Mobilisation. Alors que le secteur de la presse est
économiquement tendu, notre journal fait appel à ses lecteurs pour
l'aider à affronter la crise.
« La Marseillaise », « L'Hérault du Jour » et « lamarseillaise.fr » lancent, aujourd'hui, une grande campagne de souscription.
Comme nos confrères, nous sommes confrontés à une crise inégalée dans
l’histoire de la presse. Nous travaillons d’arrache-pied à la dominer.
Mais, une fois de plus, nous avons besoin de nos lecteurs. Il en va de
la pérennité du pluralisme dans notre pays.
Depuis le 1er décembre 1943 où le premier numéro clandestin de La
Marseillaise a été diffusé, on ne dira jamais assez ce que suppose de
courage, d'énergies créatrices et de convictions l'édition d'un
quotidien régional qui ne s'inscrit pas dans le cadre de ce qu'on
appelle « la pensée unique ». Si le 1er décembre 1943, un rayon de lumière a percé, le 24 août 1944, c'est au grand jour que la Marseillaise a existé.
Un regard engagé sur le monde à partir du local
Ce journal qui, en appui sur les événements locaux, donne un
éclairage unique dans la presse régionale, n'existe aujourd'hui que par
le soutien de ses lecteurs, ses partenaires et la motivation de son
personnel.
Nous avons été, pendant 70 ans, un compagnon fidèle de toutes celles
et ceux qui œuvrent à une société faite de paix, de liberté, de justice
sociale et de laïcité (qui est une forme affinée de la démocratie).
C'est parce que nous portons en nous les valeurs républicaines de
liberté, d’égalité et de fraternité que nous portons le nom de l'hymne
national.
Avec parfois des insuffisances et des défauts, que nous essayons de
corriger, nous avons toujours assuré une mission d'information
inséparable de la mission de mobilisation de l'opinion démocratique.
Nous avons affronté l'adversité des puissances de l'argent. Notre
soutien aux mouvements sociétaux progressistes, aux fondamentaux des
valeurs de gauche et au mouvement social se fait aujourd'hui par la
confrontation d'idées. Nous tenons à séparer l'information du
commentaire. Nous avons une opinion portée par notre charte éditoriale
et si nous l'exprimons clairement, nous valorisons le débat
contradictoire. A partir de l'information locale, nous allons vers le
global.
Le droit à l’information mis à mal
Si le droit à l'information est un des droits de l'Homme, il est en
permanence mis à mal. De nos jours, on n'a jamais eu autant
d'informations (Internet, réseaux sociaux, journaux TV en continu, etc. )
et pourtant on a l'impression que le citoyen n'a jamais été aussi mal
informé.
Nous subissons l'ère du buzz, de l'info en temps réel, souvent non vérifiée et qui fait, en quelques clics, le tour du monde.
A La Marseillaise, à L'Hérault du Jour et sur lamarseillaise.fr, nous vérifions l'information, nous la donnons et nous l'analysons. Nous ne nous contentons pas de relayer.
C'est le cas pour le Traité transatlantique qui va remettre la
souveraineté populaire en cause sur les continents américain et
européen. C'est le cas pour les entreprises qui reversent davantage de
dividendes qu'elles ne payent de cotisations sociales. C'est le cas pour
la lutte contre le Front National dans la recherche des racines de ce
cancer. C'est le cas du travail nécessaire à une alternative sur la base
d'une politique de gauche.
Dans les six départements de notre zone de diffusion, nous sommes un
outil essentiel pour contribuer aux plus larges rassemblements pour une
vie meilleure et que vous pouvez désormais acheter en ligne (sur notre
site, sur le kiosque epresse.fr ou sur le kiosque d'Orange). Sans
oublier la cinquantaine de suppléments à notre quotidien également
réalisés sur l'année (économie, écologie, formation, mode, etc..).
« Il y a toujours un rêve qui veille » écrivait Louis Aragon. Aidez-nous à ce que ce rêve devienne réalité ! Et que nous la vivions ensemble.
Jean-Louis Bousquet, Directeur général de La Marseillaise - L’Hérault du jour. (La Marseillaise, le 20 septembre 2014)
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