Les entreprises de France sont celles qui versent le plus de leurs
profits aux actionnaires en Europe, et les 2ème au monde derrière les entreprises étasuniennes. Rien qu’au 1er semestre 2014, elles ont volé
32 Milliards d’euros au monde du travail.
Le
gouvernement se fait le valet de ceux qu’il était censé combattre. Les
ordonnances deviennent des
offrandes. Il y a eu le pacte de responsabilité et le CICE : 30
milliards de suppression de cotisations pour le patronat en échange
d’une vague promesse de création d’emplois. Cette fois-ci,
c’est le budget 2015 : baisse des moyens des politiques de jeunesse
et des subventions aux collectivités locales, stagnation des moyens du
service civique, pourtant mesure phare de Hol- lande,
crise budgétaire dans l’Enseignement supérieur et la Recherche…
Bref, 21 milliards d’euros en moins pour financer nos besoins de tous
les jours, 50 milliards depuis 2012.
Le MEDEF et ses
valets délivrent donc les ordonnances de sortie de crise après avoir contaminé le système. Pour tuer son chien, il faut dire
qu’il a la rage. Voici la recette : amputation partout, avec pour objectif
d’augmenter les dividendes
coûte que coûte. Sûrs de leur force, ils pensent pouvoir détruire
l’ensemble de nos droits. De coupables et responsables
de la crise, ils en ressortent indemnes et sont même devenus les guides des politiques
d’austérité.
La vie est douce
pour eux: en 2013, les dividendes ont dépassé les 1 000 milliards de dollars pour la première fois de l’histoire de l’humanité
et la France se classait 3ème mondial avec 36 Milliards de dividendes...
On cherche où ont bien pu passer les billets volés : 21 Milliards d’économie sur nos vies, 36 Milliards pour leurs
amis. Pas un seul de ces euros économisés sur notre dos n’a servi l’intérêt général, puisque tout termine dans leurs poches.
On connaît leur
chemin : élever les qualifications mais sans les droits collectifs qui vont avec, sans les rémunérations. Ne surtout pas
construire un service public de l’orientation pour maitriser nos parcours. Ne pas construire de service public du
logement, pas de
transports publics performants et gratuits. Offrir des garanties au
patronat avec des mesures qui ont mené à trente ans de chômage de masse
et d’augmentation de la précarité.
On
le voit bien: les CFA ont été livrés au patronat, les facs sont en
crise budgétaire, les associations
meurent à petit feu, 24% des jeunes sont au chômage, nous renonçons
aux soins faute de thunes et des boîtes ferment parce qu’elles ne
génèrent pas assez de pognon pour les actionnaires…
Alors que fait-on ? Appuyons
là où ça leur fait mal: mettons à l’amende ces grosses
boîtes, qui distribuent à leurs actionnaires ce qu’ils volent aux jeunes pour leurs formations, leur travail, leur avenir. Montrons-nous aux patrons, aux médias
locaux, aux salariés.
Jamais de la
tendance du MEDEF, toujours dans la bonne direction !
Nordine
Idir
Secrétaire National du MJCF
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