 
La manifestation nationale de soutien au mouvement des opposants à la destruction de la zone humide du Testet dans le Tarn a eu lieu samedi 25 octobre pour l'essentiel dans le calme. Mais des incidents graves et violents ont eu lieu tard dans la nuit du 25 au 26 octobre entre les gendarmes mobiles et les opposants au projet du barrage. Suite à ces incidents, un jeune homme de 21 ans, Rémi Fraisse est décédé. Nous présentons toutes nos condoléances à la famille et aux proches de Rémi Fraisse.
Nous savons maintenant de source officielle que sa mort a été causée par une grenade offensive tirée visiblement dans le dos. La mort de ce jeune homme n’est donc pas un accident. La responsabilité en revient d'abord à à tous ceux qui s'obstinent depuis des mois à imposer un grand projet inutile remettant en cause la bio diversité, bafouant la démocratie et la mobilisation citoyenne. Elle est aussi celle d’un gouvernement, et en premier lieu des ministres de l’Intérieur successifs, qui ont choisi la répression brutale, celle-ci s’aggravant même ces dernières semaines. L’utilisation de grenades offensives pour réprimer des mouvements citoyens, que le ministre de l’Intérieur a été obligé maintenant d’interdire, est d’une extrême gravité dans un pays démocratique. Elle interpelle l’ensemble des forces attachées à la liberté de manifestation et plus globalement à l’existence d’un Etat de droit. Cette situation ne peut rester sans réaction et le Front de gauche se prononce pour une large réaction démocratique unitaire.

mercredi 29 octobre 2014

Fonctionnaires : Rassemblements unitaires le 18 novembre 2014

Lundi 27 octobre 2014 , par Frédéric Dayan (Site http://www.cgt.fr/Rassemblements-unitaires-le-18.html
 
Quatre syndicats de fonctionnaires (CGT, FA-FP, FSU et Solidaires) appellent les agents de la fonction publique à organiser des rassemblements le 18 novembre à Paris devant l’Assemblée nationale et le même jour partout sur le territoire" pour réclamer "des perspectives", notamment en matière de salaires.
L’initiative de mobilisation unitaire est d’autant plus remarquable que les syndicats de fonctionnaires sont engagés respectivement dans la campagne électorale des élections dans les Fonctions publiques de l’État, des collectivités et des hôpitaux.
Les quatre syndicats soulignent dans un communiqué commun, qu’ils "n’ont eu de cesse de réclamer collectivement une négociation annuelle sur les salaires". "Le gel des salaires des agents de la Fonction publique se poursuit", une situation que le gouvernement entend maintenir jusqu’en 2017, dénoncent les syndicats, en référence au point d’indice, qui sert de base au calcul des salaires des quelque cinq millions d’agents et n’a pas été revalorisé depuis 2010. Pour les quatre syndicats, "la perte de pouvoir d’achat de tous les agents est considérable" et "aujourd’hui, plus d’un million d’agents vivent avec des revenus équivalents au SMIC".
Les agents publics sont aussi inquiets pour l’emploi, les créations de postes dans les ministères "prioritaires" (Police, Justice, Éducation) devant être compensées par des suppressions ailleurs, et à cause des projets en cours, comme la réforme territoriale.


Un courrier à François Hollande


AVIGNON : Vendredi 31 octobre : Jihad DARWISH en spectacle à la Maison Pour Tous de Champfleury


Pour trouver la Maison Pour Tous de Champfleury, cliquer ICI.
 
Jihad Darwiche est né en 1951 à Marwaniyé, un petit village du Sud-Liban. Son enfance a été bercée par les contes, la poésie et les récits traditionnels de l’Orient que racontaient sa mère et les femmes du quartier.
En 1961, il habite la vieille ville de Saïda, où la tradition du conte est encore vivace. Dans les ruelles étroites, les voisins passent leurs matinées à discuter d’une fenêtre à l’autre et à se raconter les rêves de la nuit (de vrais contes de fées) en buvant le café à la cardamome...
Après avoir étudié successivement à Beyrouth puis à Montpellier, Jihad devient journaliste, métier qu’il exercera de 1975 à 1983. Cette année-là, il rejoint la France où il est d’abord professeur d’arabe avant de devenir conteur en 1984.
Depuis, dans le monde entier, il anime des veillées de contes où s’entremêlent le merveilleux des Mille et Une Nuits, la sagesse et le sourire. Il intervient également dans les bibliothèques, écoles, ou prisons. Autant de lieux où il anime des ateliers d’écriture, de création ainsi que des stages de formation à l’art du conte.
En 2012 Jihad Darwiche obtient le Prix "Handi Livre" pour  Récits de vie en temps de guerre.
Il habite Avignon, à deux pas de la Maison Pour Tous.

La face cachée des camps d’étranger.e.s en Europe / Rapport de la campagne Open Access Now (Migreurop) à télécharger

Depuis les années 1990, l’enfermement est devenu un instrument privilégié de gestion des populations migrantes en Europe et au-delà. Le seul motif de cette privation de liberté est le non respect des règles, souvent injustes, relatives au franchissement des frontières et/ou au séjour. Elle constitue une source de violations permanentes de leurs droits. Derrière l’objectif officiel de rationalisation de la gestion des flux migratoires, l’institutionnalisation de la détention des étranger.e.s vient criminaliser celles et ceux qu’on désigne comme indésirables, alimentant ainsi le racisme et la xénophobie [1].

C’est dans ce contexte et dans le cadre de la campagne « Open Access Now » que ce livret a été réalisé, afin de faire connaître la réalité de l’enfermement des étranger.e.s dans « l’espace de liberté, sécurité et justice » que l’Union européenne (UE) prétend être et permettre à tout citoyen de dépasser l’image – trop souvent fausse ou incomplète – proposée par les discours médiatiques et institutionnels.

Cette réalité est ici mise en perspective avec les principes énoncés par les instruments internationaux et régionaux de protection des droits humains et des libertés fondamentales [2], mais aussi avec les directives européennes qui régissent la détention des étranger.e.s [3].

Mort de Rémi Fraisse: des paroles qui tardent et des décisions bien trop faibles (Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF)

Le procureur de la République d'Albi vient de déclarer que la mort de Rémi Fraisse a été provoquée par "un explosif militaire de type grenade offensive ». Les premiers témoignages sont donc confirmés, c'est bel et bien un tir des forces de gendarmerie qui est à l'origine du décès d'un jeune homme de 21 ans, ni armé, ni cagoulé, dont le seul bagage était un BTS, des convictions et une passion pour les plantes et les fleurs. La justice devra faire toute la lumière sur les circonstances de cette tragédie. La jeunesse de notre pays a bien des choses à exprimer, à crier et à dénoncer. Le travail républicain des forces de l'ordre n’est-il pas, en priorité, de les protéger ? Avec des grenades offensives ? Cette réalité est totalement insupportable. 

 Sans attendre les résultats de l'enquête administrative, le ministre de l'Intérieur vient de demander la suspension de l'utilisation de ces projectiles de gendarmerie. C'est bien le moins qu'il pouvait faire. Il faut davantage en saisissant le Parlement, en abordant toutes les questions sur le type d'intervention des forces de l'ordre en de tels moments, en essayant de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés à un tel niveau de tension à Sivens ? Comment permettre à des citoyens qui défendent des idées et des valeurs, se rassemblent et s'opposent à des projets jugés inutiles, de ne pas se sentir criminalisés et menacés ? 
 
François Hollande et le gouvernement ne semblent toujours pas, ce soir, avoir pris la juste mesure de ce qui vient de se passer. La République se manque a elle-même, quand, dans de telles circonstances, ses plus hauts représentants ont des paroles qui tardent et des décisions qui paraissent bien trop faibles.
 
Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

4 NOVEMBRE : Journée d'action et manifestations pour la défense du service public de l'énergie. Rassemblement régional à Sainte-Tulle !

Alors que le Conseil d’État indique dans son dernier rapport les conséquences néfaste pour notre pays de la privatisation des autoroutes, le gouvernement sans même effectuer de bilan sur la déréglementation énergétique, comme le préconisait la FNME CGT, continue d’enfoncer le clou de la PRIVATISATION en votant à l’Assemblée Nationale dans la nuit du mardi 14 octobre 2014, en première lecture dans le cadre d’une procédure accélérée, le projet de loi intitulé : « transition énergétique pour la croissance verte ». 

Le scénario proposé remet tout simplement en cause le modèle du service public sur lequel reposent les industries électriques et gazières en France : Privatisation des concessions hydrauliques, ( passage de 85% à 34% du capital public) stigmatisation et plafonnement de la production électrique nucléaire, velléités de régionalisation de la production et de la distribution du gaz et de l'électricité, en conjuguant ces dispositions avec les fermetures annoncées de tranches Thermiques à Flamme et la fin des tarifs régulés Vert et Jaune en 2015.

À terme, ce choix se traduira par une augmentation des tarifs pour tous les usagers, malgré le tour de passe-passe de la Ministre pour changer leur mode de calcul, ainsi que la disparition de la péréquation tarifaire (le KWh au même prix sur tout le territoire).

Ainsi, ce vote constitue l’acte 1 d’une mauvaise pièce visant à céder au marché le secteur énergétique français, pourtant hautement stratégique pour le pays, alors que les médias commentent, comme effet majeur de ce projet de loi, la future interdiction du sac plastique à usage unique !

Mercredi 15 octobre 2014, le Président de la République décide le changement de Président de l’entreprise
publique EDF, remplaçant Henry PROGLIO par Jean-Bernard LEVY (patron de THALES et ex patron de VIVENDI) , court-circuitant la procédure règlementaire en cours au Conseil d’Administration.

Jeudi 16 octobre 2014, les noms des administrateurs choisis par le Gouvernement sont remis sur table au Conseil d’Administration : Laurence PARISOT, ex patronne du MEDEF chantre du monde de la finance et de la déréglementation du travail est nommée. Le signal donné affiche une volonté de faire rentrer à marche forcée l’entreprise publique dans le moule de cette transition énergétique, particulièrement bancale,dangereuse et incohérente. Dans la foulée, le gouvernement chamboule la gouvernance des autres entreprises du secteur de l’Énergie en France, GDF/SUEZ; AREVA; CEA.

Dernière minute:
Le 4 Novembre, les Fédérations de l’UIT ( Fédération des Transports FNST-CGT (Cheminots); Nationale de l’Équipement et Environnement CGT; Maritimes FNSM-CGT; Les Officiers de Marine Marchande CGT, appelleront elles aussi à une journée d’action et de mobilisation dans le cadre de la déréglementation des transports inclus dans la loi « Transition Énergétique ». 

Voilà les raisons qui ont conduit la FNME CGT à appeler à l’action tous les salariés du secteur de l’Énergie le 4 novembre 2014.

C’est dans ce cadre là, que la Coordination Régionale CGT et UFICT-CGT PACA/CORSE invite l’ensemble des salariés à une journée d’action et de rassemblement le Mardi 4 Novembre 2014 sur le site de Sainte Tulle à par tir de 9h00.


Ensemble pour une politique des transports répondant aux besoins de mobilité, d'environnement, d'aménagement du territoire, de reconquête industrielle - CGT

Les transports sont au centre de l’économie, du développement économique ou pas des territoires, des questions environnementales, structurants ou destructurants pour la société, suivant la façon dont on les fait évoluer.

Quels que soient les modes, ils sont votre quotidien !

Et c’est, certainement pour cela qu’ils font régulièrement la une de l’actualité au travers de scandales aux lourdes conséquences financières pour le citoyen contribuable à l’image de l’abandon de l’écotaxe ou encore les profits juteux des autoroutes.
Ils ont été aussi au cœur de divers conflits comme à la SNCF, à la SNCM ou à Air France. Des conflits scandaleusement dénigrés, sans doute pour en masquer le sens même. Ces conflits avaient tous un point commun : l’intérêt général, en opposition au dumping social qui sévit dans les transports, précurseur de la politique low cost (bas coût) qui lamine les emplois, les précarise, démantèle les organisations du travail, développe et amplifie la sous-traitance.
Des politiques qui éclatent les entreprises intégrées, conduisent à la privatisation, à la mise en concession et, au final, c’est l’usager qui est le perdant car ce bas coût assure un service dégradé car réduit au strict minimum, y compris la sécurité !! Toute option devient payante pour qui veut un service en plus !

PCF : « Il y a urgence à contrer le désarroi idéologique » - L'humanité.fr

Bruno Cadez et Frédéric Durand
Lundi, 27 Octobre, 2014
 
C’est pour préparer la conférence nationale du PCF des 8 et 9 novembre que militants et élus communistes se réunissent dans les départements. Reportage dans le Nord et en Seine-Saint-Denis. Objectif : travailler à l’émergence d’une alternative politique, sociétale et gouvernementale.
 
«Plus de  370 000 personnes sont inscrites à Pôle emploi dans le Nord-Pas-de-Calais. L’équivalent de la population de Lille. Il faut l’avoir en tête. La carte du chômage coïncide avec le vote Le Pen. » Au moment d’ouvrir la conférence fédérale des communistes du Nord, à Douchy-les-Mines, Bertrand Péricaud, conseiller régional PCF, plante le décor. Aujourd’hui, pour les militants, il y a urgence à contrer le désarroi économique, politique et idéologique. Urgence à rencontrer tous les habitants et les collègues. Et c’est ce qu’ils font. « Beaucoup sont au chômage. Ils ont peur. Il faut de redonner de l’espoir », explique Nadine. Le rassemblement est ainsi l’occasion de réclamer des « propositions claires » pour répondre à la colère populaire, « qui peut aussi bien virer au rouge qu’au noir » selon un délégué. Les interventions appellent à sortir du vocabulaire piégé de l’adversaire, à sortir des « mots de coût du travail ou de compétitivité », lance, agacé, un militant de Roubaix. « Dénonçons le coût du chômage sur la santé et la sécurité des individus », poursuit un autre. « Le chômage sert à mettre la pression sur ceux qui ont un travail pour qu’ils se soumettent aux exigences patronales », continue Charles Beauchamp, vice-président PCF du conseil général.
 
Relancer les cellules d’entreprises
 

Plus qu’un compte rendu de mandat, une analyse politique - La Marseillaise 27/10/2014

Les élus du Front de gauche du Conseil régional ont coutume de rendre des comptes à leurs électeurs et à la population de leurs actions, propositions pour faire avancer les idées progressistes et construire avec les moyens qui leur sont impartis le meilleur cadre de vie possible. Le maire communiste des Mées Gérard Paul a accueilli la délégation composée de Martine Carriol, Nathalie Lefebvre, Luc Léandri et Jean
Marc Coppola. Ce dernier n’a pas caché l’ampleur de la tâche, car le Front de gauche (Parti communiste, Parti de gauche et Gauche unitaire) ne compte que 10 élus sur 123 Conseillers régionaux dont 72 que constitue la majorité. « Nous créons des rapports de force en plaçant des choses sur la place publique. La société est très inégalitaire, qu’il s’agisse du plan social, intellectuel et culturel, ça va de pair ». Et pourtant la gratuité pour certains usagers du train a été obtenue, la priorité en matière de transport étant le rail, « la carte grise est chère ». 

Le refus de l’austérité

 La formation est également un gros budget, puis de déclarer « avec un fort endettement, on nous demande de réduire les financements. Nous disons non. L’État
nous doit de l’argent, et en plus il nous baisse sa dotation ». Le Président de région qui a su en d’autres temps se montrer très frondeur sous le gouvernement Fillon « est devenu calme sur le sujet, sans doute pour ne pas déranger ses amis ». 

Réforme territoriale 

A propos de la réforme territoriale, « ce n’est pas anodin. Elle a pour but d’évincer de plus en plus les élus au profit des techniciens. Faire des économies, mathématiquement, ils savent. Nous portons le refus de cette austérité, défendons le service public, l’emploi, nous luttons contre toutes les inégalités, c’est la situation de la France qui est en jeu ». La discussion qui a suivi a mis en lumière que seul le Front de gauche a alerté sur le dumping social, les travailleurs détachés. « Des chefs d’entreprise qui ne sont pas de notre bord en ont marre car ça les met en péril. Le droit du travail
est détourné », affirmera un intervenant. Santé avec « des hôpitaux en danger », rénovations de lycées, délocalisation des entreprises qui ont été subventionnées, baisse des dotations des communes, les sujets d’analyse ont abondé.

JEAN BANNER

Barrage de Sivens: les alertes des écolos ont été ignorées - Mediapart le 28/10/2014

Pour lire l'article, cliquer ci-dessous :



Sivens : le barrage de la discorde - L'Humanité 28/10/2014



Dans La Terre. Dans le Tarn, près de Gaillac, un projet de barrage suscite une contestation grandissante qui remet en question à la fois l’utilité d’un projet assis sur des financements publics et un modèle agricole hérité de l’après-guerre.
Il faut grimper sur les collines qui surplombent le nord de la ville de Gaillac pour arriver au milieu de la vallée du Tescou, modeste cours d’eau qui se jette dans le Tarn au niveau de Montauban. Une vallée qui s’agite depuis que se prépare un vieux projet de barrage. Remontant aux années 70, le barrage de Sivens s’étendrait sur 34 hectares dont 29 immergés, avec une digue de 10 mètres de hauteur. Il contiendrait 1,5 millions de mètres cubes pour un coût de 7,8 millions d’euros, avec des financements publics répartis entre l’Union européenne via le fond FEADER (30%), l’Agence de l’eau Adour-Garonne (50%) et les conseils généraux du Tarn et du Tarn-et-Garonne. Objectif : soutien au débit d’étiage et création de réserves en eau pour l’irrigation. Problème : au milieu de la zone choisie pour la construction se trouve onze hectares, la zone humide du Testet, « l’une des deux dernières de cette qualité dans le département », selon le naturaliste Christian Conrad.

La vallée du Tescou a-t-elle soif ?

Roland Foissac : « Le projet actuel du barrage de Sivens doit être retiré » - L'Humanité 28/10/2014



Pour le vice-président PCF du Conseil général du Tarn, Roland Foissac, la situation, avec la mort tragique de Rémi Fraisse, doit impliquer « le retrait du projet dans sa forme actuelle et l’engagement rapide d’un processus qui associent toutes les parties prenantes ».
Le gouvernement a tardé à réagir à la mort de Rémi Fraisse qui s’opposait à la construction du barrage de Sivens, quel regard portez-vous sur son attitude ?
Roland Foissac. Le président de la République et le premier ministre se sont exprimés mardi. Mieux vaut tard que jamais, mais cela intervient plus de deux jours après le drame. Nous vivons une crise politique et institutionnelle majeure, la tentation de certains, notamment Manuel Valls, d’engager une polémique politicienne entre le gouvernement et les écologistes ne fait qu’en rajouter. Ce n’est pas digne du respect que l’on doit à la victime. Le débat doit rester centré le plus possible sur le fond du dossier. La plupart des jeunes qui s’impliquent aujourd’hui le font à partir de ces questions : quelle société prépare-t-on, quel avenir pour la planète, comment conçoit-on l’articulation entre les nécessaires projets d’équipement et la préservation de la nature ?
Sur le fond justement, vous vous êtes abstenus lors des votes au Conseil général. Le rapport d’experts conforte-t-il vos réserves ?

lundi 27 octobre 2014

Zemmour ou le mensonge et la haine partagée - Alain HAYOT

Voilà donc Eric Zemmour érigé au rang de penseur de la nouvelle droite. Révélateur de l’air du temps néo-populiste qui distille une idéologie bien pauvre conceptuellement, mais pratiquant le mensonge et la haine désormais bien partagée.
Par les Le Pen,  qui peuvent en revendiquer la paternité, mais aussi N. Morano, Ch. Estrosi, R. Ménard et tous ces élus de droite et d’extrême droite qui font la chasse aux immigrés surtout quand ils sont arabes, noirs ou Roms ; par A. Finkielkraut qui veut nous faire croire que l’identité française est menacée par une invasion arabo-musulmane, une croisade à l’envers en somme. Coalition à laquelle il faut adjoindre la cohorte des défenseurs d’une famille blanche et hétérosexuelle où l’homme retrouve sa virilité et son autorité sur sa femme qui a pris trop de libertés et ses enfants qui n’ont qu’un seul droit c’est celui de se taire.
Comme il faut bien qu’il en rajoute, E. Zemmour vient de découvrir que « l’Etat français » du Maréchal Pétain n’était pas antisémite, bien au contraire, il aurait sauvé 100 % des juifs français des griffes des allemands ! Tous les témoins encore vivants et tous les historiens savent pourtant que les juifs, français ou étrangers, qui ont eu la vie sauvent ne le doivent pas à la police de Vichy qui a collaboré avec zèle à la solution finale. C’est à leur courage et à la solidarité du peuple français dans sa diversité qu’ils doivent de n’avoir pas connu le sort de leurs coreligionnaires de l’Europe de l’Est.
Le discours d’E. Zemmour est à la fois paradoxal et pitoyable. Fils d’immigrés algériens de confession juive que le colonisateur a opposé aux autres composantes du peuple algérien en leur accordant la nationalité française dès le début du 20esiècle, il est de ces migrants qui n’ont de cesse, maintenant qu’ils sont acceptés, de fermer la porte derrière eux.

Chroniques du fascisme ordinaire : agression fasciste à Aix

Agressions par des militants d'extrême droite

Communiqué des sections d'Aix du Parti Communiste Français et des Jeunesses communistes

 
Jeudi 23 octobre 2014 dans la soirée, des militants du groupe fasciste et royaliste "Action française" tout droit sorti des poubelles de l'histoire, ont pénétré dans les locaux de la section du PCF du Pays d'Aix aux cris de
"à bas à bas la République ! Vive l'Action française !"
 
Des jeunes communistes présents pour leur projection-débat hebdomadaire ont reçu des coups de poings et des jets de cannettes de bière. Des tracts du PCF ont été jetés à terre et un meuble renversé par la quinzaine de militants d'extrême droite qui a finalement été repoussée, laissant derrière elle des autocollants signant leurs actes.
 
Les communistes d'Aix dénoncent avec vigueur cette agression qui intervient 70 ans après la Libération de notre ville. Ils ne se laisseront pas intimider par une poignée de jeunes de la bonne bourgeoisie animée par la haine et la volonté d'en découdre.
 
A travers les communistes, ils s'en sont pris à la mémoire de la Résistance, aux idées d'égalité, de progrès social et démocratique, de justice et de solidarité internationaliste que l'extrême droite vomit.
 
Les communistes appellent l'ensemble des républicains à condamner ces agissements et à faire front face à l'extrême droite.
 
Trois plaintes ont été déposées vendredi 24 octobre par les jeunes communistes.

"On forme dans les universités publiques des étudiants dont le métier sera de créer des schémas d’évasion fiscale" - L'Humanité.fr

Eric Bocquet sénateur PCF du Nord



Eric Bocquet est le rapporteur de commissions d'enquête au Sénat sur l'évasion fiscale et ses acteurs. Il est également l'auteur de nombreuses propositions et amendements visant à lutter contre ce fléau. Dans cet entretien, il nous explique les freins qui empêchent une lutte efficace contre l’évasion fiscale, et nous décrypte la chaine des responsabilités.

A la Commission Européenne comme au sein de l’OCDE, l’évasion fiscale semble plus que jamais d’actualité.
Eric Bocquet. Le sujet de l’évasion fiscale est devenu incontournable. La crise est là, les Etats sont à la recherche de recettes, le nombre de millionnaires augmentent et ces gens, moins de 1% de la population là jouent avec 263 000 milliards de dollars. C’est faramineux, le budget de la France à côté est ridicule.

Condamnation de Wafa Charaf en appel. Quel signal avant la tenue du deuxième Forum mondial des droits de l'Homme ?

Marie-Christine Vergiat
Députée européenne Front de Gauche -22/10/14
 
Hier, la cour d’appel de Tanger a condamné Wafa Charaf à deux ans de prison ferme.
Membre de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et du Mouvement du 20 février, Wafa Charaf a participé le 27 avril à un rassemblement de soutien à des ouvriers de la multinationale américaine Greif, licenciés après la création d’une section syndicale.
Au terme de la manifestation, Wafa Charaf a été enlevée, jetée dans une voiture banalisée, séquestrée plusieurs heures avant d’être abandonnée au bord d'une route à 12 kilomètres du centre-ville.
Elle a osé déposer plainte contre la police tangéroise pour enlèvement et torture. À la suite du dépôt de plainte, elle a été arrêtée à son domicile avant d'être accusée "d'allégation mensongère" et d'"atteinte à la police".
Condamnée en première instance le 11 août dernier à un an de prison ferme et à une amende équivalente à 5 000 euros pour « mensonges et diffamation » - un premier procès qualifié d’« inéquitable » et de « politique » par la Ligue des droits de l'Homme, Wafaa a comparu en même temps que Boubker El Khamlichi, dirigeant de la Voix démocratique, condamné lui à un an de prison avec sursis et à une amende de 89 euros pour « entrave à l’enquête » alors qu'il avait été acquitté en première instance.
Il est pour le moins étonnant que ces condamnations aient lieu alors même que la plainte de Wafa Charaf qui doit juger des faits n'a pas été examinée.
Ce jugement s’inscrit d'ailleurs dans un contexte global de répression contre les mouvements des droits de l'Homme au Maroc qui a été dénoncé par la plupart des grandes ONG qui œuvrent en ce domaine.
Alors que le Maroc accueille le mois prochain le deuxième Forum mondial des droits de l’Homme, c'est un mauvais signal qui est ici envoyé.

Georges Ibrahim Abdallah : « Prisonnier politique pour raison d’État »

Le 25 octobre, des dizaines de militants marseillais se rendent en bus à Lannemezan (Haute-Pyrénées) pour demander la libération du plus vieux prisonnier politique d’Europe enfermé en France depuis 30 ans. Se joignent au rassemblement de 14h devant la prison, des Parisiens, Nantais, Rennais, Lyonnais, Toulousains, Bordelais… Romain Hunter, militant du collectif Paca pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, nous explique son combat.
La Marseillaise. Qui est Georges Ibrahim Abdallah ?
Romain Hunter. C’est un militant communiste libanais qui s’engage dès 16 ans dans les mouvements nationalistes arabes. Le Liban entre dans une guerre civile dans les années 70 dans laquelle Israël intervient à plusieurs reprises, 1978-1982. Il mène donc un combat pour la libération nationale et sociale en rejoignant le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) puis les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL). Et prend fait et cause pour les droits nationaux des Palestiniens incluant le droit au retour. Considérant inacceptables les ingérences extérieures, le militant anti-impérialiste trouve légitime de mener la résistance à l’échelle internationale.
La Marseillaise. Pourquoi est-il emprisonné depuis 30 ans ?
Romain Hunter. Il est arrêté en octobre 1984 à Lyon pour la détention d’un faux passeport algérien. Son procès s’ouvre le 23 février 1987 dans un climat tendu. Il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. En 1986, une série d’attentats dans des espaces commerciaux et publics fait des morts imputés à un groupe pro-iranien, mais le mal est fait en associant la famille Abdallah au terrorisme. On impute à Georges Ibrahim Abdallah deux attentats commis en 1982 et revendiqué par les FARL. L’un contre Charles Ray, responsable de la sécurité à l’ambassade des États-Unis, membre de la CIA et Yacov Barsimentov du Mossad israélien, 2e conseiller à l’ambassade d’Israël. L’avocat de G.I Abdallah, Jean-Paul Mazurier, renseignait les services secrets français (DGSE). Jacques Vergès prendra le relais, après le décès de ce dernier, Jean-Louis Chalanset assurera la défense.
La Marseillaise. Il est libérable depuis 1999, pourquoi la France s’acharne t-elle contre lui ?
Romain Hunter. Il a fait dix demandes de libération conditionnelle. Et même si le tribunal d’application des peines de Paris a accepté sa libération sous condition d’expulsion vers le Liban, le Ministère de l’Intérieur ne signe pas l’arrêté pour des raisons politiques. Certains voudraient même qu’il renie ses convictions. Il y a 4 ans, un rapport de l’ex-DGSE informait que sa libération serait négative pour l’image et les intérêts de la France au Liban. Les États-Unis et Israël font également pression.
La Marseillaise. Un collectif pour sa libération s’est créé, avec quels objectifs ?
Romain Hunter. Trois villes, dont Bagnolet (93), l’ont déclaré citoyen d’honneur. Des députés (FdG, EELV, PS) exigent sa libération. Notre 1er objectif est de rendre visible un cas que les mass-médias n’ont jamais traité. Le 2e objectif est de faire en sorte que, dans le mouvement de solidarité pour la Palestine, la cause de Georges Ibrahim Abdallah soit entendue. Ce collectif partage avec lui les idées anti-impérialistes et la solidarité avec les peuples opprimés au proche-Orient et partout dans le monde. L’ancien patron de la DST, Yves Bonnet, réclame également sa libération considérant qu’il n’est pas un terroriste mais qu’il a agi pour des actes de résistance à l’oppression. Les militants d’Action directe ont été libérés, c’est au tour de Georges Ibrahim Abdallah.

Propos recueillis par Piédad Belmonte (La Marseillaise, le 22 octobre 2014)

Dossier hebdomadaire d’aide à la communication de proximité - du 27 octobre au 2 novembre 2014

Sommaire

Édito : La liberté au cœur du combat communiste
Articles :
  • Réforme territoriale. Inégalité et privatisation
  • La pauvreté explose. Le pouvoir complice
  • Politique familiale

Dossier hebdomadaire d’aide à la communication de proximité - du 20 au 26 octobre 2014

Sommaire 
Édito : Les communistes en Conférence nationale

Articles :
  • Urgence. Changer de cap
  • Idéologie Libérale. Pilonnage
  • À gauche. Rencontre

Italie: grande manifestation samedi dernier à Rome contre la casse du Code du du travail

UL CGT Dieppe

Source: AFP

Serait-ce le réveil de l'Italie populaire ? Des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Rome, samedi 25 octobre 2014, pour dénoncer la casse du Code du travail par le gouvernement Renzi, et rappeler au chef du gouvernement qu'il allait devoir compter avec les salariés.

Dans le même esprit que les revendications du Medef en France, le gouvernement Renzi prévoit de faciliter les licenciements, en Italie, sous prétexte d'encourager les embauches, et prévoit de réduire les droits et protections des salariés dans leurs premières années de contrat.
Le projet de loi de cette réforme, appelé "Jobs Act", a été approuvé le 9 octobre par le Sénat — le gouvernement avait posé pour cela la question de confiance — et doit encore recevoir le feu vert de la Chambre des députés.

La manifestation — selon la principale organisation syndicale du pays, la CGIL — a mobilisé un million de personnes. Les forces de l'ordre n'ont, pour leur part, fourni aucune estimation.

"Nous voulons du travail pour tout le monde, et du travail avec des droits. Nous manifestons pour ceux qui n'ont pas de travail, pas de droits, ceux qui souffrent, ceux qui n'ont aucune certitude pour l'avenir", a déclaré à la foule Susanna Camusso, secrétaire générale de la CGIL.
"Nous sommes ici et nous n'allons pas en partir. Nous allons faire grève, et nous allons mobiliser nos forces pour nous battre afin de changer les politiques du gouvernement", a-t-elle ajouté en annonçant une nouvelle manifestation le 8 novembre.

En tête des cortèges qui ont sillonné la capitale italienne dans la matinée, des milliers de jeunes venus de tout le pays ont brandi les drapeaux rouges de la CGIL, en chantant l'hymne national.

Le chômage des jeunes est actuellement de 44% en Italie, et la plupart des premiers emplois restent précaires. "Nous sommes ici pour dire que l'insécurité de l'emploi n'est pas notre destin. Nous voulons des investissements dans l'avenir", a lancé à la foule un jeune armé d'un mégaphone.

dimanche 26 octobre 2014

Capitalisme: évasion fiscale 1 000 milliards d' € au sein de l' Union Européenne, 50 à 80 milliards en France

Eric Bocquet sénateur communiste du Nord - Propos recueillis par Pierric Marissal - Jeudi 23 Octobre 2014  - Journal l'Humanité
Eric Bocquet est le rapporteur de commissions d'enquête au Sénat sur l'évasion fiscale et ses acteurs. Il est également l'auteur de nombreuses propositions et amendements visant à lutter contre ce fléau. Dans cet entretien, il nous explique les freins qui empêchent une lutte efficace contre l’évasion fiscale, et nous décrypte la chaine des responsabilités.


A la Commission Européenne comme au sein de l’OCDE, l’évasion fiscale semble plus que jamais d’actualité.
 
 Eric Bocquet. Le sujet de l’évasion fiscale est devenu incontournable. La crise est là, les Etats sont à la recherche de recettes, le nombre de millionnaires augmente et ces gens, moins de 1% de la population là jouent avec 263 000 milliards de dollars. C’est faramineux, le budget de la France à côté est ridicule. 

Le FN poursuit sa route....à Béziers - Clin d'oeil

PCF Béziers
Monsieur le Sous-Préfet
Sous-Préfecture
Béziers
                                                                                         samedi 25 octobre 2014

Monsieur le Sous-Préfet,

Au cours de la séance du Conseil Municipal en date du 21 octobre 2014, M. Robert Ménard, Maire de Béziers, a indiqué vouloir installer une crèche représentant la nativité de Jésus-Christ dans le hall de la Mairie pendant la période de Noël.

Cette manifestation ayant un caractère religieux dans un lieu public qui n'est pas destiné au culte, je vous demande de rappeler à l'ordre la Maire de Béziers pour qu'il respecte la loi de séparation de l’Église et de l’État toujours en vigueur. La République Française est toujours laïque.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Sous-Préfet, mes sentiments respectueux.

Aimé COUQUET
Conseiller Municipal
34500 – Béziers