Les transports sont au centre de l’économie, du développement économique ou pas des territoires, des questions environnementales, structurants ou destructurants pour la société, suivant la façon dont on les fait évoluer.
Quels que soient les modes, ils sont votre quotidien !
Et
c’est, certainement pour cela qu’ils font régulièrement la une de
l’actualité au travers de scandales aux lourdes
conséquences financières pour le citoyen contribuable à l’image de
l’abandon de l’écotaxe ou encore les profits juteux des autoroutes.
Ils ont été aussi au cœur de divers conflits comme à la SNCF, à la SNCM ou à Air France. Des conflits
scandaleusement dénigrés, sans doute pour en masquer le sens même. Ces conflits avaient tous un point commun : l’intérêt général, en opposition au dumping social qui sévit dans
les transports, précurseur de la politique low cost (bas coût) qui lamine les emplois, les précarise, démantèle les organisations du travail, développe et amplifie la
sous-traitance.
Des politiques qui éclatent les entreprises intégrées, conduisent à la privatisation, à la mise en concession et, au
final, c’est l’usager qui est le perdant car ce bas coût assure un service dégradé car réduit au strict minimum, y compris la sécurité !! Toute option devient payante pour qui
veut un service en plus !
Il faut arrêter cette machine à broyer les emplois, les conditions sociales des salariés et qui menace l’avenir du service public !
Cette logique du « bas coût », c’est « perdant/perdant » pour les salariés et les usagers et « gagnant/gagnant
» pour les actionnaires et le capital !
Faut-il rappeler que le modèle low cost vit avec l’argent du contribuable au travers du financement de certaines
collectivités ?
Pendant ce temps, l’hémorragie de l’emploi dans les transports s’amplifie (ferroviaire - fluvial -
aérien - maritime - transport routier marchandises - entretien des routes ...) !!
Dans
une période où les enjeux environnementaux et sociaux, liés aux
transports, sont cruciaux et auraient dû être pris
en compte dans la loi de transition énergétique (ce qui est loin
d’être le cas), l’État a fait adopter la réforme ferroviaire qui
fragilise – encore plus - l’entreprise nationale SNCF ; avec des
effets qui ne se font pas attendre (fermeture de lignes, fermetures
de centaines de guichets, suppression de contrôleurs sur les TER ...).
Par contre, on propose de déréglementer le transport routier de voyageurs (cars) pour les mettre en concurrence
avec les trains au risque de supprimer les dessertes
Intercités et trains d’équilibre du territoire et amplifier un dumping
social dont on connait les ravages dans les transports
marchandise Les coûts externes (usage des infrastructures,
pollution, nuisances sonores, congestion routière, accidentologie...)
qui représentent plus du tiers du coût du transport routier
(voyageurs - marchandises) doivent être pris en compte dans le coût
réel du transport et non plus être payés par le contribuable.
Mais où sont les promesses de report modal, quand le Fret – à la SNCF - est à un point historiquement bas et que le fluvial stagne ?
Avec l’abandon définitif de l’écotaxe, ce nouveau renoncement va avoir de lourdes conséquences sur le financement des
infrastructures – déjà mis à mal depuis le désengagement de
l’État (ferroviaires - fluviales - routières - transport de proximité:
tramway, métro, RER...) et conduit à de nouvelles
privatisations et concessions de routes nationales, devenant ... payantes !
Et,
pendant ce temps, les sociétés d’autoroutes font des profits colossaux -
9 milliards € de chiffre d’ affaire en
2013 - posant la question des renationalisations des autoroutes
concédées en 2005. L’enterrement de l’Écotaxe est un véritable scandale
financier car, au-delà du manque à gagner de 800 millions
€, l’Etat va devoir indemniser – à hauteur d’un milliard € - la société « Ecomouv » en charge des portiques. C’est le contribuable qui va payer cette gabegie financière pendant
que pèse la menace de licenciements pour les salariés d’Ecomouv et 130 emplois des douanes vont être réorganisés
Nous disons: ça suffit !
Pour la CGT, il n’y a pas d’avenir économique, social, environnemental et pour un véritable report modal si nous ne sortons pas de cette pensée dominante dont les maîtres mots sont : compétitivité, concurrence, dumping social, coût du travail ... alors que nous avons besoin de : complémentarité, multimodalité, maîtrise publique et Services Publics pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux
Il faut rendre les transports urbains et interurbains
accessibles, notamment en revenant à une TVA à 5% pour les transports publics et arrêter les fermetures de lignes ferrées dans les
territoires.
Il
faut étendre le Versement Transport – payé par les entreprises - à
toutes les régions et à toutes les entreprises
(premières bénéficiaires de ces transports collectifs pour leurs
activités) afin d’améliorer la qualité des transports, renforcer et
développer les infrastructures.
Dans
le même temps, arrêtons de créer de nouveaux besoins de transports liés
à une urbanisation croissante de nos
villes rejetant, toujours plus loin, les populations précaires et
imposant toujours plus de mobilité. En ce sens, les effets de la
métropolisation et de la réforme territoriale en projet vont
amplifier ce phénomène ; entrainant des déplacements de population,
désertifiant de plus en plus de territoires...
Les temps de transports journaliers sont en augmentation !
Pouvoir se loger décemment, à proximité de son lieu de travail, est un véritable enjeu de politique publique
d’urbanisme et de transport, notamment d’accès aux réseaux de transports collectifs et aux logements.
Il faut arrêter de développer les hyper concentrations de lieux de travail, souvent le fruit de délocalisations
imposées, complètement déconnectées de l’habitat et des lieux de vie.
Tous ensemble,
Salarié-e-s des transports et des infrastructures,
Agissons
pour un véritable service public de transport accessible à tous et permettant un développement harmonieux des
territoires.
Bonjour à tous, je suis Patricia Sherman en Oklahoma USA en ce moment. Je voudrais partager avec vous mon expérience d'emprunt de 185 000,00 USD pour compenser ma traite bancaire et démarrer une nouvelle entreprise. Tout a commencé lorsque j'ai perdu ma maison et que j'ai pris mes affaires à cause de la politique bancaire et que j'ai réglé certaines factures et certains besoins personnels. Je suis donc devenu très désespéré et j'ai commencé à chercher des fonds de toutes les manières. Heureusement pour moi, une amie à moi, Linda m'a parlé d'une société de crédit, j'étais intriguée par la fraude, mais j'étais intriguée par ma situation et je n'avais pas d'autre choix que de demander conseil à mon ami sur cette société. les contacter m'a vraiment douté à cause de mon expérience passée avec les prêteurs en ligne, en saviez-vous peu? '' Elegantloanfirm@hotmail.com Cette société a été très utile pour moi et mon collègue et aujourd'hui, grâce à cette société de crédit, fière propriétaire d'un travail et de responsabilités bien organisés, ils m'ont souri. Donc, si vous avez vraiment besoin de développer ou de démarrer votre propre entreprise, ou si vous avez vraiment besoin d'emprunter de l'argent en cas de difficultés financières, nous vous recommandons de trouver une opportunité de développement financier dans votre entreprise aujourd'hui. {E-mail:} Elegantloanfirm@hotmail.com / whats-app numéro +393511617486 .... en ligne pour le crédit pas victime d'escroquerie Merci.
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